Category Archives for "L’âme en éveil"

Je me suis achetée des vêtements et ça me plait ! #défides100jours

By Philosophine | Défi des 100 jours

J’ai fait une folie. Une grosse folie ! J’ai dépensé de l’argent pour acheter des vêtements neufs. Oh peut-être que pour vous, cela semble anondin… mais pour moi c’est un événement.

Mes économies de l'année

Je n’ai pas fait cela sur un coup de tête, le projet était mûrement réfléchi. Tout au long de l’année 2017, j’ai mis 5 euros par semaine dans un pot, dans le but d’avoir de l’argent au moment des fêtes. Soit pour passer Noël plus sereinement, soit pour un projet spécifique. 

acheter des vêtements neufs
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Le choix des intentions #défides100jours

By Philosophine | Défi des 100 jours

​Lorsque j’ai déballé mon cahier d’exercices du défi des 100 jours sur l’abondance, j’étais super enthousiaste. Je trouvais l’idée géniale, les thèmes des exercices très intéressants. J’avais hâte de faire le choix de mes intentions et de me lancer dans cette aventure. 

Et puis, au fil des jours, l’excitation du début est retombée, les doutes ont commencé à envahir mon esprit : 

« De toute façon, c’est pas un cahier d’exercices qui va changer les choses ! »

choix des intentions
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Le philosophe qui n’était pas sage – Laurent Gounelle

By Philosophine | L'âme en éveil , Lecture

Le philosophe qui n'était pas sage : deux destins qui s’affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose…

La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l’entrée de sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l’on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… D’heure en heure, Elianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens. 

le philosophe qui n'était pas sage

Une histoire satirique qui nous interpelle : notre société permet-elle vraiment à l’homme d’être heureux ?

Ce que j'ai pensé du livre

philosophine

J’apprécie les romans de Laurent Gounelle tant pour la légèreté de sa plume que la profondeur de ses réflexions. Mais cette fois, j’ai un gros coup de cœur pour le livre que je vous présente aujourd’hui : ​le philosophe qui n’était pas sage​

Ce conte satirique révèle avec humour l’extrême perversion de notre société actuelle.

Il nous amène à réfléchir sur notre mode de vie, notre rapport à la nature, nos relations aves les autres, nos peurs, notre perpétuelle insatisfaction, notre besoin de posséder, d’être le plus beau, le meilleur, le plus fort…​

Comment en sommes-nous arrivés là ? Et si c’était l’œuvre d’une poignée d’individus avides de pouvoir et à l’égo surdimensionné ? Réussirons-nous à  renouer avec l’essentiel et à goûter de nouveau au bonheur ? 

Un livre que je recommande à tous ceux qui veulent ouvrir les yeux sur notre monde, en passant un  délicieux moment de détente.

Extrait du livre

Krakus et ses hommes cherchent de quelle manière pervertir les Indiens afin qu’ils se coupent de leur être.

Krakus et Alfonso :

– L’autre jour, il me parlait de Descartes.
– De qui ?
– Descartes. Un philosophe français, parait-il. Il est mort, je crois. Il a dit un jour : « Je pense, donc je suis. » Sandro dit que c’est des conneries.
– Des conneries ?
– Ouais. Il dit qu’au contraire nos pensées nous empêchent parfois d’être.
– D’être quoi ?
– D’être tout court.
– Ouh, là… Sandro, il doit fumer en cachette des trucs d’Eliana…
– Non, c’est simple, en fait. Parfois, t’es tellement dans tes pensées que tu vois plus ce qu’il y a autour de toi, t’écoutes plus ce qu’on dit, tu sens plus rien. Donc, finalement, c’est comme si t’étais débranché de toi-même. Et Sandro dit que tes pensées ne sont pas la réalité. Quant t’es dans tes pensées, t’es comme dans un film, mais t’es pas dans ta vie. Donc, finalement, plus tu penses, et moins tu es. 

Krakus sortit sa gourde et but une gorgée d’eau. Alfonso fit la moue.

– Mouais…
– Non, c’est pas fumeux, je t’assure.
– Bon, et quel rapport avec les mômes ?
– Eh bien, je me suis dit qu’on allait apprendre aux mômes, dès le plus jeune âge, à être à côté de leur vie. On va les conditionner à être uniquement dans les pensées, dans le mental, quoi. On va les enfermer dans leur mental, ne s’adressant qu’au mental, et les empêcher d’utiliser autre chose que le mental. On va leur enseigner des milliards de choses au niveau mental, et on va rien leur apprendre aux autres niveaux.

– C’est quoi, les autres niveaux ?

