Le pouvoir divin de l’homme – Légende hindoue

By Philosophine | L'âme en éveil

Le pouvoir divin de l'homme

Brahmâ

​Le pouvoir divin de l'homme

« Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahmâ décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.

Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. »

Mais Brahmâ répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. »

Alors les dieux dirent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »

Mais Brahmâ répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »

Déconcertés, les dieux proposèrent : « Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l’homme sur la Lune. »

Mais, Brahmâ répondit encore : « Non, un jour, l’homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera. »

Les dieux conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. »

Alors Brahmâ dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve… en lui. »

​Si vous avez aimé ce conte indoue,
vous aimerez sans doute lire La petite âme et le soleil​,
de Neale Donald Walsch destiné ​aux enfants.
Mais les grands enfants que nous sommes apprécieront tout autant ! 

Recette simple et rapide de chocolats à croquer

By Philosophine | Recettes , Se nourrir

​Le chocolat… c’est l’un des rares aliments non physiologiques auquel je n’ai pas renoncé en passant à une alimentation vivante. Le chocolat du commerce ne me donne plus envie – même le délicieux Rapunzel ! – et encore moins depuis que j’ai goûté la recette de chocolats à croquer que je vous propose aujourd’hui.

Inspirée par Alexandra que vous pouvez retrouver sur sa page Facebook La salud en tus manos, regenera, cette recette s’avère simple, rapide et extrêmement savoureuse.

chocolats à croquer

​L’essayer c’est l’adopter. Adieu chocolats du commerce avec plein de sucre et de trucs pas bons dedans.

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Recette de tartare d’algues selon Eric Viard

By Philosophine | Recettes , Se nourrir

Le tartare d’algues c’est quelque chose qui jusqu’à présent ne me donnait vraiment, mais vraiment pas envie. Il faut dire que je n’ai jamais été une grande fan des produits de la mer…. jusqu’à ce que je me mette à consommer de l’eau de Quinton, des feuilles de nori, de la spiruline et enfin….. des algues.

Pour le moment, je n’ai goûté que le kombu sous forme d’algues fraîches (ou en poudre appelé aussi Kelp), achetées chez Biovie la boutique en ligne d’Eric Viard. Le kombu est une algue très charnue qui se consomme difficilement crue mais réduite en tartare, je trouve qu’elle passe bien.

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Les bains de bouche à l’huile en résumé – Oil pulling

By Philosophine | Beauté Santé , Je me régénère

oil pulling

La santé commence dans la bouche...

Aujourd’hui, je vous présente en résumé l’une de mes pratiques quotidiennes : le bain de bouche à l’huile, également appelé oil pulling ou gandush. Outre ses bienfaits bucco-dentaire, elle a de nombreux effets bénéfiques sur la santé en général. Pour d’amples informations, je vous renvoie à cet article : le bain de bouche à l’huile

Chaque matin, c’est l’une des premières choses que je fais au réveil en même temps que ma séance de bain dérivatif. Accompagnée d’un bon livre, impossible de trouver le temps long. Je peux parfois garder l’huile en bouche une trentaine de minutes – encore plus si je fais de longues séances de BD ou si ma lecture est passionnante.

Cela fait bientôt un an que je pratique l’oil pulling à l’huile de noix de coco – la seule que j’arrive à garder en bouche – quotidiennement. Si mes dents sont assurément plus blanches et plus propres, j’attends encore des résultats quant aux potentielles caries dont je suis très facilement sujette et qui me posent à l’heure actuelle de gros problèmes.

J’attends avec impatience vos témoignages !

Adieu douloureux syndrome prémenstruel !

By Philosophine | Je me régénère

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous mon expérience sur un truc de fille : les règles, le syndrome prémenstruel et intermenstruel dont je souffre je souffrais.

Le mouvement s’accélère ces temps-ci. Je vis beaucoup de changements dans mon corps et dans ma tête. J’enchaine les expériences, les prises de conscience, le lâcher. 

La crise relatée dans l’article précédant m’a été salutaire. J’ai l’impression d’avoir passé une étape, franchi une marche. Je me sens beaucoup plus calme et confiante, malgré quelques remous par-ci par-là… Je reviendrai sur ce sujet dans la seconde partie de cet article.

De l’appréhension à la douleur…

Chaque mois, j’appréhendais l’arrivée de ces satanées règles qui me mettaient dans des états émotionnels et physiques ingérables perturbant mon quotidien. Et comme si ce n’était pas suffisant, en plus du syndrome prémenstruel, j’étais sujette au syndrome intermenstruel ou ovulatoire. Syndrome moins connu car beaucoup plus rare. Il intervient en milieu de cycle, soit au moment de l’ovulation provoquant un gonflement des ovaires et des douleurs aigües dans le bas ventre. Dans mon cas, les douleurs étaient très intenses avec la sensation d’avoir une grosse boule faisant pression sur les autres organes.

Quant au syndrome prémenstruel, il se manifestait par des douleurs dans le bas ventre. Des envies incontrôlables de chocolat, de sucre, de gluten, de produits bien cracras. Une augmentation de mes symptômes allergiques. De l’irritabilité, de la dépression avec sous-estime de soi. De violentes migraines que même les médicaments n’arrivaient pas à faire passer (au temps où j’en prenais encore). Une envie irrésistible de faire le ménage, genre les trucs qu’on ne fait pas tous les jours, comme lessiver les murs.

Bref, chaque mois, c’était un véritable tusnami dans mon corps et dans ma tête. Et puis mon cycle n’ayant jamais été très régulier, il m’arrivait de subir ces symptômes durant une semaine avant que les règles ne se déclenchent.

C’est trop injuste d’être une fille…

La continence des règles

Et puis j’ai découvert le fameux et incontournable bain dérivatif qui a progressivement fait disparaitre le syndrome ovulatoire et soulagé le syndrome prémenstruel sans pour autant qu’il ne disparaisse entièrement. J’ai également été menée à vivre une chose étrange : la continence des règles.

Merveilleux phénomène ! J’ai consacré un article sur la continence des règles même si je ne suis pas encore arrivée au bout de mon expérience, j’ai encore quelques points à éclaircir. Je ne suis pas encore continente tout au long du cycle, mais presque.

Pour vous décrire rapidement ce qu’il se passe lorsqu’on devient continente, les règles s’écoulent uniquement lorsqu’on va aux toilettes et non plus en continue sans aucun contrôle. Il ne s’agit en aucun cas d’un « contrôle mental » comme j’ai déjà pu le lire. C’est un phénomène naturel que nous avons malheureusement perdu.

C’est apparu chez moi au bout de quelques mois de pratique du BD (bain dérivatif) et disparu lors de mes pauses, à mon grand désarroi. Puis, lorsque j’ai commencé les jus & l’alimentation vivante il y a deux ans – à cette époque je ne pratiquais plus le bain dérivatif – le phénomène est réapparu pour mon plus grand bonheur.

Bien que le BD ait fait totalement disparaitre les douleurs du syndrome intermenstruel, les symptômes du syndrome prémenstruel étaient toujours présents bien que moins intenses. Les douleurs avaient disparus mais pas les migraines. Quant à mon état psychique, je ne fondais plus en larme la veille du grand jour, mais je restais très fragile palliant mes déficiences à coup de chocolat. Les fringales sont terribles à ce moment du cycle. Les envies de gluten, de chocolat, de produits laitiers sont incontrôlables. C’est toujours durant cette période que je fais mes pires craquages, et que je dépenses deux fois plus d’argent faisant exploser mon budget alimentaire mensuel.

