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Trois mois après… #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

Trois mois après… Trois moi que j’ai rejoint la ville de Lyon dans le but d’y vivre une nouvelle expérience. De retour chez moi dans la Meuse pour une semaine, c’est le moment propice pour prendre du recul et faire le point sur ma vie actuelle.

L’expérience de la colocation n’est pas aussi facile que je le pensais. Mon coloc a de lourds soucis de santé, et je ne vois peu d’améliorations malgré un contexte de vie différent. Toute fois, la situation ne me semble pas pire qu’avant non plus. Disons que ça stagne. Il y a encore trop de paramètres négatifs, d’éléments perturbateurs qui entrent en jeu dans sa vie, à mon avis. Est-ce trop tôt pour constater ? Faut-il encore laisser passer du temps pour permettre aux choses d’évoluer ? Trois mois c’est peu en définitive.

De mon côté, je m’acclimate doucement à la ville. Dans mon premier article, j’étais en quête d’un lieu pour me ressourcer mais là où je suis il n’y a pas grand chose à voir, à part des gratte-ciels. Je n’avais pas ma carte de transport et quelques difficultés à acheter des billets de métro. Les choses ont bien évolué de ce côté même si je n’ai toujours pas ma carte, les promenades en ville sont désormais l’une de mes priorités tellement elles me font du bien. Le coeur de la ville regorge de coins et recoins à explorer. J’aime particulièrement les pierres, les églises, les ruines, tous ces lieux dont la mémoire est ancrée. J’aime ressentir et écouter ce qu’ils ont à me dire. J’apprécie beaucoup l’art et l’architecture – sans rien n’y connaître – et tout ce qui est insolite, sort de l’ordinaire pour le plaisir de regarder, d’observer, de m’émerveiller. J’ai d’ailleurs le projet d’investir d’ici peu dans un bon appareil photo pour m’adonner à l’art de la photographie, ce dont je rêve depuis longtemps. Parfois, je joue à faire une marche de vision. La ville devient alors mon grand terrain de jeu. J’aime la ville, j’aime m’imprégner de son histoire, de l’art et de son côté ésotérique mais je n’y passerai pas ma vie.

La nature me manque beaucoup et c’est pourquoi il me faut faire régulièrement des coupures et repartir chez moi dans la Meuse – bien que je ne me sente pas à ma place dans cette région, les vestiges de la guerre 14/18 sont très présents, je n’aime pas l’énergie qui y règne et qui est entretenue par « devoir de mémoire ». Je n’aime pas non plus le climat ni le fait d’être confrontée à mon passé. En fait, s’il n’y avait pas ma mère, mes chats et ma meilleure amie je crois que ça ne me dérangerait pas de ne plus y mettre les pieds. Malgré tout, la nature est très présente, propice au ressourcement. Au calme, loin de mon quotidien, je prends du recul sur la situation et accueille de nouvelles idées, des solutions pour nous faciliter la vie et poursuivre l’expérience de la colocation.

Ce n’est pas facile de tout gérer. Le quotidien de mon coloc est orchestré par la maladie et les différents protocoles qu’il met en place, ne laissant peu ou pas de place au plaisir et à l’imprévu. De mon côté je ne sais faire autrement que de vivre au jour le jour, au ressenti où il m’est difficile de programmer, planifier quoique ce soit. Autant je peux avoir des routines dans des actions bien précises telles que certaines tâches quotidiennes, autant je peux être très imprévisible et me décider d’un seul coup à faire quelque chose, à partir quelque part parce que je sens que c’est le moment d’y aller. J’avoue que pour celui qui est en face de moi, il n’est pas toujours évident de me suivre.

Paradoxalement, je me repose beaucoup plus depuis que je suis à Lyon. Je me suis alignée sur le rythme de sommeil de mon coloc bien que me couchant un peu plus tard que lui, je ne joue plus à la noctambule toutes les nuits – sauf en cas de pleine lune – et je me lève plus tôt. Malgré cela, je sens que j’ai besoin de beaucoup d’heures de sommeil et j’ai vite fait de m’épuiser nerveusement. Comme la plupart d’entre-nous, j’ai le système glandulaire HS et il faudra encore du temps, du repos, du soleil… pour le régénérer. Auparavant, je me maintenais en éveil à coups de stimulants. Pour certains ce sera la café, pour moi c’était le chocolat. Toutes les nuits, j’avais besoin de mon chocolat chaud en guise de goûter nocturne en plus du goûter de 4h. Depuis que j’ai stoppé tout stimulant quotidien, je sens à quel point je suis profondément fatiguée. Je ne parle pas d’une bonne fatigue physique, celle où on s’endort à peine la tête posée sur l’oreiller. Cette fatigue qui, satisfait de ta journée, te pousse agréablement dans les bras de morphée. Non, moi je parle de cette fatigue nerveuse, celle qui t’empêche de fermer l’œil malgré la sensation d’épuisement, celle qui te met à plat sans même avoir fait d’effort, celle qui fait que tu ne supportes rien, ni les bruits, ni les mouvements autour de toi, celle qui te fait cogiter des heures avant de tomber dans le sommeil et qui te laisse sans énergie au réveil.

Les périodes où je me sens bien et où je suis en forme physiquement et nerveusement, j’arrive à gérer le quotidien sans trop de difficulté, soit le ménage, les courses, mes repas, mes différentes activités en parallèle de celles de mon coloc. J’arrive par exemple à passer outre le fait qu’il cuisine de la viande, d’être confrontée aux odeurs et parfois à la vue des carcasses et du sang. C’est vraiment quelque chose qui n’est pas facile pour moi même si je sais que c’est pour sa santé. A l’époque où nous avons eu ce projet de colocation, il ne mangeait plus de produits animaux. Sans cette condition, je ne sais pas si j’aurais accepté la colocation. Depuis, il a intégré les bouillons de poule dans son alimentation, entre-autre. Même si je respecte totalement son choix, lorsque je suis plus fatiguée, plus sensible, pas au mieux de ma forme, j’en arrive à avoir la nausée et crée des blocages à l’intérieur de moi. C’est également cela qui m’empêche de lui proposer plus souvent mes services pour l’aider à préparer ses repas et parfois aussi de nettoyer la cuisine. Il suffit d’un grain de sable – moment de faiblesse, imprévu, souci d’argent – pour que le quotidien devienne vite ingérable, que je me sente dépassée, et que je me réfugie dans ma bulle pour n’en sortir qu’au bout de plusieurs jours.

Je ne suis pas quelqu’un de maniaque, loin de là au contraire…. mais j’aime tout de même que les lieux soient propres, agréables à regarder, qu’on est l’envie d’y vivre, qu’on s’y sente bien. De plus, en bonne Balance que je suis, le beau, l’art, l’esthétique comptent beaucoup pour moi. En fait, je me rends compte que cela a une importance capitale. J’aime mettre une touche artistique, de beau dans tout ce que je fais, même si ça passe totalement inaperçu aux yeux de l’autre, je le fais avant tout pour moi parce que j’aime ça. J’aime lorsque les choses sont belles et harmonieuses. Tout objet est choisi autant pour son utilité que pour son apparence et sa qualité. J’aime les matières nobles, naturelles, j’adore le bois, je hais le plastique. Je suis également assez écolo, j’ai horreur du gaspillage et de tout ce qui est jetable. Ce qui est naturel chez moi, ne l’est pas chez mon coloc, ce qui n’est pas toujours évident à gérer pour moi. Sachant bien que ce n’est pas sa priorité, je pense qu’il me faut prendre les choses en main. Jusqu’à présent, je n’osais que très peu m’imposer, ne souhaitant davantage le perturber, lui qui a déjà assez à faire dans son quotidien. Mais pour moi, certains choses ne sont plus vivables et je vais devoir y remédier.

