31 mai 2015 : 4 mois que je suis à Lyon…
Ce dont je pensais vivre, soit une colocation basée sur l’entre-aide s’avère ne pas être si simple que je l’avais imaginé. Le mode de vie de mon coloc est tellement à l’opposé du mien et même si chacun apprend sans doute de l’autre, il est difficile d’être en accord. Et puis, peut-on véritablement aider l’autre ? J’en suis pas moins sûre, du moins pas de la manière dont je l’avais envisagée. Encore une fois, j’étais partie pour faire passer les besoins de l’autre avant les miens. Erreur.
La situation me renvoie en pleine face mes croyances erronées et me pousse à penser à moi, pas de manière superficielle, pas en m’offrant un cadeau de temps en temps. Non. Penser à moi au quotidien, dans chacun de mes gestes, chacune de mes pensées. Ca n’est pas de l’égoïsme mais du respect et de l’amour de soi.
Ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à une situation « surréaliste ». Je suis née dans un contexte surréaliste et je reproduis sans cesse ce même schéma au sein de mes expériences. Bien que chacune d’entre-elles prenne une forme différente, le résultat est le même. Sauf que dans cette situation présente, lasse de lutter comme je l’ai toujours fait auparavant, je lâche prise…. pour la première fois je lâche encore et encore jusqu’à ce que tout n’ait plus aucune importance. Je vais au delà des limites que je m’étais inconsciemment fixées. Sacré exercice pour le mental qui aime contrôler.
Tout ceci, je ne le vois pas toujours sous cet angle et je vous avoue que des fois je n’en peux plus. Notamment lorsque je suis fatiguée et que je dois faire face à d’autres difficultés. Mais chacune des mes expériences m’ouvre encore plus la porte à une dimension supérieure. Et lorsque je récupère de l’énergie, je perçois clairement ce que la vie ou mon âme cherche à me faire comprendre. Ces instants sont tellement libérateurs qu’ils m’emplissent de joie, même lorsque la situation est critique.
Ces dernières semaines, ma vie s’était résumée à la bouffe, les courses et l’entretien de l’appartement. Tout ce qui a de plus fun !
Entendre quotidiennement mon coloc parler d’alimentation et de maladies a fait que je ne pensais plus qu’à cela moi aussi jusqu’à en faire une overdose et que je finisse par renier l’hygiénisme et la physiologie. Comprendre le fonctionnement de notre corps, c’est passionnant et même essentiel mais pas quand cela devient une obsession qui te pourrit la vie. Ce renoncement n’a pas duré longtemps, quelques heures, quelques jours tout au plus où je ne voulais plus en entendre parler. Besoin d’une pause.
Je me suis déconnectée de la matière, enfermée dans ma chambre, calfeutrée sous ma couette je suis passée de l’autre côté, dans le monde du subtil et m’y suis plonger entièrement. J’ai arrêté de manger, la bouffe me dégoutait. Cela m’a permis de me recentrer et de me faire prendre conscience que je dois trouver un équilibre entre les deux et que renier l’un ou l’autre ne m’est en rien bénéfique. Une série d’événements s’est alors enchainée, des rêves prémonitoires troublants, la rencontre d’un ami virtuel de plusieurs années et l’opportunité future de participer à des activités que je recherche, en lien avec le subtil.
Côté ménage & quotidien, je ne me prends plus la tête. C’est un peu le bordel à l’appart mais je m’en fiche (Rien à foutre : L’ultime voie spirituelle, vous connaissez ce livre ? Il m’a l’air sympa !). Je lâche prise malgré mes difficultés à répondre à mes besoins dans un contexte qui ne m’est pas favorable. Heureusement, je me suis crée mon petit sanctuaire personnel au sein de ma chambre que j’aménage petit à petit.