D’un point de vue physiologique, que se passe-t-il ?

Les règles sont un relâchage massif de toxines. Des matériaux acides sont remis en circulation dans le corps quelques jours avant d’être évacués. Un produit en circulation dans le corps, créé son propre besoin. Les envies de gluten, produits laitiers et autres poisons révèlent donc la présence de ces mêmes produits dans le corps, s’apprêtant à être évacués. Quant au chocolat, je pense davantage à un stimulant pour pallier l’épuisement qu’engendre tout ce remue-ménage d’autant plus si les émonctoires ne fonctionnant pas correctement.

Jusqu’à maintenant je me permettais des craquages pendant cette période, parce que je n’arrivas pas à faire autrement. Les fringales étaient incontrôlables en plus d’un état émotionnel fragile, je ne voulais pas me frustrer. Seulement, en comprenant ce qu’il se passe dans mon corps, j’ai réalisé que je me nettoyais pour me ré-intoxiquer aussitôt.

C’est un cercle sans fin.

Lorsque j’ai fait la cure du jus au printemps 2015, pour la première fois de ma vie, je n’ai au aucun syndrome prémenstruel au point que mes règles m’ont prise par surprise. Elles ont été très courtes, sans maux de tête, sans douleurs. Seulement une légère baisse de moral. Suite à cela, j’envisageais de faire un mini jeune au jus quelques jours avant mes prochaines règles pour voir si le phénomène se reproduirait mais les fringales sont si terribles que j’ai abandonné cette idée.

A la place, je me suis gavée de fruits, et surtout de pastèques. Plus de dix kilos en trois jours. Ce n’est pas la première fois que je vais naturellement vers ce fruit quelques jours avant mes règles. J’ai comme l’impression que la pastèque accentue le phénomène de continence. Je l’ai remarqué à plusieurs reprises, ce qui serait logique puisque la pastèque agit sur les glandes surrénales qui elles même sont en lien direct avec les règles.

Je ne vous cache pas qu’il m’a été difficile de ne pas céder aux poisons, surtout au chocolat. Mais j’y suis arrivée grâce aux fruits mais aussi au bain dérivatif que j’ai repris. Le résultat en valait la peine : aucune douleur, aucune migraine, une fragilité émotionnelle relative gérable, des règles courtes et peu abondantes qui se sont déclenchées rapidement (habituellement, elles trainent en longueur les premiers jours), 100% continente les deux premiers jours ne nécessitant aucune protection à part un petit protège-slip en coton pour ne pas tâcher la culotte. Quelques écoulements incontrôlables le troisième jour, et quasiment plus rien le quatrième jour. Terminé ! 

Auparavant, elles duraient entre 5 et 7 jours. Un pur bonheur. C’est très agréable de sentir que le corps se nettoie en rejetant ses toxines sans en sentir les désagréments. Les règles sont un phénomène précieux pour la femme. Sur ce thème je vous renvois à un ouvrage que j’ai apprécié : La femme lunaire : les forces du cycle féminin, de Miranda Gray. Également disponible en pdf gratuit par ici.

Ce n’est pas dans la nature de la femme d’avoir des règles douloureuses, abondantes et d’être incontinente. J’espère que ce témoignage donnera espoir à toutes les femmes qui en souffrent. Bien évidemment, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il ne suffit pas de se gaver de fruits et de pastèques la veille des règles comme je l’ai décrit. C’est un nettoyage qui peut prendre plusieurs mois voire plusieurs années. Pour celles qui ne sont pas encore à l’aise avec l’alimentation vivante, je recommande la pratique du bain dérivatif qui aide grandement pour tous les troubles féminins dont le syndrome prémenstruel et qui vous mènera plus facilement vers un changement alimentaire. 

Pour aller encore plus loin, je te conseiller le second ouvrage de Miranda Gray : La femme optimale qui explique comment s'épanouir en écoutant chacune des phases de notre cycle.

C'est absolument passionnant !

syndrome prémenstruel

Des nouvelles de la colocation :

Depuis que je lâche prise, j’ai l’impression que les choses se sont améliorées. Mon coloc semble moins se disperser dans ses recherches et son moral est stable. Il revient de loin, de très loin. Il lui faudra encore du temps pour trouver un équilibre dans sa vie.

Plus les semaines passent et plus je me rends compte que ce n’est pas mon rôle de l’aider. L’accompagner dans les petites choses du quotidien, l’encourager mais rien de plus. Ce qui est déjà pas mal. Il passe la phase que j’ai traversée à son âge, celle du détachement familial, de la découverte qu’un autre monde est possible, une autre manière de penser. C’est perturbant, il passe des nuits blanches à cogiter sur toutes les informations qu’il ingurgite à longueur de journée jusqu’au jour où il arrivera à faire le tri pour ne garder que l’essentiel. J’ai tendance à oublier qu’il est plus jeune que moi et qu’il commence à peine à entrevoir ce dans quoi je baigne depuis longtemps et dans lequel j’ai fait un énorme tri.

De mon coté, ce que je vis est complètement l’inverse de ce à quoi j’aspire. Plus j’avance plus je me rends compte de l’absurdité de cette situation. J’arrive malgré tout à rester calme et à observer ce que la vie m’offre. Je ne peux m’empêcher de penser que tout est juste, qu’il ne peut en être autrement. Cette courte étape – je ne compte pas m’éterniser – est là pour mon évolution. La leçon que j’en tire actuellement c’est qu’il est temps de me délester de mes vieux schémas du passé. De m’ouvrir à quelque chose d’entièrement nouveau, des choses que je n’ai encore jamais envisagées comme réalisables dans ma vie. D’oser l’impossible et le réaliser.

Je vous dis à bientôt et vous remercie pour vos retours positifs, vos encouragements et votre confiance. Je suis touchée par les mails que je reçois, c’est ce qui me donne en partie la force de poursuivre ce site.

Lâcher prise & développement bactérien #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

31 mai 2015 : 4 mois que je suis à Lyon…

Ce dont je pensais vivre, soit une colocation basée sur l’entre-aide s’avère ne pas être si simple que je l’avais imaginé. Le mode de vie de mon coloc est tellement à l’opposé du mien et même si chacun apprend sans doute de l’autre, il est difficile d’être en accord. Et puis, peut-on véritablement aider l’autre ? J’en suis pas moins sûre, du moins pas de la manière dont je l’avais envisagée. Encore une fois, j’étais partie pour faire passer les besoins de l’autre avant les miens. Erreur. 

La situation me renvoie en pleine face mes croyances erronées et me pousse à penser à moi, pas de manière superficielle, pas en m’offrant un cadeau de temps en temps. Non. Penser à moi au quotidien, dans chacun de mes gestes, chacune de mes pensées. Ca n’est pas de l’égoïsme mais du respect et de l’amour de soi.

Ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à une situation « surréaliste ». Je suis née dans un contexte surréaliste et je reproduis sans cesse ce même schéma au sein de mes expériences. Bien que chacune d’entre-elles prenne une forme différente, le résultat est le même. Sauf que dans cette situation présente, lasse de lutter comme je l’ai toujours fait auparavant, je lâche prise…. pour la première fois je lâche encore et encore jusqu’à ce que tout n’ait plus aucune importance. Je vais au delà des limites que je m’étais inconsciemment fixées. Sacré exercice pour le mental qui aime contrôler.