Jusqu’à maintenant, j’étais coincée par le manque d’argent. Je ne pouvais rien acheter, rien investir pour améliorer le quotidien, ne serait-ce que quelques objets comme des crochets pour pendre les torchons dans la cuisine, des produits naturels pour remplacer les produits d’entretien chimiques qui me provoquaient des allergies. Je n’aime pas non plus acheter n’importe quoi, n’importe où. Et l’un des premiers constats que j’ai fait en arrivant en ville : les 3/4 des magasins vendent de la merde, soit des gadgets qui ne servent à rien soit des trucs utiles certes mais jetables dès la première utilisation. Malgré l’abondance, trouver l’objet parfait n’est pas si aisé que ça en a l’air…. J’ai récemment eu une bonne rentrée d’argent qui m’a permis d’investir dans quelques achats utiles me permettant d’aménager la salle de bain et ma pièce à moi. Mais c’est loin d’être terminé et il me faut réfléchir à d’autres investissements facilitant mon quotidien et celui de mon coloc alliant utilité, qualité, beauté et respect de l’environnement.

Ce qu’il me faut mettre en place dans les semaines à venir :

– Trouver une meilleure organisation dans les tâches ménagères et aider mon coloc dans la gestion et dans la préparation de ses repas.

Le pauvre, je sens qu’il est dépassé par ses courses, par la gestion et la préparation de ses repas. Il y a beaucoup de gaspillage de son côté et beaucoup de son temps passe dans les préparations de ses repas. Jusqu’à présent, j’avais du mal à proposer mon aide, préférant qu’il me sollicite plutôt que de m’imposer mais je sens que je vais devoir m’impliquer d’office : l’aider à ranger ses courses, trier ses placards & frigo, vérifier ce qui est encore bon, l’aider à éplucher ses légumes et à préparer son manger – sauf pour ce qui est de la viande -, nettoyer, faire sa vaisselle lorsque je vois que cela est nécessaire. Une meilleure organisation au sein de la cuisine nous facilitera la vie à tous les deux.

Il me faut également mettre en place le tri sélectif. Jusqu’à présent, il n’est fait que partiellement. Sachant que ce sont des gestes tout simples à mettre en place, je vais faire en sorte que cela passe dans les habitudes quotidiennes et ainsi éviter que des pieds de cochon ne se retrouvent dans la poubelle jaune !

J’aimerais arriver à réduire les déchets. Mon coloc est un grand consommateur d’essuie-tout. Moi pas du tout fan de ce qui est jetable. Je souhaiterais aussi à terme trouver une solution pour recycler les épluchures…. mais bon, ce n’est pas prioritaire pour le moment, même si ça me titille fortement.

– Poursuivre l’aménagement de l’appartement et me créer un petit cocon douillé.

Faciliter le quotidien dans les pièces communes : cuisine, salle de bain, toilettes. Laver le tout une fois par semaine pour que ça reste toujours propre et agréable à vivre et continuer à trouver des solutions d’aménagement.

Je n’ai pas terminé de personnaliser ma chambre, et j’ai encore quelques achats à prévoir : des tentures pour mettre au mur, un coussin de yoga pour m’asseoir à mon bureau – ma table basse me servant de bureau. Peut-être également trouver un petit meuble bas pour ranger mes vêtements que je stocke jusqu’à présent dans des cartons de bananes. Ma chambre est minimaliste et je me plais ainsi mais il manque encore deux ou trois petites choses pour qu’elle soit parfaitement fonctionnelle.

Il faudrait également apporter une touche de gaieté dans l’appartement. L’ambiance est assez triste je trouve. Pourquoi ne pas mettre un fond de musique zen, des mantras, y mettre un peu de couleurs….. je n’ai pas encore réfléchi à cela mais je vais le faire.

– Repartir une fois par mois dans la Meuse.

Les coupures sont importantes. Ma mère étant venue me rendre visite au mois de mars, je n’étais pas repartie depuis février, soit deux mois. Deux mois privée de nature, deux mois sans rouler sur une route de campagne à travers les champs et les forêts. C’est en prenant le train et en découvrant les paysages que je me suis rendue compte que j’avais loupé l’éveil de la nature que nous offre la saison du printemps.

Pour maintenir une bonne énergie, il est donc primordial que je quitte la grande ville une fois par mois pour me ressourcer, prendre du recul et faire le point.

– M’adonner à des activités que j’aime.

Je me sens actuellement trop fatiguée pour m’adonner à ma principale passion : les sciences et arts occultes. Je pratique le Tarot mais cela me demande beaucoup d’énergie et je ne me sens plus apte à proposer mes services pour le moment. Je mets de côté pour un temps et me consacre à ma régénération. Malgré tout, je ne peux complètement fermer la porte à ces domaines qui font partie de mon quotidien. Je les maintiens à distance le temps de retrouver une bonne santé sans quoi je risque d’y plonger cœur et âme, et de négliger le corps et la matière comme j’ai pu le faire auparavant. Pour s’adonner à de telles activités, je pense qu’il faut savoir maintenir un bon ancrage et une bonne forme physique sans quoi il est facile de se perdre.

Il faut tout de même que je consacre du temps pour faire des choses que j’aime et pour prendre soin de moi. Avant tout, faire des pauses lectures et méditation dans la journée. Je suis actuellement en train de lire un roman « Les dieux voyagent toujours incognito » , ça faisait super longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de lire un roman, soit un livre qui soit autre qu’un livre pratique ou d’enseignement, un livre permettant de s’évader, sans se prendre la tête. Oui, faut que je me remette à lire des romans !

Comme dit plus haut, j’aimerais me lancer dans la photographie et je voudrais aussi me mettre au sport ! Deux activités qui me permettront de me défouler et de me déconnecter du quotidien. La photo pour le côté artistique, le fait d’aimer jouer avec les matières, les couleurs et le sport parce que j’ai grand besoin de fatigue physique et parce que je veux remodeler mon corps.

En bref :

– Aider mon coloc dans ses tâches quotidiennes
– Imposer davantage ma manière de vivre (écologie, qualité de vie….)
– Continuer d’aménager l’appartement et le maintenir toujours propre
– Faire entrer la joie
– Aménager et décorer ma chambre
– Me ressourcer une fois par mois en Meuse
– Lire et méditer
– Acheter un appareil photo
– Me mettre au sport

Tout est désormais plus clair dans ma tête. Je suis arrivée en Meuse la semaine dernière, fatiguée, les traits tirés, ne pouvant plus rien avaler sans avoir la nausée. J’ai mis quelques jours à récupérer mon énergie. Un gros fou rire m’a permis de me dénouer – imaginez que vous êtes à un concert, dans une église. Au lieu de vous mêler à la foule, vous vous trouvez un coin tranquille, sur le côté, au premières loges. Vous êtes dans l’ombre mais vous avez une vue directe sur la scène. Derrière vous, des statues : Jeanne d’Arc, la Vierge Marie, en face de vous, l’Archange Michaël. Tout à coup, une pensée vous vient à l’esprit…. mais les statues, elles en pensent quoi de ce qu’il se passe sous leurs yeux ? Sont-elles ravies ? Importunées ? Jeanne d’Arc et Marie, la main sur le coeur semblent être émues et reconnaissantes de ce spectacle. Un peu plus loin, une statue lève une baguette. Se prend-elle pour le chef d’orchestre ? Deux anges admirent la scène. Quant à l’archange Mickaël, il n’écoute que d’une oreille, trop occupé à maîtriser son dragon. Mon délire s’est terminé par un fou rire interminable….. Le soir même, je n’avais plus de nausées et je retrouvais l’appétit. L’humour, la dérision, les délires, la joie….. c’est cela aussi qu’il manque à l’appart.

Je repars demain, avec de nouvelles idées en tête qui j’espère permettront de bousculer et de faire avancer notre « colocation régénère »….. On y croit !

À la prochaine ! 