Financièrement, j’ai passé un mois difficile où l’abondance fut bloquée. J’ai commencé le mois avec une galère qui m’a privé de 429 euros, soit quasiment la valeur de mon RSA. Un problème que je n’ai pas su régler par manque de preuves et par mes difficultés personnelles qui font que je n’arrive pas gérer certaines situations, comme celle de devoir passer un coup de téléphone par exemple. Je m’en suis voulue de ne pas être capable d’affronter la situation, me demandant pourquoi je me retrouvais une fois de plus dans la galère alors que je commençais à voir le bout du tunnel, je venais même de me faire un très beau cadeau, l’achat d’Igor, mon appareil photo – à ce propos, je me languis du jour où Igor et moi feront des clichés aussi magnifiques que celui illustrant cet article.
Finalement j’ai renoncé et j’ai accepté la perte de cet argent. J’ai passé un mois à puiser par-ci, par-là pour m’acheter à manger tout essayant de garder confiance en l’avenir.
Hier, je repensais à cette perte d’argent et me disais qu’un jour ça se règlerait tout seul, qui sait… ou pas. Bref, pas d’autre choix que de lâcher prise. Le soir même, mes 429 euros étaient de retour sur mon compte, au bout d’un mois. Heureuse et soulagée.
Je sais que j’ai un problème avec l’argent et qu’il me faut me délester de mes vieilles croyances. La vie de mon coloc, bien que démesurée à mon sens, m’aide à percevoir les choses d’un autre point de vue. Ce que j’obtiens en des mois, il l’a en un claquement de doigt de par son entourage sécurisant. Ce n’est pas une critique, juste une constatation.
Ca me fait bizarre ce quotidien ou valse l’argent de tous les côtés. J’ai toujours vu mes parents en grande difficulté financière, petite il m’arrivait plus souvent de prêter mon argent à ma mère que d’en recevoir. Drôle de situation… J’ai reçu beaucoup d’amour de par ma mère ainsi qu’une grande ouverture à la vie et spirituelle mais matériellement ce fut le néant total. Je me suis toujours débrouillée toute seule pour obtenir ce dont j’avais besoin. Et si je compare avec mon coloc, je me rends compte que nous avons vécu les deux extrêmes et que chacun de ses deux contextes a ses avantages et ses défauts.
Je suis persuadée que cette sur-abondance est un frein à sa guérison. Le fait d’avoir tout à disposition ne le pousse pas à se tourner vers lui-même, à puiser au fin fond de ses ressources intérieures, ni à profiter pleinement ce dont la vie lui offre. Je le sens clairement dans son quotidien et dans son approche de la vie. De mon côté, je suis freinée d’une par le stress engendré, par la peur qui me submerge lorsque mon porte-monnaie est vide. Je n’ai pas maman, papa comme issue de secours, je n’ai rien d’autre que ma foi, le lâcher prise, la confiance. Et d’autre part parce que j’ai comme l’impression d’avancer à deux à l’heure… Un juste milieu entre nos deux mondes serait parfait. J’ai des choses à apprendre de cette situation, sans aucun doute et j’y travaille, croyez-moi
2 juin 2015…
Parlons de santé, puisque c’est tout de même le but de cette catégorie d’articles. Si je remonte quelques mois en arrière, j’étais tellement épuisée cognitivement que je n’étais plus capable de lire un livre, d’écouter une vidéo sans faire de multiples pauses, de rédiger un article. J’avais perdu toute concentration et je n’arrivais plus à traiter les informations que recevait mon cerveau. Je suis encore loin d’avoir retrouvée toutes mes capacités intellectuelles mais il y a une nette amélioration. Je réécoute enfin des vidéos autres que celles de Thierry, parfois un film. Je me suis remise doucement à la lecture et à l’écriture. J’arrive mieux à gérer mon quotidien sans ce brouillard dans ma tête, ce découragement permanent. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration : mon alimentation qui évolue jour après jour, le repos même si mon rythme de sommeil n’est pas le plus physiologique et les mélanges de plantes que je prends depuis plusieurs semaines.
Je commence à être quelque peu embêtée par les « allergies saisonnières ». Crises d’éternuements, mucus dans les yeux, le nez, la gorge, une petite gène respiratoire mais c’est relativement supportable à côté de ce que j’ai pu vivre par le passé. Que du positif.