Tout ceci, je ne le vois pas toujours sous cet angle et je vous avoue que des fois je n’en peux plus. Notamment lorsque je suis fatiguée et que je dois faire face à d’autres difficultés. Mais chacune des mes expériences m’ouvre encore plus la porte à une dimension supérieure. Et lorsque je récupère de l’énergie, je perçois clairement ce que la vie ou mon âme cherche à me faire comprendre. Ces instants sont tellement libérateurs qu’ils m’emplissent de joie, même lorsque la situation est critique.

Ces dernières semaines, ma vie s’était résumée à la bouffe, les courses et l’entretien de l’appartement. Tout ce qui a de plus fun ! 

Entendre quotidiennement mon coloc parler d’alimentation et de maladies a fait que je ne pensais plus qu’à cela moi aussi jusqu’à en faire une overdose et que je finisse par renier l’hygiénisme et la physiologie. Comprendre le fonctionnement de notre corps, c’est passionnant et même essentiel mais pas quand cela devient une obsession qui te pourrit la vie. Ce renoncement n’a pas duré longtemps, quelques heures, quelques jours tout au plus où je ne voulais plus en entendre parler. Besoin d’une pause.

Je me suis déconnectée de la matière, enfermée dans ma chambre, calfeutrée sous ma couette je suis passée de l’autre côté, dans le monde du subtil et m’y suis plonger entièrement. J’ai arrêté de manger, la bouffe me dégoutait. Cela m’a permis de me recentrer et de me faire prendre conscience que je dois trouver un équilibre entre les deux et que renier l’un ou l’autre ne m’est en rien bénéfique. Une série d’événements s’est alors enchainée, des rêves prémonitoires troublants, la rencontre d’un ami virtuel de plusieurs années et l’opportunité future de participer à des activités que je recherche, en lien avec le subtil.

Côté ménage & quotidien, je ne me prends plus la tête. C’est un peu le bordel à l’appart mais je m’en fiche (Rien à foutre : L’ultime voie spirituelle, vous connaissez ce livre ? Il m’a l’air sympa !). Je lâche prise malgré mes difficultés à répondre à mes besoins dans un contexte qui ne m’est pas favorable. Heureusement, je me suis crée mon petit sanctuaire personnel au sein de ma chambre que j’aménage petit à petit.

​Rien à foutre : l’ultime voie spirituelle 

John C. Parkin

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Financièrement, j’ai passé un mois difficile où l’abondance fut bloquée. J’ai commencé le mois avec une galère qui m’a privé de 429 euros, soit quasiment la valeur de mon RSA. Un problème que je n’ai pas su régler par manque de preuves et par mes difficultés personnelles qui font que je n’arrive pas gérer certaines situations, comme celle de devoir passer un coup de téléphone par exemple. Je m’en suis voulue de ne pas être capable d’affronter la situation, me demandant pourquoi je me retrouvais une fois de plus dans la galère alors que je commençais à voir le bout du tunnel, je venais même de me faire un très beau cadeau, l’achat d’Igor, mon appareil photo – à ce propos, je me languis du jour où Igor et moi feront des clichés aussi magnifiques que celui illustrant cet article.

Finalement j’ai renoncé et j’ai accepté la perte de cet argent. J’ai passé un mois à puiser par-ci, par-là pour m’acheter à manger tout essayant de garder confiance en l’avenir.

Le pouvoir du moment présent

Eckhart Tollé

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Hier, je repensais à cette perte d’argent et me disais qu’un jour ça se règlerait tout seul, qui sait… ou pas. Bref, pas d’autre choix que de lâcher prise. Le soir même, mes 429 euros étaient de retour sur mon compte, au bout d’un mois. Heureuse et soulagée.

Je sais que j’ai un problème avec l’argent et qu’il me faut me délester de mes vieilles croyances. La vie de mon coloc, bien que démesurée à mon sens, m’aide à percevoir les choses d’un autre point de vue. Ce que j’obtiens en des mois, il l’a en un claquement de doigt de par son entourage sécurisant. Ce n’est pas une critique, juste une constatation.

Ca me fait bizarre ce quotidien ou valse l’argent de tous les côtés. J’ai toujours vu mes parents en grande difficulté financière, petite il m’arrivait plus souvent de prêter mon argent à ma mère que d’en recevoir. Drôle de situation… J’ai reçu beaucoup d’amour de par ma mère ainsi qu’une grande ouverture à la vie et spirituelle mais matériellement ce fut le néant total. Je me suis toujours débrouillée toute seule pour obtenir ce dont j’avais besoin. Et si je compare avec mon coloc, je me rends compte que nous avons vécu les deux extrêmes et que chacun de ses deux contextes a ses avantages et ses défauts.

Je suis persuadée que cette sur-abondance est un frein à sa guérison. Le fait d’avoir tout à disposition ne le pousse pas à se tourner vers lui-même, à puiser au fin fond de ses ressources intérieures, ni à profiter pleinement ce dont la vie lui offre. Je le sens clairement dans son quotidien et dans son approche de la vie. De mon côté, je suis freinée d’une par le stress engendré, par la peur qui me submerge lorsque mon porte-monnaie est vide. Je n’ai pas maman, papa comme issue de secours, je n’ai rien d’autre que ma foi, le lâcher prise, la confiance. Et d’autre part parce que j’ai comme l’impression d’avancer à deux à l’heure… Un juste milieu entre nos deux mondes serait parfait. J’ai des choses à apprendre de cette situation, sans aucun doute et j’y travaille, croyez-moi

2 juin 2015…

Parlons de santé, puisque c’est tout de même le but de cette catégorie d’articles. Si je remonte quelques mois en arrière, j’étais tellement épuisée cognitivement que je n’étais plus capable de lire un livre, d’écouter une vidéo sans faire de multiples pauses, de rédiger un article. J’avais perdu toute concentration et je n’arrivais plus à traiter les informations que recevait mon cerveau. Je suis encore loin d’avoir retrouvée toutes mes capacités intellectuelles mais il y a une nette amélioration. Je réécoute enfin des vidéos autres que celles de Thierry, parfois un film. Je me suis remise doucement à la lecture et à l’écriture. J’arrive mieux à gérer mon quotidien sans ce brouillard dans ma tête, ce découragement permanent. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration : mon alimentation qui évolue jour après jour, le repos même si mon rythme de sommeil n’est pas le plus physiologique et les mélanges de plantes que je prends depuis plusieurs semaines.

Je commence à être quelque peu embêtée par les « allergies saisonnières ». Crises d’éternuements, mucus dans les yeux, le nez, la gorge, une petite gène respiratoire mais c’est relativement supportable à côté de ce que j’ai pu vivre par le passé. Que du positif.

Hier, lundi premier juin, j’ai entamé un défi de 21 jours dans lequel j’épure mon alimentation (quoi encore ?!! ). Suite à cette récente vidéo de Thierry sur les intestins – c’est décidément un sujet qui me passionne – et par ma propre expérience personnelle, je comprends de mieux en mieux ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps. Mon fameux jus de chou consommé lors de la cure de jus a révélé la présence en masse de bactéries dans mes intestins. Pour ceux et celles qui n’ont pas suivie l’histoire, je m’étais préparée un bon litre de pomme / chou rouge. S’en étaient suivis plusieurs jours de crises de gaz et de renvois d’une dizaine de minutes toutes les deux heures environ, je pouvais plus m’arrêter. Une nuit, je me suis sentie très mal avec des douleurs au ventre, au point de me demander s’il ne fallait pas que j’appelle à l’aide. J’étais seule cette nuit là et j’avoue avoir eu peur. Jamais il ne m’était arrivé un truc pareil. Les désagrements étaient la réaction du souffre contenu dans le chou au contact des bactéries, révélant du coup la présence de bactéries dans l’intestin grêle.