Le bilan #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

​On se retrouve aujourd’hui pour le bilan de la cure de jus dont « l’après » ne fût pas de tout repos. Cette pause alimentaire, j’en ressentais le besoin. J’étais tombée dans une routine alimentaire qui ne me convenait plus mais que je perpétuais par automatisme et par sécurité.

L’autiste Asperger a des rituels, en changer est source de stress.

​ Voyez-vous par exemple, je mange tous les jours dans les mêmes contenants, avec les mêmes couverts, en changer nécessite un temps d’adaptation des sensations, du toucher, des bruits…. – d’ailleurs, j’utilise actuellement des récipients en bambou, j’aime la texture et le bruit est très doux. 

Si c’est moi qui suis dans la demande d’un changement, ça ne pose pas de soucis puisque je m’attends à vivre une expérience nouvelle. Or, lorsque cela m’est imposé sans en avoir été préalablement avertie cela devient davantage problématique et source ponctuelle de stress. Je me rends compte que mon alimentation a toujours été faite de routines prenant souvent le dessus sur mes ressentis même lorsque j’écoute consciemment mon corps.

Cette cure de jus représentait donc une nouvelle aventure choisie, un moyen de couper avec les habitudes du quotidien et de découvrir autre chose qui pourrait éventuellement mieux me convenir.

Un gain de temps et d’énergie

La cure en elle-même s’est relativement bien passée. J’ai pu rassembler les ingrédients nécessaires et je me suis facilement habituée à cette nouvelle routine qui demande très peu d’effort, ce que j’ai beaucoup apprécié. Chaque matin, je préparais le jus de la journée et pouvais consacrer le reste de mon temps à d’autres activités. J’ai apprécié cette sensation de longues journées sans être interrompue par la confection du repas, la vaisselle etc…. J’ai ressenti beaucoup d’énergie en alternance avec des moments de fortes détox comme vous avez pu le lire dans mes articles précédents.

Une nouvelle étape de franchie

J’ai l’impression d’avoir franchie une nouvelle étape en m’étant sevrée des aliments sucrés et excitant tels que les chocolats, les dattes, les chips de bananes que je consomme essentiellement dans les moments de troubles, de stress, de perturbation émotionnelle. Il en est de même avec les pommes de terre et autres aliments « lourds » que je mange dans le but de me remplir, de combler un vide. C’est une manière d’anesthésier mon cerveau, d’éviter de me retrouver face à moi-même, le corps étant occupé à digérer, il n’y a alors beaucoup moins de place à la réflexion. Ces remarques, il y a longtemps que je me les suis faites, seulement jusqu’à maintenant je ne me sentais pas suffisamment solide pour y faire face. Mon état actuel de régénération me le permet, enfin.

Je suis d’ailleurs en train de lire un livre pdf que je vous recommande : Se nourrir en conscience de Gabriel Cousens, plus de 600 pages pour un prix dérisoire. Je n’en suis qu’au début et outre les explications sur l’alimentation vivante, j’apprécie le coté spirituel de l’auteur qui nous fait prendre conscience de notre rapport à l’alimentation sur un plan spirituel et énergétique.

​Les jus de fruits et de légumes frais – Norman Walker

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

La clarté de l’esprit

J’ai été surprise par la clarté de mon cerveau qui a tendance à s’embrouiller très vite. Les ressentis et la capacité à se connecter à mon moi profond et à l’astral ont été intensifiés. Ainsi, tout comme je l’avais déjà constaté lors de mon jeûne aux jus et à l’eau en septembre, je me suis à nouveau retrouvée involontairement face à des phénomènes de clairvoyance, captant des informations qui ne m’appartiennent pas. Je sais que ces capacités sommeillent en moi et ces expériences me confirment que le réveil de mes capacités iront de pair avec la régénération de mon corps et de mon esprit.

La perte de poids

J’ai perdu tous les kilos que j’avais réussi à gagner ces dernières semaines mais je n’ai pas franchi la barre des 50 contrairement au jeune de septembre ou j’étais tombée à 47 (pour 1m79). J’ai donc perdu un peu plus de 3 kg pendant la cure. Ces kilos, je pensais les reprendre rapidement mais la suite de l’aventure ne s’est pas passée comme je l’imaginais ^_^

La reprise

J’ai repris une alimentation solide deux jours avant la fin de la cure de jus, à raison d’un petit repas léger le soir tout simplement parce qu’il y a certaines choses que je n’arrivais pas à gérer émotionnellement et que j’avais ce besoin de me remplir, mais aussi de trouver du plaisir dans quelque chose d’extérieur à moi. Jusque là ça va et au final ça ne modifie en rien mon expérience. C’est après que cela s’est corsé !

Les effets du jus de chou sur mon corps

Vous vous souvenez de mon dernier jour de cure ? N’ayant pas les ingrédients pour faire le jus sauvage, j’avais opté pour le fameux jus de chou rouge et pommes. Consciente que ce jus n’allait pas forcément me plaire, déjà de par sa couleur. Si le violet est l’une des couleurs que j’affectionne le plus, je l’apprécie beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’aliment. La betterave, le chou rouge… ne m’attirent pas. J’ai malgré tout choisi d’en faire l’expérience. J’ai modifié quelque peu la recette en ne mettant qu’un demi chou pour 3 pommes. Les premières gorgées n’étaient pas mauvaises mais j’aurais pu – aurais dû – me contenter d’un verre. En ayant fait les trois quart d’un litre et ayant horreur de gaspiller, je l’ai bu jusqu’au bout malgré qu’au fil de la journée, il commençait à me donner la nausée. Je ne me suis pas écoutée, je me suis forcée.

A la fin de la journée, j’ai eu des crampes dans le ventre et la nausée. Je me souviens alors des dires de Thierry comme quoi le chou est riche en soufre. Et voici ce que j’ai trouvé : « La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Mais qu’est-ce qui m’arrive ?!

Le lendemain je ne me sens pas bien, je mets cela sur le compte de mes règles qui se sont déclenchées avec trois jours d’avance et ce, sans aucun syndrome prémenstruel qui me fait tant souffrir habituellement. Je crois que c’est la première fois que je ne ressens ni mal de tête, ni mal de ventre, ni effondrement émotionnel les jours précédents. Mes règles sont peu abondantes et s’écoulent naturellement dans les toilettes (continence des règles). Elles vont durer trois jours. Un point très très positif qui me donnerait presque l’envie de jeuner trois jours chaque mois avant l’arrivée de celles-ci. Bref. Revenons au sujet initial, les crampes dans le ventre, la nausée… je suis dégoutée des jus, j’ai encore le goût de celui de la veille dans la bouche, j’ai des gaz et des renvois.

La continence des règles

(Cliquer sur l’image pour accéder à l’article)

Cela va se poursuivre et s’intensifier les jours suivants, je m’excuse par avance pour les détails mais je n’ai jamais eu un truc pareil ! Des crises de renvois comme si je venais de boire des litres et des litres de coca ou autres boissons gazeuses avec comme une odeur de souffre s’en dégageant (ce qui me fait dire que c’est le fameux chou). J’ai passé deux nuits atroces à me réveiller toutes les deux heures pour supporter ces crises ainsi que de terribles maux de tête. Je ne pouvais plus rien avaler sans avoir ses crampes au ventre, renvois et gaz. Du coup, j’ai jeûné et je n’ai pas quitté mon lit durant plusieurs heures avant de pouvoir faire un lavement.

Présence de bactérie dans les intestins :

Le chou a révélé la présence de bactéries dans les intestins. Rien d’étonnant. Cependant, réagit-il ainsi avec les mauvaises bactéries seulement ou toutes en général ? J’imagine qu’un intestin propre et reconstruit ne connait pas ce genre de désagrément. Ces manifestations constituent une preuve de plus d’une dysbiose intestinale. La question que je me pose alors est la suivante : est-ce que l’expérience du jus de chou m’a été bénéfique ? Ai-je vécu un grand nettoyage ? Il est trop tôt pour en tirer des conclusions.