– Eh bien, Sandro dit que c’est apprendre à être bien dans sa peau, à l’écoute de son corps, apprendre à se connaitre, à s’aimer, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions, apprendre à communiquer avec les autres, à les comprendre, savoir écouter, convaincre, se faire respecter, gérer les relations, résoudre ses conflits, comprendre ses peurs et aller au-delà, apprendre à apprécier la vie, à être serein… Bref, tout ce qui te permet de t’épanouir, quoi.

– Ah ouais ?

Alfonso sortit une feuille de coca et la mit dans sa bouche.

– Et non seulement on va pas leur enseigner ça mais en plus, on va les empêcher de pouvoir l’apprendre en dehors de l’école. Il faut pas qu’ils puissent se rééquilibrer le soir.
– Ca, ça va pas être facile…
– Si. On va contrôler leur temps libre.
– Contrôler leur temps libre ?
– Oui, on va leur donner tellement de trucs à faire tout seuls après l’école – toujours sur le plan mental, bien sûr – qu’ils n’auront plus le temps d’expérimenter des choses par eux-mêmes, de se frotter à la vie, de rêver, de rencontrer du monde…
– Ah ouais…

Krakus remit son chapeau. C’était quand même mieux que le soleil sur le crâne.

– D’ailleurs, à ce propos, on va bien sûr leur interdire de parler en classe, tout comme on va leur interdire de bouger. Ils seront obligés de rester assis, immobiles, sans communiquer. Ils resteront là, à recevoir des informations mentales à longueur de journée. Interdit d’échanger, d’éclater de rire, de pleurer. On va leur bourrer le crâne de trucs à apprendre par coeur sans se poser de questions.

– A mon avis, ça marchera pas, ils vont se rebeller, les gamins.
– T’en fais pas. On fera croire à tout le monde que c’est bon pour eux. Les mômes seront bien obligés de suivre.
– Oh, là, là…
– On va aussi les garder pour le repas de midi et les obliger à manger à toute allure.
– Manger à toute allure ? Ben, pourquoi ?
– Il ne faut pas leur laisser le temps de savourer chaque bouchée, ressentir un bien-être, puis l’arrivée de la satiété. Il faut les couper de leur corps, que manger devienne une activité qu’ils pratiquent à toute vitesse sans rien ressentir,
– C’est chaud, ton truc.

– Ouais. Très chaud. Et on va encore pousser le bouchon un peu plus loin.
– Arrête…
– On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s’arranger pour jamais les valoriser, mais aussi contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute… À longueur de journée.
– La maitresse acceptera jamais.
– C’est presque fait !
– Non ?!
– Si.
– Comment t’as fait ?
– Je lui ai fait croire que, si elle les complimentait, ils s’endormiraient sur leurs lauriers. Alors que, en réalité, c’est le contraire, bien sûr.
– Et elle a gobé ?
– Pas tout de suite. Elle a protesté en disant qu’elle connaissaient les enfants mieux que moi. Je lui ai répondu : « Peut-être, mais c’est moi qui fais le programme. » Chacun son rôle.
– Elle a cédé ?
– Disons qu’il a d’abord fallu que j’en appelle à Descartes.
– Qu’est-ce que tu lui as dit ?
– Je pense donc tu suis. 

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​Du même auteur :

laurent gounelle
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Laurent Gounelle
Laurent Gounelle

​Vous avez aimé l'exraire du livre "le philosophe qui n'était pas sage" ? Vous pourriez être intéressés par la lecture​ du pouvoir divin de l'homme ou encore de la petite âme et le soleil.

Première randonnée en mode frugivore #parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère , L'âme en éveil

Il y a deux ans, j’arrêtais la randonnée après 20 ans de marche avec le même groupe. J’ai commencé toute jeune, j’avais 8 ans. J’adorerai tellement ça. A la maison, c’était un peu notre unique moyen d’échapper à un quotidien fortement anxiogène. On allait « recharger les batteries ».

J’aimais les montagnes et ses magnifiques paysages, l’air de la forêt, l’odeur des sapins, manger sur l’herbe, sur des gros cailloux où dans une cabane les jours de pluie, dormir dans un refuge des amis de la nature

J’aimais aussi la bonne ambiance du groupe, les partages, les déconnades dans les dortoirs à l’heure du dodo… Tout le monde se lâchait, un peu trop parfois.