Ces bactéries ne sont pas pathogènes, c’est à dire qu’elles ne sont pas dangereuses. Elles se trouvent habituellement dans le colon mais pour plusieurs raisons elles remontent dans le grêle, là où elles ne devraient pas s’y trouver, empêchant le bon fonctionnement de celui-ci, de l’absorbtion, de l’assimilation. Tout est merveilleusement bien expliqué dans la vidéo avec plein de détails, je vous laisse l’écouter.

Mon alimentation actuelle bien qu’étant faite de 90% de fruits et légumes n’aide pas à éradiquer les bactéries qui se nourrissent de ce que nous ingérons, particulièrement les sucres complexes, les céréales et les amidons. Jusqu’à présent, je mangeais encore régulièrement des pommes de terre bien que délaissées au profit de patates douces (qui contiennent également des amidons), de bananes pas suffisamment mûres et de temps en temps de céréales sans gluten. Du miel pour ces bactéries. L’un des premiers principes à appliquer, c’est de les affamer en favorisant les aliments qui sont assimilés le plus tôt possible, soit dans la partie haute de l’intestin grêle. Plus vite ils seront digérés, moins ils profiteront aux bactéries. On se tournera donc principalement vers des sucres simples, soit des fruits aqueux et acides. Donc adieu céréales, pommes de terre, patates douces et bananes pour le moment (la banane est un fruits semi-complexe qui doit se consommer très mûres, or la texture me pause problème, je préfère donc m’en passer). Les légumes crus me sont encore difficiles à digérer, c’est pourquoi je privilégie les jus et le cuit vapeur.

Mais l’alimentation à elle seule ne suffit pas. Une fois ces bactéries installées, il faut les déloger. Pour se faire, Thierry propose quelques plantes antifongiques spécifiques : l’allicine (substance contenue dans l’ail), la berbérine, l’huile essentielle d’origan, le neem et la cannelle de Ceylan et d’alterner les cures de ses plantes. Je vais en premier lieu opter pour ce que j’ai disposition, soit la cannelle et l’ail. Enfin, le mélange de plantes balai intestinal et les lavements restent essentiels en cas de faiblesse du péristaltisme pour éviter toute stagnation. 

Passionnant non ?

J’entame donc un nouveau « programme » sur 21 jours – et certainement plus mais parait-il qu’il faut 21 jours au corps pour intégrer une nouvelle habitude – avec modification de mon alimentation, de mon hygiène de vie ainsi que l’ajout de quelques plantes.

Je m’arrête là pour aujourd’hui.

A bientôt et merci pour vos messages d’encouragements, c’est toujours un plaisir de les lire ! <3

Comment faire du beurre clarifié ou ghee

By Philosophine | Recettes , Se nourrir

​Aujourd’hui, je vous explique comment faire son propre beurre clarifié ou ghee. Vous allez voir, c’est tout simple et pas cher.

Bien que désirant ne plus consommer aucun produit animal, j’ai récemment ajouté le ghee à mon alimentation dans le cadre de la régénération et notamment celle des dents parce que comme il l’est mentionné dans cet article, le ghee a beaucoup d’avantages.

​Je ne vais pas les énumérer ici, je vous laisse faire vos propres recherches. Sachez juste que le ghee est dépourvu de caséine, qu’il est bien meilleur à la santé que le beurre traditionnel et qu’il se conserve plusieurs mois à température ambiante.

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Ma routine santé du moment #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

Dans mon article précédent j’évoquais les idées en vue d’améliorer le quotidien de la colocation régénère. Quelques changements ont été apportés nous facilitant la vie à tous les deux, mon coloc et moi.

Nous nous sommes mis d’accord pour que je l’aide dans son quotidien. Notamment pour les courses et l’épluchage de légumes en plus de la confection des jus. 

ma routine santé

Ce qui lui évite de faire appel à des inconnus et me permettant une meilleure organisation et gestion de la cuisine. L’équilibre devrait se faire petit à petit.

De mon côté, j’ai mis en place une petite routine, disons plutôt un fil conducteur que j’adapte chaque jour en fonction de mes besoins et des événements extérieurs.

Connaissez-vous les « morning routine » ? Un phénomène qui fait fureur chez les midinettes youtubeuse. Le principe est de filmer sa routine de matin, du réveil au moment de partir au lycée en passant par le petit déjeuner, la douche, les lonnnnngues séances make-up… Allez donc en visionner quelques unes, ça vaut le détour ! Si j’avais le courage et les moyens techniques, je vous l’aurais bien faite en version apprentie régénérée, ça aurait pu être très drôle. En attendant que je me décide, voici ma « day routine » du moment (comme d’habitude, je n’incite personne à me suivre mais à trouver ce qui lui convient). 

Le brossage à sec de la peau

C’est la première chose que je fais au réveil – après le pipi. :p Ça stimule, remue la lymphe, nettoie la peau en profondeur (voyez un peu toutes ces particules qui volent !) et réchauffe le corps. Pour se faire, j’utilise une brosse pour le corps et une brosse pour le visage, plus douce. J’en profite pour brosser mes cheveux alliant démélage, massage du cuir chevelu et répartition du sébum sur les longueurs.

L’oil pulling (ou bain de bouche à l’huile) :

Deuxième geste important de la journée. J’utilise l’huile de coco que je garde en bouche au minimum 20 minutes et je termine par un léger brossage avec un dentifrice fait maison. Je ne m’attarde pas plus sur le sujet, je prépare une page spéciale destinée à la régénération des dents rassemblant diverses informations pertinentes.

Plantes et compléments :

Je me suis confectionnée quelques uns des mélanges de Thierry Casasnovas que l’on trouve chez ABC de la nature. J’ai acheté les plantes principalement à l’herboristerie du Valmont. J’ai opté pour Balain intestinal, Inflestins, Glandes endocrines, Glandes surrénales, Lymphe, Os et Structure et Cerveau et système nerveux avec de la poudre de ginkgo biloba made in Brasseitte (p’tit clin d’oeil au tonton). Ajoutons à cela des gélules de Rhodiola et d’huile de foie de morue et quelques gouttes des mélanges du docteur Morse (Lymphatic system & Gland Tonic) que m’a donné mon coloc.

Psyllium

Une bonne cuillère à soupe de psyllium dans un grand verre d’eau tiède tous les soirs pour faire de beaux popos bien moulés le lendemain – et au passage, passer un coup de balai dans les intestins

Les jus verts

Pris en entre 12h et 14h, ils constituent mon premier repas de la journée. Jusqu’à maintenant j’y ajoutais quelques pommes pour adoucir le gout de la verdure. Or, depuis ma cure de jus et la découverte de nouvelles recettes, j’ai remplacé les pommes par de l’eau de Quinton pour un jus bien vert et légérement salé. Parfait pour se reminéraliser.

Les repas

C’est vraiment au feeling que je décide de ce que je vais manger. Je n’ai pas d’heure, je m’adapte selon mes besoins et mes activités. Dans l’ensemble, je mange relativement peu du moins si je compare à une alimentation traditionnelle ou encore avec mon coloc qui avale de sacrées belles quantités de légumes par jour. Mon alimentation est faite de 90% de fruits et légumes crus ou cuits vapeurs, des jaunes d’oeufs, quelques graines et noix, de la graisse sous forme d’huiles et notamment l’huile de noix de coco et parfois quelques aliments moins physio selon mon état émotionnel.