Nous sommes aujourd’hui dimanche, soit une semaine après l’ingestion de ce fameux jus, je me sens encore un peu patraque. J’arrive à remanger mais en petites quantités et presque uniquement des fruits, je suis dégoutée des légumes et des jus. J’ai des envies de mangues, de kiwis, de poires et d’anones. 

Après la reprise

De plus, n’ayant plus aucune routine alimentaire, je suis actuellement perdue dans mon quotidien, je ne sais plus ce que je dois faire, ni quand, ni comment, ce que je dois acheter, préparer, je n’arrive plus gérer ma réserve alimentaire (fruits et légumes qui pourrissent sans que je n’arrive à gérer les priorités alors que je gère parfaitement habituellement), la vaisselle sale qui reste en plan dans ma chambre etc. c’est le trou noir, le vide total. Et même mon coloc s’étonne de ne pas me voir faire à manger. Je n’y arrive plus. Je suis bloquée n’ayant pas imaginer un tel scénario pour ma reprise alimentaire.

Alors je mets ceci de côté pour le moment, le temps de retrouver un esprit clair et je me concentre sur d’autres priorités. Avant, cela m’aurait complètement paniquée. Maintenant, j’arrive à me dire que ce n’est qu’un état passager, que ce n’est pas grave si je fais n’importe quoi durant quelques jours, ce n’est pas définitif. L’alimentation n’est pas quelque chose de facile à gérer en temps normal mais elle l’est encore moins avec des troubles autistiques.

Si j’ai pu retirer des bienfaits durant ma semaine de cure de jus, je ne peux en dire autant de l’après. Cela dit, ça reste une expérience intéressante et enrichissante m’ayant permis de partir en terre inconnue à l’intérieur de moi-même.

Si vous avez des expériences à me faire partager, les commentaires sont ouverts !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Jour 7 : La reprise avant l’heure # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 12 avril 

Détox et drôle d’envies !

11h30 : levée après une jolie nuit de détox avec état grippal : courbatures, frissons, pieds gelés, douleurs dans la tête, raideur dans la nuque, léger mal de gorge, nausée, la tête qui tourne… Tant de symptômes que je n’avais pas connus depuis si longtemps. Wahou ça fait bizarre. Donc aujourd’hui, je vais y aller tranquille. Et puis il fait un temps magnifique, c’est le moment propice pour se reposer et lézarder au soleil.

Hier soir dans mon lit tout en ressentant les symptômes de détox, j’avais envie de produits gras tel que l’huile et le beurre de coco et jaunes d’oeufs. Je crois que ça m’a manqué durant cette semaine de jus.

Olala ! Voilà que j’y repense… j’ai aussi eu une envie de coquillette au gruyère ! Ah ah ! C’est vraiment étrange cette soudaine obsession pour les coquillettes alors que je n’en ai pas mangé depuis très très longtemps. Du temps où je mangeais encore des pâtes sans gluten, ce n’était jamais des coquillettes. C’est drôle tout cela. Est-ce une réminiscence, un vieux souvenir qui refait surface à cause de la détox ?

12h50 : 20 minutes de bd avec de l’eau bien fraiche en écoutant la vidéo du jour. J’en avais vraiment besoin.

Poids : 50,3 kilos

Le jus du jour et… coïncidence ?

14h45 : Préparation du jus du jour. N’ayant pas accès aux plantes sauvages de la recette initiale, j’ai opté pour un autre jus soit 1/2 chou rouge + 3 pommes. Trop bon ce jus et en plus il est tout violet, ma couleur préférée ! Mais un peu fort, ça pique.

Je viens d’avoir ma maman téléphone, je lui ai raconté mon envie de coquillette et tenez-vous bien, elle me dit avoir été manger chez une petite mamie du quartier la veille au soir qui voulait lui faire des pâtes. Exceptionnellement, elle a dit oui (elle ne mange plus de pâtes). Elle avait le choix entre trois sortes de pâtes et devinez donc lesquelles elles a choisies ? Les coquillettes bien sûr ! Cette histoire me laisse perplexe tout de même. Il m’arrive très souvent de vivre ce genre de chose avec mes proches, de capter des infos, des ressentis, des sensations, des images qui ne m’appartiennent pas. Cette envie de coquillette que je pensais être un phénomène de détox serait donc une information que j’ai capté ou une pure coïncidence ?

16h30 : j’avais prévu d’aller faire une lessive à la laverie de ce que je peux difficilement laver à la main mais je n’y arrive pas. Ce fait des jours et des jours que je repousse et je me sens toujours pas capable d’y aller. Je n’arrive à sortir que pour les courses et encore. Il y a des périodes comme ça et ça ne sert à rien de se forcer, pire, car si ça se passe mal, je risque de bloquer pour fort longtemps. Donc, je vais repousser et m’occuper de mon chez moi et lézarder sur le balcon.

Mon ventre fait des bruits bizarres…

17h30 : je termine mon jus et j’ai super mal au ventre. Je crois que c’est à cause du chou riche en souffre. Ca fait des bruits bizarres dans mon ventre…

« La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Ok… donc c’est bien ça.

18h30 : Salade verte avec poivron, radis noir, chou vert, courgette et quelques olives et deux oeufs à la coque. Quel plaisir de reprendre une alimentation solide. C’est comme après un jeûne, le corps étant nettoyé, le ressenti est totalement différent avec cette impression de n’avoir jamais rien mangé d’aussi bon. J’adore cette sensation de reprise alimentaire après chacune de mes diètes, c’est toujours un moment extraordinaire.

20h00 : je termine cette dernière journée de cure de jus – qui se termine avant l’heure – avec des fruits à la croque, bananes et poires biens mûres et sucrées. Je n’ai même pas envie de chocolat, tout comme je n’ai pas ressenti le besoin de m’alourdir avec des pommes de terre comme c’était le cas avant. J’ai envie de poursuivre en restant sur un maximum de cru et voir ce que cela donne. Je vous ferai par du bilan de cette expérience d’ici quelques jours.

Je vous remercie de m’avoir suivie dans cette cure de jus dont la reprise fût un peu plus tôt que prévue et vous dis à bientôt !

Le suite et fin par ici : Le bilan.

Jour 6 : banale journée du samedi…. # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 11 avril :

Le retour de la joie et de l’énergie

10h30 : Levée après avoir tourné une heure dans mon lit. Encore des rêves bizarres et un mal de tête qui s’est envolé à mon réveil. Malgré ces symptômes physiques, je ressens une grande joie et une envie d’aller de l’avant.

50,6 kg : rhaaaaa j’ai perdu tous les kilos que j’avais gagnés ces dernières semaines ! Mais je ne m’inquiète pas, ils vont revenir très vite.

Vous avez écouté la vidéo du jour ? Je l’écoute en faisant ma séance de bain dérivatif et vous invite à le faire si ce n’est pas déjà fait. Les vidéos de Thierry sont une mine d’informations où chacun peut y trouver des réponses à ses questions ou du moins des pistes de réflexion quelques soient ses soucis de santé. Il nous propose aujourd’hui un jus visant à améliorer la vue et la fatigue oculaire. Au menu : carottes, endives, orange (que je vais remplacer par une pomme car l’orange n’est pas conseillé pour les personnes dévitalisées ), myrtille et un peu de persil.

​En passant, je vous recommande le livre de Norman Walker dans lequel vous y puiserez de nombreux conseils et recettes : Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits.

Les courses

13h13 : Je commence à avoir faim mais je ne peux pas faire mon jus, je n’ai plus rien et le papa de mon co-loc nous emmène faire les courses à 14h. Ce sera donc psyllium et tisane en attendant. Le jour des courses est toujours fatiguant entre le voyage en voiture, les magasins… j’ai souvent besoin de décompresser au retour en allant marcher.