Hier, lundi premier juin, j’ai entamé un défi de 21 jours dans lequel j’épure mon alimentation (quoi encore ?!! ). Suite à cette récente vidéo de Thierry sur les intestins – c’est décidément un sujet qui me passionne – et par ma propre expérience personnelle, je comprends de mieux en mieux ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps. Mon fameux jus de chou consommé lors de la cure de jus a révélé la présence en masse de bactéries dans mes intestins. Pour ceux et celles qui n’ont pas suivie l’histoire, je m’étais préparée un bon litre de pomme / chou rouge. S’en étaient suivis plusieurs jours de crises de gaz et de renvois d’une dizaine de minutes toutes les deux heures environ, je pouvais plus m’arrêter. Une nuit, je me suis sentie très mal avec des douleurs au ventre, au point de me demander s’il ne fallait pas que j’appelle à l’aide. J’étais seule cette nuit là et j’avoue avoir eu peur. Jamais il ne m’était arrivé un truc pareil. Les désagrements étaient la réaction du souffre contenu dans le chou au contact des bactéries, révélant du coup la présence de bactéries dans l’intestin grêle.
Ces bactéries ne sont pas pathogènes, c’est à dire qu’elles ne sont pas dangereuses. Elles se trouvent habituellement dans le colon mais pour plusieurs raisons elles remontent dans le grêle, là où elles ne devraient pas s’y trouver, empêchant le bon fonctionnement de celui-ci, de l’absorbtion, de l’assimilation. Tout est merveilleusement bien expliqué dans la vidéo avec plein de détails, je vous laisse l’écouter.
Mon alimentation actuelle bien qu’étant faite de 90% de fruits et légumes n’aide pas à éradiquer les bactéries qui se nourrissent de ce que nous ingérons, particulièrement les sucres complexes, les céréales et les amidons. Jusqu’à présent, je mangeais encore régulièrement des pommes de terre bien que délaissées au profit de patates douces (qui contiennent également des amidons), de bananes pas suffisamment mûres et de temps en temps de céréales sans gluten. Du miel pour ces bactéries. L’un des premiers principes à appliquer, c’est de les affamer en favorisant les aliments qui sont assimilés le plus tôt possible, soit dans la partie haute de l’intestin grêle. Plus vite ils seront digérés, moins ils profiteront aux bactéries. On se tournera donc principalement vers des sucres simples, soit des fruits aqueux et acides. Donc adieu céréales, pommes de terre, patates douces et bananes pour le moment (la banane est un fruits semi-complexe qui doit se consommer très mûres, or la texture me pause problème, je préfère donc m’en passer). Les légumes crus me sont encore difficiles à digérer, c’est pourquoi je privilégie les jus et le cuit vapeur.
Mais l’alimentation à elle seule ne suffit pas. Une fois ces bactéries installées, il faut les déloger. Pour se faire, Thierry propose quelques plantes antifongiques spécifiques : l’allicine (substance contenue dans l’ail), la berbérine, l’huile essentielle d’origan, le neem et la cannelle de Ceylan et d’alterner les cures de ses plantes. Je vais en premier lieu opter pour ce que j’ai disposition, soit la cannelle et l’ail. Enfin, le mélange de plantes balai intestinal et les lavements restent essentiels en cas de faiblesse du péristaltisme pour éviter toute stagnation.
Passionnant non ?
J’entame donc un nouveau « programme » sur 21 jours – et certainement plus mais parait-il qu’il faut 21 jours au corps pour intégrer une nouvelle habitude – avec modification de mon alimentation, de mon hygiène de vie ainsi que l’ajout de quelques plantes.
Je m’arrête là pour aujourd’hui.
A bientôt et merci pour vos messages d’encouragements, c’est toujours un plaisir de les lire ! <3
Alors? Est-ce que tes cures dantibiotiques naturels ont fonctionné?
Bonjour Nathalie,
J’ai suivi mon régime tout le mois de juin avec cure de cannelle et d’ail + alimentation sans sucre complexe et j’ai vu la différence sur mes intestins. Beaucoup moins de gaz etc… Malheureusement je me suis un peu lâchée durant les vacances et les symptômes sont revenus. Il faut que je me booste pour reprendre mes bonnes habitudes. Pas toujours facile le chemin de la régénération 😉