La coco fraîche

Mon caprice du moment. Je m’en fais une par jour. Soit je bois l’eau et mange la chair à part. Soit je mixe le tout pour en faire un lait onctueux auquel je rajoute une cuillère de beurre de coco. Si j’avais les moyens, je ferais une monodiète ! Mais à 2,5 euros la coco, c’est déjà un grand privilège de pouvoir s’en offrir une quotidiennement pour un temps.

Le kéfir

Excellente boisson probiotique, elle fait désormais partie de mes habitudes. Je prépare 1L tous les 10 jours environ. Pour en savoir plus sur la fabrication du kéfir, je vous recommande cette page : Le kéfir de fruits ou kéfir d’eau.

Le sport

J’ai toujours été une grande marcheuse, j’aime ça. Depuis que je suis en ville, je marche encore plus et quotidiennement, évitant les transports en commun dès que je le peux. La marche c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Ayant l’intention de muscler et modeler tous les corps, j’ai opté pour quelques exercices quotidiens de fitness et autres trucs du genre dont je ne connais les thermes exacts, le sport n’ayant jamais été mon domaine de compétence.

Les lavements

Au besoin. Une, deux fois dans la semaine ou pas du tout. A ce propos je vous renvoie à cet article : Un détraqueur dans mon ventre.

Le bain dérivatif

Je n’ai pas toujours le temps de le faire le matin, c’est pourquoi je suis en train de le mettre en place dans ma routine du soir. De plus, refroidir le corps facilite l’endormissement. A ce sujet, un article qui pourrait vous intéresser : L’incontournable bain dérivatif.

Méditations, réflexions & lectures

Je médite beaucoup dans l’action, c’est à dire pendant la marche, les tâches ménagères etc. Mais j’essaie également de me poser et de me recentrer. Un exercice que j’aime beaucoup est l’une des variantes de L’exercice de l’arbre permettant l’ancrage. Il fût un temps où je lisais beaucoup de livres sur les capacités du cerveau humain, mon premier dans ce domaine : Psycho-cybernétique. J’ai beaucoup aimé cette brève période de ma vie ou je découvrais le potentiel humain, la loi d’attraction etc… mettant en oeuvre de nombreux exercices avec succès.

Puis ma vision de la vie s’est élargie vers quelque chose de plus spirituel, de divin. J’ai laissé tomber ces pratiques de développement personnel qui prône la réussite. Aujourd’hui, je réintègre quelques uns des petits exercices de visualisation et d’auto-hypnose adaptés cette fois à ma nouvelle compréhension de la vie. Je suis convaincue que c’est en alliant plusieurs domaines (physiologie, spiritualité, développement personnel, ésotérisme etc…) qu’on peut comprendre le but de notre existence, et accomplir ce pourquoi nous sommes ici, sur Terre.

L’exploration d’un seul de ses domaines est limitant. Actuellement je le lis deux livres : Se nourrir en conscience, de Gabriel Cousens et Le Livre des Tables : Les séances spirites de Jersey, de Victor Hugo soit deux domaines totalement différents mais tout deux passionnants.

Les rythmes de sommeil

Trouver un rythme physiologique que je n’ai jamais eu. J’ai toujours eu des soucis d’endormissement d’aussi loin que je ne me souvienne. Petite déjà je mettais heures à m’endormir, je ne faisais jamais de sieste. Je ne m’endormais jamais dans la voiture comme la plupart des enfants en bas âge. Je n’étais pas non plus hyper-active, les yeux toujours grands ouverts je passais mon temps à observer le monde qui m’entoure. 28 ans plus tard, ça n’a guère changé. Si ce n’est que j’ai vécu comme une noctambule durant une bonne dizaine d’années. Fatiguée le jour, en pleine forme la nuit… Dérégulation des fonctions du cortisol.

J’essaie donc de reprendre un bon rythme, petit à petit, sans trop me brusquer ni me frustrer jusqu’à atteindre mon rythme physiologique. Ma première étape est d’arriver à ne plus manger après 21h30, couper l’ordi avant 23h, me coucher avant 23h30 et me lever avant 9h le lendemain matin.

Et voilà ! Avec toutes ces petits choses mises en place, je devrais me sentir mieux au cours des prochaines semaines. Comme je l’ai mainte et mainte fois dit, le but de la régénération n’est pas la recherche d’une pureté ni d’un idéal. Le régénération doit permettre à chacun d’être en mesure d’exploiter son potentiel humain et de jouir de la plus belle des vies terrestres. Tout simplement.

On se retrouve bientôt ! 

Trois mois après… #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

Trois mois après… Trois moi que j’ai rejoint la ville de Lyon dans le but d’y vivre une nouvelle expérience. De retour chez moi dans la Meuse pour une semaine, c’est le moment propice pour prendre du recul et faire le point sur ma vie actuelle.

L’expérience de la colocation n’est pas aussi facile que je le pensais. Mon coloc a de lourds soucis de santé, et je ne vois peu d’améliorations malgré un contexte de vie différent. Toute fois, la situation ne me semble pas pire qu’avant non plus. Disons que ça stagne. Il y a encore trop de paramètres négatifs, d’éléments perturbateurs qui entrent en jeu dans sa vie, à mon avis. Est-ce trop tôt pour constater ? Faut-il encore laisser passer du temps pour permettre aux choses d’évoluer ? Trois mois c’est peu en définitive.

De mon côté, je m’acclimate doucement à la ville. Dans mon premier article, j’étais en quête d’un lieu pour me ressourcer mais là où je suis il n’y a pas grand chose à voir, à part des gratte-ciels. Je n’avais pas ma carte de transport et quelques difficultés à acheter des billets de métro. Les choses ont bien évolué de ce côté même si je n’ai toujours pas ma carte, les promenades en ville sont désormais l’une de mes priorités tellement elles me font du bien. Le coeur de la ville regorge de coins et recoins à explorer. J’aime particulièrement les pierres, les églises, les ruines, tous ces lieux dont la mémoire est ancrée. J’aime ressentir et écouter ce qu’ils ont à me dire. J’apprécie beaucoup l’art et l’architecture – sans rien n’y connaître – et tout ce qui est insolite, sort de l’ordinaire pour le plaisir de regarder, d’observer, de m’émerveiller. J’ai d’ailleurs le projet d’investir d’ici peu dans un bon appareil photo pour m’adonner à l’art de la photographie, ce dont je rêve depuis longtemps. Parfois, je joue à faire une marche de vision. La ville devient alors mon grand terrain de jeu. J’aime la ville, j’aime m’imprégner de son histoire, de l’art et de son côté ésotérique mais je n’y passerai pas ma vie.

La nature me manque beaucoup et c’est pourquoi il me faut faire régulièrement des coupures et repartir chez moi dans la Meuse – bien que je ne me sente pas à ma place dans cette région, les vestiges de la guerre 14/18 sont très présents, je n’aime pas l’énergie qui y règne et qui est entretenue par « devoir de mémoire ». Je n’aime pas non plus le climat ni le fait d’être confrontée à mon passé. En fait, s’il n’y avait pas ma mère, mes chats et ma meilleure amie je crois que ça ne me dérangerait pas de ne plus y mettre les pieds. Malgré tout, la nature est très présente, propice au ressourcement. Au calme, loin de mon quotidien, je prends du recul sur la situation et accueille de nouvelles idées, des solutions pour nous faciliter la vie et poursuivre l’expérience de la colocation.