16h00 : revenue des courses. Emotionnellement déstabilisée pour des raisons personnelles que je n’évoquerai pas ici, j’ai craqué pour 5 bananes. Pourquoi des bananes ? Parce que c’est lourd, parce que ça comble un vide non pas physique mais émotionnel et c’est toujours mieux que de craquer sur du chocolat…. non ?

Pour une fois, je m’en suis tenue au strict nécessaire mise à part quelques noix de cajou pour un futur fauxmage. Des fruits, des légumes, pas de pomme de terre (que je consommais encore beaucoup, la pomme de terre contenant des amidons, ce n’est pas top pour l’intestin) et je vais essayer de manger davantage cru, favoriser les mono-repas pour une meilleure digestion et puis m’adonner à quelques nouvelles recettes.

Du coup, je garde mon jus pour ce soir. Je vais aller voir au magasin de bricolage, j’ai quelques petites choses à y regarder pour continuer mon installation parce que se sentir bien dans son environnement est primordial et après deux mois d’emménagement je ne suis pas encore au top. Seulement, je suis assez exigeante dans mes achats…

Le jus du jour : 

6 carottes
2 endives
1 pomme (à la place de l’orange)
Une poignée de myrtille
Quelques branches de persil
Gingembre – curcuma

Choix de l’extracteur

18h00 : je termine de faire le jus du jour, céleri pour Nico, carottes-endives-pommes-myrtille-curcuma-gingembre et persil pour moi… étonnant le mélange entre l’amertume de l’endive et le sucré de la carotte. C’est bon.

Mon co-loc possède deux extracteurs de jus : l’oméga chromé horizontal (je l’utilise aussi chez ma maman) et le Gteen Star (cf photo). Ce dernier donne plus de rendement mais demande plus de temps tant dans la préparation des jus que dans le nettoyage. Et il est vrai que lorsqu’on a un petit budget alimentaire, le peu de rendement en plus, ça compte.

22h00 : la journée se termine. Demain je ne pourrai pas faire le jus du jour avec les plantes sauvages, n’ayant pas les ingrédients nécessaires. Alors j’en choisirai un autre. Et puis je pense que je reprendrai une alimentation solide au cours de l’après-midi.

Bon week-end et à demain !

La suite : Jour 7 : la reprise avant l’heure

Jour 5 : Détox émotionnelle et mini-craquage #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 10 avril.

9h30 : Réveil en nausée. J’ai fait des rêves bizarres dans lequel j’achetais des bonbons bien chimiques et gélatineux puis je tombais sur des chocolats, un escargot en chocolat blanc fourré de praline et des petits St-Nicolas en chocolat au lait. L’escargot était dégueu et n’avait pas le gout du chocolat, le reste je n’ai pas gouté. J’étais partie en Bretagne il me semble et je me perdais dans les villages.

Détox émotionnelle

J’ai la nausée et j’ai mal à la tête. Et de plus, il fallait que cela tombe le jour où mon co-loc prépare son bouillon de poule. Entre les odeurs et les trois gros os qui trainent dans le couloir, posés à même le sol, je ne sais pas comment je vais gérer tout cela.

Il ne pense pas toujours à les mettre or de ma vue… Bref, je sens que cette journée va être dure. Déjà, je vais faire un lavement.

Poids : 51,1 ben ça va ! très peu baissé par rapport à hier, ça se stabilise on dirait.

13h30 : le lavement m’a complètement secouée. Donc repos et pas de bain dérivatif. Du moins pas pour ce matin. Je garde la recette du jus du jour pour ce soir car c’est une recette qui diminue la température du corps afin de bien faire dodo.

Et comme je suis frigorifiée suite au lavement et que j’ai envie de sucre, je vais opter pour des carottes, oranges et gingembre. Pour mon co-loc, ce sera céleri, épinard, laitue et un quart de pomme.

Recette :

​Carottes
2 oranges
1 bon morceau de gingembre

15h00 : mon jus est exquis mais j’ai encore la nausée. C’est vraiment pas la grande forme mais ça montre que ça bouge à l’intérieur de moi. Donc j’accueille et j’accepte ce qu’il se passe en moi.

17h00 : J’ai encore la nausée….. mais j’ai la peau du visage hyper douce ! Aucun rapport, je sais bien. Juste que l’un compense l’autre non ? Je réfléchis sur cette expérience de cure de jus, ça ne va pas fort et en cet instant précis je ne m’imagine pas poursuivre durant deux jours. Donc je m’autorise à reprendre une alimentation consistante dès dimanche après midi. Le ferai-je ou pas, peu importe, l’important c’est de ne pas s’entêter dans quelque chose auquel on ne prend plus de plaisir mais au contraire de s’autoriser à changer les plans qui étaient prévus.

Je craque…

18h30 : Je craque, je me fais des poireaux à la vapeur. Parce qu’il faut que l’expérience reste un plaisir, si la frustration s’installe c’est prendre le risque de faire de gros craquages par la suite. Je prends le temps de les déguster ces poireaux, lentement, consciemment….. Et voilà, ça me suffit pour aujourd’hui.

20h00 : Je lessive mes murs. Oui, je sais c’est une drôle d’idée à cette heure-ci mais j’en avais envie. Je sais pas vous les filles, mais moi à chaque fois que j’attends mes règles, j’ai des envies folles de ménage et aujourd’hui, je m’attaque aux murs. Et puis j’ai envie de disposer ma pièce d’une autre manière, de façon à ce qu’elle soit plus fonctionnelle et à la fois plus reposante. Et après cela, je vais me faire le petit jus du soir selon la recette de la vidéo du jour.

Recette du jus qui fait faire dodo

2 pommes
4 branches de céleri
1/2 bouquet de menthe (zut j’en ai pas, je remplace par quelques feuilles de basilic )
1/2 laitue
Spiruline (commandée mais pas encore arrivée)

21hoo : Un délice ce jus de pommes, céleri, laitue et basilic. Les pommes sont très parfumées. Je n’avais pas de menthe, je l’ai remplacé par du basilic.

Le 5ème jour s’achève…. Demain je recevrais peut-être quelques uns de mes nombreux colis commandés cette semaine. Des plantes pour faire mes propres mélanges, je vous en reparlerai et divers ingrédients pour aider à la régénération des dents. Je n’aurais plus qu’à jouer à l’apprentie sorcière.

A demain !

La suite par ici : Jour 6 : banale journée du samedi

Jour 4 : la fête des émonctoires #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 09 avril.

La fête des émonctoires : je détoxe.

11h00 : Réveil un peu difficile après la journée d’hier où je me suis sentie si bien, si légère, comme si tout était limpide dans mon cerveau. Vous remarquerez que j’ai repris le titre de la vidéo pour nommer mon article parce que c’est exactement ce qui se passe en moi aujourd’hui : la fête des émonctoires. Je détox. Mucus dans les yeux et le nez, j’ai du mal à respirer. Quelques douleurs au niveau des glandes surrénales et j’ai un ezcéma sur les mains qui réapparait fortement.

​A ce propos, nous avons constaté mon co-loc et moi une aggravation des symptômes au moment de la pleine lune. Ce fut très flagrant. La nuit de la dernière pleine lune, il s’est réveillé avec des plaques rouges sur le ventre. Tandis que moi j’ai eu une poussée d’eczéma au niveau de mes mains provoquant douleurs et démangeaisons. Nous avions déjà remarqué ce fait à la précédente pleine lune. C’est bien la preuve que les candidas se manifestent davantage à ce moment là… Bref. Je disais donc que le titre de la vidéo collait parfaitement avec mon état matinal.

Poids en chute : 51,3. Mais bon, c’est un peu normal quand même.

Une bonne séance de bain dérivatif devrait me faire le plus grand bien. 

Le retour de l’énergie

13h30 : Je confirme, la séance de BD m’a fait du bien. Je termine de préparer mon jus du jour que je vais aller siroter tranquillement sur le balcon, au soleil. Il fait super chaud aujourd’hui. Tout de même, ça manquait. Journée tranquille aujourd’hui, il faut savoir se ménager, ce que je ne fais pas toujours et qui pourtant est primordial si on veut se régénérer.

La recette :

1 botte d’asperges
1 grosse poignée d’épinard
2 pommes
5 feuilles de chou
gingembre/curcuma
Je n’ai pas de chardon marie

15h30 : J’ai plein d’énergie, je suis étonnée par les bienfaits qu’apporte cette cure de jus et puis c’est plus accessible qu’un jeûne. Bon, là j’avoue que je commence à avoir envie de croquer dans un fruit bien juteux ou de manger une bonne salade fraîche… C’est sûr, après cette expérience je revois mon alimentation, je me sens prête à passer à « l’étape supérieure » soit diminuer le cuit-vapeur (et accorder du repos à ma cocotte qui en a marre que je la néglige en l’oubliant sur le feu), me faire plus de salades et diversifier les recettes. Diminuer également les légumes amidonnés et favoriser les légumes verts. Coté fruits, éviter les fruits trop acides comme les agrumes qui ne sont pas conseillés aux personnes à faible vitalité, ce qui est mon cas actuellement. Privilégier les fruits doux comme la banane.

Ces dernières lignes m’ont donnée faim lol

Comme les fois où j’ai jeûné, je me rends compte de la place importante du fait de s’alimenter dans notre vie de tous les jours. Courses, préparation et dégustation du repas, vaisselle, digestion… J’aimerais trouver des manières de simplifier tout cela et d’aller davantage vers le minimalisme.

19h00 : J’ai faim ! Je bois le reste de mon jus vert du soir d’hier, j’en avais fait beaucoup trop, il m’en reste suffisamment pour toute la soirée.

Sur ce, je vous donne rendez-vous demain pour le cinquième jour !

Bonne nuit !

La suite par ici : Jour 5 : détox émotionnelle et mini-craquage

Jour 3 : retour de la vitalité, merci les jus #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 08 avril

Oh non !

9hoo : J’ai bien dormi malgré l’angoisse de la veille. Faut que je vous raconte ce qu’il s’est passé. Après avoir regardé mon film, je suis partie me laver les dents et comme cela fait plusieurs jours que l’une de mes dents me chiffonne, j’ai inspecté avec un miroir et ohh non…

Misère de misère, plusieurs petites caries bien cachées. Les dents, c’est un très gros problème chez moi mais je ne vais pas tout vous raconter aujourd’hui, ce n’est ni le moment, ni l’endroit. Donc je n’ai plus le choix que de prendre les choses en main. Je connais plusieurs protocoles pour les guérir naturellement ou du moins pour stopper les dégâts et donc je vais m’y mettre sérieusement. Mais pour ce faire, j’ai 36 milles choses à acheter…

À part cela, j’ai bien dormi et je me suis réveillée en pleine forme. Prête à attaquer ma journée qui s’annonce chargée. Je prends du psyllium dans le but de faire un lavement plus tard dans la journée. J’enchaine avec mes 20 minutes de bain dérivatif et l’oil pulling.

Reprise de l’eau de Quinton

11h49 : J’avais mis de côté l’eau de Quinton que je n’utilisais plus que pour mes recettes mais avec la découverte d’hier soir, je suis plus que motivée pour en reprendre. Je me prépare physiquement et mentalement pour prendre le bus et aller chercher les légumes du producteur avec mon co-loc. Je n’aime pas prendre le bus (alors que j’aime bien le métro), c’est dans ces moments là que je suis consciente de mes troubles autistiques.

15h20 : je termine seulement de faire nos jus, salade, céleri branche et épinard pour Nico et plein de carottes avec un gros morceau de gingembre pour moi. Je suis dépassée par tout ce que j’ai à gérer mais je suis toujours pleine d’énergie et je me sens physiquement très légère.

La recette : 

9 carottes un gros morceau de gingembre

18h00 : je termine mon bon jus tout orange, je n’ai pas trop eu le temps de bien le savourer de manière consciente tant je cours partout aujourd’hui… J’ai passé 8 commandes… plantes, ingrédients pour faire un dentifrice reminéralisant, diverses produits… bref, je vous en reparlerai. J’ai bouffé la moitié de mon budget mensuel, je flippe un peu mais si je l’ai fait c’est que je devais le faire. Pour une fois, la « Tempérance » se met en mode « Chariot »… ou la « balance » en mode « bélier » si vous préférez l’astrologie à la cartomancie. 

J’ai toujours autant la pèche ! Mais ayant tout bu mon jus, je vais en faire un autre pour ce soir, un vert ce coup-ci.

Ah, j’ai un reste de kéfir à boire donc je vais le boire. Peut-être que je vous ferai un article sur le kéfir un jour si ça vous intéresse (ça en fait des articles à écrire tout ça !).

3615 ma vie !

19h00 : Je ne sais pas comment j’ai réussi à gérer cette journée mais je l’ai fait et j’en suis contente. Je ressens par moment l’envie de manger du consistant mais je me rends bien compte que c’est plus pour combler quelque chose que par réelle faim ou besoin. C’est marrant de s’auto-observer. Ce qui m’amène à dire que je pourrais très bien me passer des machins bien lourds que je mange encore trop régulièrement, comme les pommes de terre par exemple. De toute façon, après la cure de jus, j’envisage de revoir totalement mon alimentation, ne serait que pour guérir mes dents.

J’ai fait mon jus vert du soir avec plein de trucs qu’il me restait et ce que mon co-loc m’a donné de ce qu’il avait en trop – il a parfois du mal à gérer ses légumes. Donc la recette : 6 feuilles de chou chinois, 7 feuilles de chou frisé, 1 courgette, 1 navet 1/2 fenouil, 1/2 gousse d’ail, une poignée d’épinard, quelques feuilles de céleri et 1/4 de citron. J’en ai fait beaucoup trop, j’en boirais un verre ce soir et garderai le reste pour demain.

Qu’est-ce que je papote aujourd’hui ! J’espère que ça ne vous dérange pas que je raconte ma vie ? En même temps, c’est un peu le but des articles de la catégorie « défi » non ?

20h30 : Je fais un lavement. Comme à chaque fois, ça provoque frissons et étourdissement chez moi et il me faut toujours une petite demi-heure pour me reprendre. Quoiqu’il en soit, je ressens très vite les bienfaits.

21h45 : Je suis toujours en pleine forme contrairement à hier où j’étais complètement à plat. Je vais faire un peu de ménage, l’appart en a bien besoin !

Je vous dis à demain !

La suite par ici : Jour 4 : la fête des émonctoires.

Jour 2 : Fatiguée…… #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 07 avril 2015.

Fatiguée…

8:h00 : pas de 13 au réveil et fatigue aujourd’hui mais une belle journée s’annonce avec le retour du soleil. Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit, 5h tout au plus. J’ai un peu faim. Ce matin comme hier, ce sera tisane de romarin pour démarrer la journée suivie d’une séance de bain dérivatif.

12h00 : je termine de préparer les jus. Céleri concombre pour Nico et le jus du jour pour moi. Totalement différent de celui d’hier. Un bon jus vert naturellement salé par le céleri et l’eau de Quinton que j’ai rajoutée. Il est bon mais je ne suis pas sûre qu’il me suffise pour la journée malgré la quantité.

Ma recette :

6 feuilles de chou kale
4 branches de céleri
1 gros choux rave
1 fenouil
1/2 radis noir (le mien était gros)
1 petite gousse d’ail
 De l’eau de Quinton

Je vous laisse, je m’en vais me promener, enfin pas tout à fait, j’ai un exercice à faire, un exercice de ressenti des lieux dans le cadre d’un cours pour comprendre et utiliser l’énergie. Il est d’ailleurs assez intéressant de lier les deux sujets, soit énergie et alimentation sachant que la nourriture est ce qui apporte de l’énergie au corps. Dans ce cours, nous apprenons dans un premier temps à se remplir d’énergie, des énergies de la terre et du ciel. En définitive, on en retire la même substance que lorsqu’on ingère de la nourriture, de l’énergie ou prana. Il est donc particulièrement intéressant pour moi de faire ces exercices et de m’observer dans un moment de semi-jeune (ou cure de jus).