Ce n’est pas facile de tout gérer. Le quotidien de mon coloc est orchestré par la maladie et les différents protocoles qu’il met en place, ne laissant peu ou pas de place au plaisir et à l’imprévu. De mon côté je ne sais faire autrement que de vivre au jour le jour, au ressenti où il m’est difficile de programmer, planifier quoique ce soit. Autant je peux avoir des routines dans des actions bien précises telles que certaines tâches quotidiennes, autant je peux être très imprévisible et me décider d’un seul coup à faire quelque chose, à partir quelque part parce que je sens que c’est le moment d’y aller. J’avoue que pour celui qui est en face de moi, il n’est pas toujours évident de me suivre.

Paradoxalement, je me repose beaucoup plus depuis que je suis à Lyon. Je me suis alignée sur le rythme de sommeil de mon coloc bien que me couchant un peu plus tard que lui, je ne joue plus à la noctambule toutes les nuits – sauf en cas de pleine lune – et je me lève plus tôt. Malgré cela, je sens que j’ai besoin de beaucoup d’heures de sommeil et j’ai vite fait de m’épuiser nerveusement. Comme la plupart d’entre-nous, j’ai le système glandulaire HS et il faudra encore du temps, du repos, du soleil… pour le régénérer. Auparavant, je me maintenais en éveil à coups de stimulants. Pour certains ce sera la café, pour moi c’était le chocolat. Toutes les nuits, j’avais besoin de mon chocolat chaud en guise de goûter nocturne en plus du goûter de 4h. Depuis que j’ai stoppé tout stimulant quotidien, je sens à quel point je suis profondément fatiguée. Je ne parle pas d’une bonne fatigue physique, celle où on s’endort à peine la tête posée sur l’oreiller. Cette fatigue qui, satisfait de ta journée, te pousse agréablement dans les bras de morphée. Non, moi je parle de cette fatigue nerveuse, celle qui t’empêche de fermer l’œil malgré la sensation d’épuisement, celle qui te met à plat sans même avoir fait d’effort, celle qui fait que tu ne supportes rien, ni les bruits, ni les mouvements autour de toi, celle qui te fait cogiter des heures avant de tomber dans le sommeil et qui te laisse sans énergie au réveil.

Les périodes où je me sens bien et où je suis en forme physiquement et nerveusement, j’arrive à gérer le quotidien sans trop de difficulté, soit le ménage, les courses, mes repas, mes différentes activités en parallèle de celles de mon coloc. J’arrive par exemple à passer outre le fait qu’il cuisine de la viande, d’être confrontée aux odeurs et parfois à la vue des carcasses et du sang. C’est vraiment quelque chose qui n’est pas facile pour moi même si je sais que c’est pour sa santé. A l’époque où nous avons eu ce projet de colocation, il ne mangeait plus de produits animaux. Sans cette condition, je ne sais pas si j’aurais accepté la colocation. Depuis, il a intégré les bouillons de poule dans son alimentation, entre-autre. Même si je respecte totalement son choix, lorsque je suis plus fatiguée, plus sensible, pas au mieux de ma forme, j’en arrive à avoir la nausée et crée des blocages à l’intérieur de moi. C’est également cela qui m’empêche de lui proposer plus souvent mes services pour l’aider à préparer ses repas et parfois aussi de nettoyer la cuisine. Il suffit d’un grain de sable – moment de faiblesse, imprévu, souci d’argent – pour que le quotidien devienne vite ingérable, que je me sente dépassée, et que je me réfugie dans ma bulle pour n’en sortir qu’au bout de plusieurs jours.

Je ne suis pas quelqu’un de maniaque, loin de là au contraire…. mais j’aime tout de même que les lieux soient propres, agréables à regarder, qu’on est l’envie d’y vivre, qu’on s’y sente bien. De plus, en bonne Balance que je suis, le beau, l’art, l’esthétique comptent beaucoup pour moi. En fait, je me rends compte que cela a une importance capitale. J’aime mettre une touche artistique, de beau dans tout ce que je fais, même si ça passe totalement inaperçu aux yeux de l’autre, je le fais avant tout pour moi parce que j’aime ça. J’aime lorsque les choses sont belles et harmonieuses. Tout objet est choisi autant pour son utilité que pour son apparence et sa qualité. J’aime les matières nobles, naturelles, j’adore le bois, je hais le plastique. Je suis également assez écolo, j’ai horreur du gaspillage et de tout ce qui est jetable. Ce qui est naturel chez moi, ne l’est pas chez mon coloc, ce qui n’est pas toujours évident à gérer pour moi. Sachant bien que ce n’est pas sa priorité, je pense qu’il me faut prendre les choses en main. Jusqu’à présent, je n’osais que très peu m’imposer, ne souhaitant davantage le perturber, lui qui a déjà assez à faire dans son quotidien. Mais pour moi, certains choses ne sont plus vivables et je vais devoir y remédier.

Jusqu’à maintenant, j’étais coincée par le manque d’argent. Je ne pouvais rien acheter, rien investir pour améliorer le quotidien, ne serait-ce que quelques objets comme des crochets pour pendre les torchons dans la cuisine, des produits naturels pour remplacer les produits d’entretien chimiques qui me provoquaient des allergies. Je n’aime pas non plus acheter n’importe quoi, n’importe où. Et l’un des premiers constats que j’ai fait en arrivant en ville : les 3/4 des magasins vendent de la merde, soit des gadgets qui ne servent à rien soit des trucs utiles certes mais jetables dès la première utilisation. Malgré l’abondance, trouver l’objet parfait n’est pas si aisé que ça en a l’air…. J’ai récemment eu une bonne rentrée d’argent qui m’a permis d’investir dans quelques achats utiles me permettant d’aménager la salle de bain et ma pièce à moi. Mais c’est loin d’être terminé et il me faut réfléchir à d’autres investissements facilitant mon quotidien et celui de mon coloc alliant utilité, qualité, beauté et respect de l’environnement.

Ce qu’il me faut mettre en place dans les semaines à venir :

– Trouver une meilleure organisation dans les tâches ménagères et aider mon coloc dans la gestion et dans la préparation de ses repas.

Le pauvre, je sens qu’il est dépassé par ses courses, par la gestion et la préparation de ses repas. Il y a beaucoup de gaspillage de son côté et beaucoup de son temps passe dans les préparations de ses repas. Jusqu’à présent, j’avais du mal à proposer mon aide, préférant qu’il me sollicite plutôt que de m’imposer mais je sens que je vais devoir m’impliquer d’office : l’aider à ranger ses courses, trier ses placards & frigo, vérifier ce qui est encore bon, l’aider à éplucher ses légumes et à préparer son manger – sauf pour ce qui est de la viande -, nettoyer, faire sa vaisselle lorsque je vois que cela est nécessaire. Une meilleure organisation au sein de la cuisine nous facilitera la vie à tous les deux.

Il me faut également mettre en place le tri sélectif. Jusqu’à présent, il n’est fait que partiellement. Sachant que ce sont des gestes tout simples à mettre en place, je vais faire en sorte que cela passe dans les habitudes quotidiennes et ainsi éviter que des pieds de cochon ne se retrouvent dans la poubelle jaune !

J’aimerais arriver à réduire les déchets. Mon coloc est un grand consommateur d’essuie-tout. Moi pas du tout fan de ce qui est jetable. Je souhaiterais aussi à terme trouver une solution pour recycler les épluchures…. mais bon, ce n’est pas prioritaire pour le moment, même si ça me titille fortement.

– Poursuivre l’aménagement de l’appartement et me créer un petit cocon douillé.