Encore plus fatiguée…

15h45 : je rentre de balade, fatiguée. Le lieu que je comptais visiter en premier était exceptionnellement fermé en ce jour. Je me rabats sur le second lieu, soit une des traboules de Lyon. C’était peut-être pas le bon jour, je suis fatiguée et la ville m’épuise encore plus. Je sursaute à chaque bruit, à chaque mouvement. Mais je finis tout de même par visiter ma fameuse traboule. Je ressens, je vois des choses, je prends des notes. J’avais d’autres lieux encore à visiter mais ce sera pour une autre fois. Les odeurs de nourriture me sont agréables, me nourrissent mais ne me donnent pas plus envie de manger que cela même si j’ai faim.

17h00 : Envie de sucre, je me fais un jus de 6 oranges. Trop bon. La fatigue prend le dessus et je suis frigorifiée.

20:00 : je n’ai pas le courage de finir mon article. Je le publierai demain. Pour une fois, je vais regarder un film au chaud sous ma couette avec le reste de mon jus vert du matin.

Petite note du lendemain matin : j’ai regardé le film Adam hier soir dont le thème est l’autisme Asperger. J’aurai l’occasion de vous reparler de ce sujet me soupçonnant moi-même Asperger bien qu’ayant une forme assez légère mais suffisamment présente pour que cela soit un handicap au quotidien même si ça ne se remarque pas, ou très peu. Et ce n’est d’ailleurs pas très facile d’aborder ce sujet mais comme Thierry a prévu de nous en parler dans ces prochaines vidéos, ce sera l’occasion d’en faire un article et de vous faire découvrir les multiples facette du syndrome.

La suite par ci : Jour 3 : retour de la vitalité, merci les jus !

Jour 1 : La betterave n’est pas mon amie…. #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 06 avril 2015…

10h13 : le réveil est un peu dur après ces derniers jours de pleine lune. Elle a encore bien secoué celle-ci mais j’ai enfin bien dormi et le 13 annonce forcément une belle journée. À ce propos vous ai-je déjà dit que j’étais poursuivie par les 13 ? Non ? Et bien maintenant, vous le savez

​J’ai un peu abusé sur les fairy cakes la veille. Je ne pouvais pas faire autrement que de tous les manger, mon co-loc n’en mange pas et je n’aime pas le gaspillage (les pauvres excuses !). Bref, ce matin ce sera tisane de romarin pour soutenir le foie dans cette épreuve difficile avant de faire une séance de bain dérivatif d’une 20aine de minutes – j’en profite pour faire l’oil pulling (bain de bouche à l’huile de coco) en même temps.

Poids du jour au réveil : 53,7. Si je l’indique c’est parce que j’aimerais voir l’impact de la cure de jus sur mon poids. Il augmente alors que ça fait des années que je n’arrive pas à prendre un seul gramme à moins de manger des quantités astronomiques. J’ai arrêté les céréales fin janvier (sauf exception), je mangeais encore régulièrement du riz. Je ne consomme plus que des fruits et légumes ainsi que des jaunes d’oeufs, un peu de graines, d’oléagineux et quelques fruits secs de temps en temps. J’ai pris trois kilos en très peu de temps et mon poids semble continuer d’augmenter, à ma grande surprise.

Bon, j’appréhende un peu le jus du jour, la betterave et moi n’avons jamais été de super amies.

La recette : 

2 betteraves avec fanes (j’en ai mis qu’une et sans fane)
1 orange ou deux mandarines
1 pomme
2 gousses d’ail (j’en ai mis qu’une)
3cm de gingembre
 1cm de curcuma

La betterave n’est pas mon amie… ou presque

14h30 : Enfin je l’ai fait, j’ai préparé mon jus et celui de mon co-loc. Céleri, concombre et chou kale pour lui et le fameux jus du jour pour moi ! Gros challenge aujourd’hui. Je n’ai jamais aimé le goût de la betterave qu’elle soit cuite, crue ou en jus à moins d’y mettre une minuscule rondelle avec plein plein plein de carottes. Mais comme je sais que les goûts évoluent au fil de la régénération, peut-être que… C’est comme pour les bananes, il m’était impossible de manger une banane mûre et encore moins écrasée, je trouvais cela écoeurant, ne supportant ni le gout, ni la texture. Je les aimais vertes. Aujourd’hui, les bananes vertes c’est même plus la peine… je ne les consomme pas hyper mûres non plus, ni écrasées mais jaunes et tachetées.

Il a une jolie couleur ce jus. Passons maintenant à la dégustation ! Pouah ! Lui, au moins je suis sûre de ne pas le boire trop vite… Je confirme la betterave et moi on est pas prête d’être amies. En revanche, le goût de l’ail n’est pas désagréable du tout, il se pourrait bien même que j’en utilise de temps en temps dans mes jus. La dose de gingembre m’aide à supporter le goût de la betterave mais je sens qu’il me donnerait très vite la nausée, ce jus. Il secoue.

18hoo : je n’ai bu qu’un tiers de mon verre et je commence à m’habituer au goût, pas si mauvais que cela mais je sens bien qu’il me faut continuer à le boire tout doucement, il secoue beaucoup.

21h00 : j’ai terminé mon jus, enfin.

Conclusion, on ne deviendra peut-être pas amies la betterave et moi mais dorénavant on se tolère, il y a du progrès.

La suite par ici : Jour 2 : fatiguée…

Comment j’ai découvert Thierry Casasnovas #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère , Se nourrir

Thierry Casasnovas

Manipulateur, gourou ? Mais qui est Thierry Casasnovas ? Dans cet article, je vous relate comment j’ai découvert Thierry Casasnovas et comment la pratique de ses enseignements ont changé ma vie.

Comment j’ai découvert Thierry Casasnovas

​Printemps 2013.

Comme chaque année, je suis victime des allergies saisonnières qui m’enquiquinent la vie depuis de nombreuses années, m’obligeant à rester cloîtrée chez moi pendant plusieurs jours durant les crises les plus sévères. J’appréhende ce moment et l’évoque dans l’un de mes articles sur le Défi des 100 jours.

C’est alors qu’une âme amicale me renvoie aux vidéos d’un certain Thierry Casasnovas. Je compte bien y jeter un oeil mais à la vue des nombreuses vidéos, je ne sais par où commencer. Et puis avouons-le, je n’ai pas trop envie de me replonger dans l’alimentation. J’y ai déjà consacré plusieurs années et ayant trouvé mon équilibre alimentaire je n’ai pas envie de tout remettre en question.

De plus, je suis dans mon trip « je peux tout faire avec l’esprit ». Je remets donc ça à plus tard, un jour peut-être quand j’aurai le temps.

Au même moment, ma mère tombe sur ses vidéos et c’est pour elle une révélation. C’est ainsi que chaque matin je suis réveillée au son de la voix de Thierry et que je la retrouve scotchée devant son écran (ok, j’exagère un peu). Thierry par-ci, Thierry par là ! Il fait désormais partie de la maison.

C’est au fil de nos blablatages philosophiques dans laquelle j’aime lui exposer mes théories farfelues et ma vision de la vie qu’à plusieurs reprises elle me fit cette remarque : « Oh mais c’est exactement ce qu’a dit Thierry ce matin ! » Une fois, deux fois, trois fois… faudrait peut-être que j’aille l’écouter ce mec qui pense comme moi au même moment parce que généralement les gens qui pensent comme moi, ça ne court pas les rues.

Première accroche mais…

Je finis par y jeter un oeil et j’accroche. Son discours me parle, sa manière d’appréhender la vie, de reprendre sa santé en main, d’être RESPONSABLE, tout cela colle parfaitement bien avec ce que je ressens au fond de moi depuis si longtemps mais que j’ai tant de mal à exprimer. Bref, intéressant ce type, je l’aime bien. Mais pour son histoire de manger tout cru, même pas en rêves ! Je ne suis pas disposée à écouter des discours sur l’alimentaiton et encore moins sur le cru qui ne m’attire pas.

J’ai revu mon alimentation depuis bien longtemps. Cela fait presque 10 ans que je ne mange plus de cadavres d’animaux ni de produits industriels. Tout est bio et fait maison. Ma consommation de lait se limite à des fromages à pâtes dures et fromages de chèvre. Je mange quotidiennement ma portion de céréales et légumineuses parce que j’adore ça mais surtout pour avoir mon quota de protéines. Je mange beaucoup de légumes, cuits vapeurs ou revenus dans de l’huile d’olive. Les légumes crus eux passent nettement moins bien. Quand aux fruits, j’en mange peu, ça ne passe pas et je ne les aime qu’à peine mûrs. Et puis les fruits, C’EST CHER ! Bref je mange sainement parait-il et pourtant niveau santé, c’est loin d’être le top…

L’achat d’un extracteur

Ma mère, toujours adepte des vidéos – moi j’ai d’autres préoccupations en tête – me propose d’acheter un extracteur. Oulala… l’heure est grave ! Ma mère qui galère à boucler les fins de mois, veut dépenser 300 euros pour un truc qui fait des jus alors même qu’on achète trois fruits par semaine ? Serait-elle gouroutisée ?!!! La connaissant, pour qu’elle envisage un tel investissement c’est que cela s’avère essentiel voir vital à ses yeux – ou bien qu’elle soit véritablement gouroutisée mais j’en doute fort.

Je lui fais confiance et décide de la suivre dans cette aventure du moins pour les jus, car toujours pas question de passer au cru, soyons clairs. On l’achètera à deux, et par le biais d’une marraine. On mettra 10 mois à la rembourser – c’est vous dire si les fonds sont bas ! Mais quand l’intuition nous dit d’aller vers quelque chose, je pense qu’il faut tout mettre en oeuvre pour y arriver, d’oser dépasser ses limites qu’elles soient d’ordre physique, financier ou émotionnel. Le plus difficile étant de faire le premier pas. Une fois cette étape franchie, les solutions arrivent comme par enchantement avec la sensation d’avoir l’univers à ses cotés. Serait-ce ce qu’on appelle la magie (l’âme agit) ?

​L’extracteur de jus omega que j'utilise depuis plus de 5 ans.

Cliquez sur l'image pour accéder au produit.

La remise en question

C’est ainsi que les jus sont entrés dans notre vie, quotidiennement. Pour moi qui ne pouvais manger un fruit en entier sans ressentir des maux de ventre, grâce aux jus je peux en consommer davantage. En augmentant petit à petit les portions je suis arrivée à manger une pomme entière à la croque, puis deux…

Ce que dit Thierry sur l’alimentation me titille de plus en plus. Zut, je suis en train de me faire avoir moi aussi ! Mais tout de même, dire que toutes les maladies psychiques naissent dans l’intestin, j’en suis moins convaincue. Jusqu’à ce que je retire le gluten de mon alimentation et que j’entame le nettoyage des intestins. Il avait raison. Je vais de mieux en mieux.

Les semaines, les mois passent, j’apprends, j’expérimente, j’écoute mon corps, je me remets en question. Je puise la plupart des informations dans les vidéos de Thierry, mais pas que. Entendons-nous bien, il n’est pas un Dieu, il n’a pas la science infuse et son discours n’est pas parole d’Evangile. Mais à moi, ça me parle, le courant passe. J’aime le personnage avec ses qualités et ses défauts. J’aime ce qu’il dégage, sa vision de la vie, sa manière de véhiculer son message, sa façon d’enseigner. Il est évidemment loin d’être le seul à partager ces idées, on accroche ou on accroche pas. Je pense que c’est aussi une question d’affinités et de fréquences vibratoires.

Soyez à l’écoute de votre corps

A présent, cela fait deux ans que je me régénère avec joie et que j’écoute ses vidéos, les divulguant autour de moi. Je remarque qu’on ne peut plus parler de lui sans s’exposer aux mises en garde, aux propos diffamatoires et autres discours découlant de la peur et de l’incompréhension. Ce qui est bien dommage.

Parce que certaines personnes ont vécu des expériences négatives en suivant ses enseignements à la lettre sans prendre en compte leurs réels besoins, il est devenu un dangereux gourou manipulateur. Pourquoi ? Parce que la plupart des gens sont encore dans le besoin d’être assisté et dépendant de quelqu’un qui sait mieux que soi. Résultat de notre société qui ne nous apprend plus à penser et à agir par nous-même. Alors, lorsque l’échec advient, on accuse celui qui était censé nous aider, nous guider, nous guérir plutôt que de se remettre en question, de se tourner vers l’intérieur et de voir que la guérison ça se passe en soi.

Vous seul habitez votre corps. Vous seul êtes apte à savoir ce dont il a besoin. Mais encore faut-il savoir l’écouter, le ressentir. Bien sûr, il est nécessaire d’apprendre les notions de bases, faire des recherches sur le fonctionnement du corps, sur la physiologie. Mais, vous allez me dire, comment s’y retrouver parmi les nombreuses théories et informations qui circulent ? Ce n’est pourtant pas si compliqué bien que cela demande un peu d’entrainement pour celui qui n’a pas l’habitude d’être à l’écoute de son ressenti et de ses intuitions. Il faut être ouvert, ne s’enfermer dans aucun dogme quel qu’il soit, expérimenter, écouter les réactions du corps, savoir les décoder et réajuster si nécessaire. Si on comprend ce message, dès lors on ne peut plus parler de manipulation, de victime et de gourou.

Changer son mode de vie et son alimentation de manière adaptée

Et le business dans tout ça ?

Abordons maintenant – et rapidement – le sujet de l’argent puisqu’il semble en inspirer plus d’un – moi personnellement je m’en fiche pas mal mais je vais tout de même vous donner mon point de vue.

J’ai du mal à comprendre comment un mec qui partage des heures et des heures d’enseignements gratuitement puisse s’enrichir sur le dos de ses victimes. Au passage, je précise qu’il ne se prétend pas thérapeute et ne donne pas de consultation individuelle. Ahhh avec les fameux extracteurs de jus et les plantes médicinales peut-être ? La bonne blague… Bien sûr que cela profite à l’association et heureusement je dois dire mais de là à en faire un business, il me semble qu’il a encore quelques petites choses à apprendre sur les techniques de marketing.

Le jour où j’apprendrais que Thierry Casasnovas a obtenu le monopole des fruits et légumes vendus dans le commerce, je commencerai éventuellement à me poser des questions. Cela dit j’aurai toujours le choix de ne plus acheter et de cultiver par mes propres moyens. Vous voyez où je veux en venir ? Quoiqu’il arrive nous avons le choix. Et puis soyons fous, admettons que ses détracteurs aient raison et qu’il soit en train de se préparer une place au soleil ? Cela changerait-il tout ce dont il nous a enseigné, ce dont il a réveillé en nous – pour ceux qui ont entendu le message ? Non.

Pour conclure…

Thierry Casasnovas, un gourou manipulateur pervers narcissique ? Comme je n’ai pas l’intention de me marier avec lui, honnêtement, je m’en fiche. C’est sa vie, c’est son chemin et même si cela se révèlerait vrai, ça ne changerait en rien la pertinence de ses propos et ça ne changerait rien au fait que ma vie a bel et bien changé sur tous les plans depuis cette rencontre.

Toi, lecteur qui n’est pas d’accord avec ces propos, je te remercie par avance de ne plus venir m’enquiquiner avec tes critiques et mises en garde. Merci.

Et à bientôt... ou pas.

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