Faciliter le quotidien dans les pièces communes : cuisine, salle de bain, toilettes. Laver le tout une fois par semaine pour que ça reste toujours propre et agréable à vivre et continuer à trouver des solutions d’aménagement.

Je n’ai pas terminé de personnaliser ma chambre, et j’ai encore quelques achats à prévoir : des tentures pour mettre au mur, un coussin de yoga pour m’asseoir à mon bureau – ma table basse me servant de bureau. Peut-être également trouver un petit meuble bas pour ranger mes vêtements que je stocke jusqu’à présent dans des cartons de bananes. Ma chambre est minimaliste et je me plais ainsi mais il manque encore deux ou trois petites choses pour qu’elle soit parfaitement fonctionnelle.

Il faudrait également apporter une touche de gaieté dans l’appartement. L’ambiance est assez triste je trouve. Pourquoi ne pas mettre un fond de musique zen, des mantras, y mettre un peu de couleurs….. je n’ai pas encore réfléchi à cela mais je vais le faire.

– Repartir une fois par mois dans la Meuse.

Les coupures sont importantes. Ma mère étant venue me rendre visite au mois de mars, je n’étais pas repartie depuis février, soit deux mois. Deux mois privée de nature, deux mois sans rouler sur une route de campagne à travers les champs et les forêts. C’est en prenant le train et en découvrant les paysages que je me suis rendue compte que j’avais loupé l’éveil de la nature que nous offre la saison du printemps.

Pour maintenir une bonne énergie, il est donc primordial que je quitte la grande ville une fois par mois pour me ressourcer, prendre du recul et faire le point.

– M’adonner à des activités que j’aime.

Je me sens actuellement trop fatiguée pour m’adonner à ma principale passion : les sciences et arts occultes. Je pratique le Tarot mais cela me demande beaucoup d’énergie et je ne me sens plus apte à proposer mes services pour le moment. Je mets de côté pour un temps et me consacre à ma régénération. Malgré tout, je ne peux complètement fermer la porte à ces domaines qui font partie de mon quotidien. Je les maintiens à distance le temps de retrouver une bonne santé sans quoi je risque d’y plonger cœur et âme, et de négliger le corps et la matière comme j’ai pu le faire auparavant. Pour s’adonner à de telles activités, je pense qu’il faut savoir maintenir un bon ancrage et une bonne forme physique sans quoi il est facile de se perdre.

Il faut tout de même que je consacre du temps pour faire des choses que j’aime et pour prendre soin de moi. Avant tout, faire des pauses lectures et méditation dans la journée. Je suis actuellement en train de lire un roman « Les dieux voyagent toujours incognito » , ça faisait super longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de lire un roman, soit un livre qui soit autre qu’un livre pratique ou d’enseignement, un livre permettant de s’évader, sans se prendre la tête. Oui, faut que je me remette à lire des romans !

Comme dit plus haut, j’aimerais me lancer dans la photographie et je voudrais aussi me mettre au sport ! Deux activités qui me permettront de me défouler et de me déconnecter du quotidien. La photo pour le côté artistique, le fait d’aimer jouer avec les matières, les couleurs et le sport parce que j’ai grand besoin de fatigue physique et parce que je veux remodeler mon corps.

En bref :

– Aider mon coloc dans ses tâches quotidiennes
– Imposer davantage ma manière de vivre (écologie, qualité de vie….)
– Continuer d’aménager l’appartement et le maintenir toujours propre
– Faire entrer la joie
– Aménager et décorer ma chambre
– Me ressourcer une fois par mois en Meuse
– Lire et méditer
– Acheter un appareil photo
– Me mettre au sport

Tout est désormais plus clair dans ma tête. Je suis arrivée en Meuse la semaine dernière, fatiguée, les traits tirés, ne pouvant plus rien avaler sans avoir la nausée. J’ai mis quelques jours à récupérer mon énergie. Un gros fou rire m’a permis de me dénouer – imaginez que vous êtes à un concert, dans une église. Au lieu de vous mêler à la foule, vous vous trouvez un coin tranquille, sur le côté, au premières loges. Vous êtes dans l’ombre mais vous avez une vue directe sur la scène. Derrière vous, des statues : Jeanne d’Arc, la Vierge Marie, en face de vous, l’Archange Michaël. Tout à coup, une pensée vous vient à l’esprit…. mais les statues, elles en pensent quoi de ce qu’il se passe sous leurs yeux ? Sont-elles ravies ? Importunées ? Jeanne d’Arc et Marie, la main sur le coeur semblent être émues et reconnaissantes de ce spectacle. Un peu plus loin, une statue lève une baguette. Se prend-elle pour le chef d’orchestre ? Deux anges admirent la scène. Quant à l’archange Mickaël, il n’écoute que d’une oreille, trop occupé à maîtriser son dragon. Mon délire s’est terminé par un fou rire interminable….. Le soir même, je n’avais plus de nausées et je retrouvais l’appétit. L’humour, la dérision, les délires, la joie….. c’est cela aussi qu’il manque à l’appart.

Je repars demain, avec de nouvelles idées en tête qui j’espère permettront de bousculer et de faire avancer notre « colocation régénère »….. On y croit !

À la prochaine ! 

Le bilan #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

​On se retrouve aujourd’hui pour le bilan de la cure de jus dont « l’après » ne fût pas de tout repos. Cette pause alimentaire, j’en ressentais le besoin. J’étais tombée dans une routine alimentaire qui ne me convenait plus mais que je perpétuais par automatisme et par sécurité.

L’autiste Asperger a des rituels, en changer est source de stress.

​ Voyez-vous par exemple, je mange tous les jours dans les mêmes contenants, avec les mêmes couverts, en changer nécessite un temps d’adaptation des sensations, du toucher, des bruits…. – d’ailleurs, j’utilise actuellement des récipients en bambou, j’aime la texture et le bruit est très doux. 

Si c’est moi qui suis dans la demande d’un changement, ça ne pose pas de soucis puisque je m’attends à vivre une expérience nouvelle. Or, lorsque cela m’est imposé sans en avoir été préalablement avertie cela devient davantage problématique et source ponctuelle de stress. Je me rends compte que mon alimentation a toujours été faite de routines prenant souvent le dessus sur mes ressentis même lorsque j’écoute consciemment mon corps.

Cette cure de jus représentait donc une nouvelle aventure choisie, un moyen de couper avec les habitudes du quotidien et de découvrir autre chose qui pourrait éventuellement mieux me convenir.

Un gain de temps et d’énergie

La cure en elle-même s’est relativement bien passée. J’ai pu rassembler les ingrédients nécessaires et je me suis facilement habituée à cette nouvelle routine qui demande très peu d’effort, ce que j’ai beaucoup apprécié. Chaque matin, je préparais le jus de la journée et pouvais consacrer le reste de mon temps à d’autres activités. J’ai apprécié cette sensation de longues journées sans être interrompue par la confection du repas, la vaisselle etc…. J’ai ressenti beaucoup d’énergie en alternance avec des moments de fortes détox comme vous avez pu le lire dans mes articles précédents.

Une nouvelle étape de franchie

J’ai l’impression d’avoir franchie une nouvelle étape en m’étant sevrée des aliments sucrés et excitant tels que les chocolats, les dattes, les chips de bananes que je consomme essentiellement dans les moments de troubles, de stress, de perturbation émotionnelle. Il en est de même avec les pommes de terre et autres aliments « lourds » que je mange dans le but de me remplir, de combler un vide. C’est une manière d’anesthésier mon cerveau, d’éviter de me retrouver face à moi-même, le corps étant occupé à digérer, il n’y a alors beaucoup moins de place à la réflexion. Ces remarques, il y a longtemps que je me les suis faites, seulement jusqu’à maintenant je ne me sentais pas suffisamment solide pour y faire face. Mon état actuel de régénération me le permet, enfin.

Je suis d’ailleurs en train de lire un livre pdf que je vous recommande : Se nourrir en conscience de Gabriel Cousens, plus de 600 pages pour un prix dérisoire. Je n’en suis qu’au début et outre les explications sur l’alimentation vivante, j’apprécie le coté spirituel de l’auteur qui nous fait prendre conscience de notre rapport à l’alimentation sur un plan spirituel et énergétique.

​Les jus de fruits et de légumes frais – Norman Walker

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

La clarté de l’esprit

J’ai été surprise par la clarté de mon cerveau qui a tendance à s’embrouiller très vite. Les ressentis et la capacité à se connecter à mon moi profond et à l’astral ont été intensifiés. Ainsi, tout comme je l’avais déjà constaté lors de mon jeûne aux jus et à l’eau en septembre, je me suis à nouveau retrouvée involontairement face à des phénomènes de clairvoyance, captant des informations qui ne m’appartiennent pas. Je sais que ces capacités sommeillent en moi et ces expériences me confirment que le réveil de mes capacités iront de pair avec la régénération de mon corps et de mon esprit.

La perte de poids

J’ai perdu tous les kilos que j’avais réussi à gagner ces dernières semaines mais je n’ai pas franchi la barre des 50 contrairement au jeune de septembre ou j’étais tombée à 47 (pour 1m79). J’ai donc perdu un peu plus de 3 kg pendant la cure. Ces kilos, je pensais les reprendre rapidement mais la suite de l’aventure ne s’est pas passée comme je l’imaginais ^_^

La reprise

J’ai repris une alimentation solide deux jours avant la fin de la cure de jus, à raison d’un petit repas léger le soir tout simplement parce qu’il y a certaines choses que je n’arrivais pas à gérer émotionnellement et que j’avais ce besoin de me remplir, mais aussi de trouver du plaisir dans quelque chose d’extérieur à moi. Jusque là ça va et au final ça ne modifie en rien mon expérience. C’est après que cela s’est corsé !

Les effets du jus de chou sur mon corps

Vous vous souvenez de mon dernier jour de cure ? N’ayant pas les ingrédients pour faire le jus sauvage, j’avais opté pour le fameux jus de chou rouge et pommes. Consciente que ce jus n’allait pas forcément me plaire, déjà de par sa couleur. Si le violet est l’une des couleurs que j’affectionne le plus, je l’apprécie beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’aliment. La betterave, le chou rouge… ne m’attirent pas. J’ai malgré tout choisi d’en faire l’expérience. J’ai modifié quelque peu la recette en ne mettant qu’un demi chou pour 3 pommes. Les premières gorgées n’étaient pas mauvaises mais j’aurais pu – aurais dû – me contenter d’un verre. En ayant fait les trois quart d’un litre et ayant horreur de gaspiller, je l’ai bu jusqu’au bout malgré qu’au fil de la journée, il commençait à me donner la nausée. Je ne me suis pas écoutée, je me suis forcée.

A la fin de la journée, j’ai eu des crampes dans le ventre et la nausée. Je me souviens alors des dires de Thierry comme quoi le chou est riche en soufre. Et voici ce que j’ai trouvé : « La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Mais qu’est-ce qui m’arrive ?!

Le lendemain je ne me sens pas bien, je mets cela sur le compte de mes règles qui se sont déclenchées avec trois jours d’avance et ce, sans aucun syndrome prémenstruel qui me fait tant souffrir habituellement. Je crois que c’est la première fois que je ne ressens ni mal de tête, ni mal de ventre, ni effondrement émotionnel les jours précédents. Mes règles sont peu abondantes et s’écoulent naturellement dans les toilettes (continence des règles). Elles vont durer trois jours. Un point très très positif qui me donnerait presque l’envie de jeuner trois jours chaque mois avant l’arrivée de celles-ci. Bref. Revenons au sujet initial, les crampes dans le ventre, la nausée… je suis dégoutée des jus, j’ai encore le goût de celui de la veille dans la bouche, j’ai des gaz et des renvois.

La continence des règles

(Cliquer sur l’image pour accéder à l’article)

Cela va se poursuivre et s’intensifier les jours suivants, je m’excuse par avance pour les détails mais je n’ai jamais eu un truc pareil ! Des crises de renvois comme si je venais de boire des litres et des litres de coca ou autres boissons gazeuses avec comme une odeur de souffre s’en dégageant (ce qui me fait dire que c’est le fameux chou). J’ai passé deux nuits atroces à me réveiller toutes les deux heures pour supporter ces crises ainsi que de terribles maux de tête. Je ne pouvais plus rien avaler sans avoir ses crampes au ventre, renvois et gaz. Du coup, j’ai jeûné et je n’ai pas quitté mon lit durant plusieurs heures avant de pouvoir faire un lavement.

Présence de bactérie dans les intestins :

Le chou a révélé la présence de bactéries dans les intestins. Rien d’étonnant. Cependant, réagit-il ainsi avec les mauvaises bactéries seulement ou toutes en général ? J’imagine qu’un intestin propre et reconstruit ne connait pas ce genre de désagrément. Ces manifestations constituent une preuve de plus d’une dysbiose intestinale. La question que je me pose alors est la suivante : est-ce que l’expérience du jus de chou m’a été bénéfique ? Ai-je vécu un grand nettoyage ? Il est trop tôt pour en tirer des conclusions.

Nous sommes aujourd’hui dimanche, soit une semaine après l’ingestion de ce fameux jus, je me sens encore un peu patraque. J’arrive à remanger mais en petites quantités et presque uniquement des fruits, je suis dégoutée des légumes et des jus. J’ai des envies de mangues, de kiwis, de poires et d’anones. 

Après la reprise

De plus, n’ayant plus aucune routine alimentaire, je suis actuellement perdue dans mon quotidien, je ne sais plus ce que je dois faire, ni quand, ni comment, ce que je dois acheter, préparer, je n’arrive plus gérer ma réserve alimentaire (fruits et légumes qui pourrissent sans que je n’arrive à gérer les priorités alors que je gère parfaitement habituellement), la vaisselle sale qui reste en plan dans ma chambre etc. c’est le trou noir, le vide total. Et même mon coloc s’étonne de ne pas me voir faire à manger. Je n’y arrive plus. Je suis bloquée n’ayant pas imaginer un tel scénario pour ma reprise alimentaire.

Alors je mets ceci de côté pour le moment, le temps de retrouver un esprit clair et je me concentre sur d’autres priorités. Avant, cela m’aurait complètement paniquée. Maintenant, j’arrive à me dire que ce n’est qu’un état passager, que ce n’est pas grave si je fais n’importe quoi durant quelques jours, ce n’est pas définitif. L’alimentation n’est pas quelque chose de facile à gérer en temps normal mais elle l’est encore moins avec des troubles autistiques.

Si j’ai pu retirer des bienfaits durant ma semaine de cure de jus, je ne peux en dire autant de l’après. Cela dit, ça reste une expérience intéressante et enrichissante m’ayant permis de partir en terre inconnue à l’intérieur de moi-même.

Si vous avez des expériences à me faire partager, les commentaires sont ouverts !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

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