Première randonnée en mode frugivore

Physiquement, je devais fournir beaucoup d’efforts pour suivre le rythme. Ma santé n’était pas au top, je souffrais de maux de tête avec accentuation à l’effort ou à la chaleur, de douleurs articulaires à la hanche et au genou, des difficultés respiratoire dues aux diverses allergies, éternuements, conjonctivites… Seulement, à cette époque-là je raisonnais en terme de souffrance/récompense. Plus je souffrais, plus j’imaginais en tirer de bénéfices.

J’emportais aspirine, cortisone, somnifères, sérum physiologique, huiles essentielles… J’avais beaucoup de difficulté à m’endormir. J’angoissais à l’idée de passer une nuit blanche et je m’assommais à coup de cachets.

Première randonnée en mode frugivore

Château du Haut-Koenigsbourg - Alsace

Au fil du temps, ma vision des choses a évolué. Bien que j’aimais toujours ce moment de partage et de nature, je ne voulais plus souffrir inutilement. Les randos se complexifiaient d’années en années tandis que j’aspirai à moins d’efforts pour plus de contemplation et de présence à soi. En parallèle, j’ai commencé à changé mon mode de vie. Je ne me sentais plus en accord avec le groupe tant sur le plan alimentaire que sur la vision de la vie. J’étais en recherche de quelque chose de plus spirituel.

J’ai continué les randonnées parfois un peu à contre-coeur jusqu’au jour où je me suis tordue la cheville et déchiré les ligaments. Premier accident en presque 20 ans, signe que je ne devais plus m’imposer cela. Je me suis promise d’arrêter. 

Première randonnée en mode frugivore

Vue depuis le Haut-Koenigsbourg

Après deux années (seulement) de pause, je n’ai pas pu résister à l’appel du Haut-Koenigsbourg mais à une condition : je ne m’impose quoique ce soit qui me fasse souffrir quitte à passer pour la fille chiante et bizarre. Ayant encore évolué sur le plan alimentaire, j’ai eu très envie d’expérimenter cette fois-ci la rando en mode frugivore.

J’ai profité que nous n’étions très peu nombreux pour faire cette expérience, car habituellement les tentations sont grandes entre le traditionnel couscous de Jean-Pierre, la mirabelle de Denis… Chacun apporte sa « spécialité » et « Tiens vas-y, goûte-moi ça ! » 

Première randonnée en mode frugivore

Vue sur la pleine brumeuse depuis le Haut-Koenigsbourg

Ma rando en mode frugivore :

En voiture la veille, j’ai très peu mangé : un jus vert tout au long de la journée, des fruits et de la salade le soir. J’ai débarqué au refuge avec mes gros cartons de fruits, j’ai prévu beaucoup trop par peur de manquer. Comme c’était une première je n’ai pas su évaluer mes besoins mais c’était plutôt drôle. Je m’étais préparée aussi de la salade (je suis fan de mâche et de roquette en ce moment), quelques crudités, des petites bouteilles de Quinton/spiruline et des jus du dodo (pomme/céleri/ashwagandha). 

Première randonnée en mode frugivore

Tombe de l'ermite

1er jour :

Pas de petit-déjeuner hormis quelques myrtilles (à chaque fois que je me suis laissée tentée par un petit-déjeuner de rando typiquement gargantuesque, je l’ai vite regretté quelques heures après !)

Départ à 10h : Remarque, mon sac est drôlement plus lourd que d’habitude…

Pause de midi : deux oranges et un pamplemousse (jusqu’à satiété), les salades de riz aux lentilles et les sandwichs au fromage ne me donnent pas envie. Pire ! Les odeurs m’incommodent, je crois que mon nez n’a plus l’habitude.

Pause à 16h : deux bananes, quelques oléagineux et fruits secs.

Première randonnée en mode frugivore

Des fruits !

​Le soir : Si durant la journée j’ai tenu à suivre strictement mon régime frugivore pour des raisons de bien-être, de confort et parce que je voulais en faire une expérience à part entière, le soir je me suis laissée aller à manger ce qui me faisait envie : une mangue en début de repas, de la soupe, de la salade et crudités, une fine lamelle de fromage juste pour le gout (le truc auquel je ne peux résister mais que mon corps ne supporte plus du tout) un tout petit morceau de brioche faite maison et un fond de verre de vin blanc mais ça j’aurai pu m’en passer, je n’ai pas apprécié.

Il y avait des pâtes à la crème, du saumon, du jambon, du pain, des yaourts etc… tant de choses qui ne me donnent plus envie. Le pire étant les pâtes. Autant je les ai trouvées jolies dans leur emballage en plastique (c’était des papillons colorés aromatisés à la tomate et à l’épinard), autant je les aies trouvées repoussantes une fois cuites et toutes délavées.

Un jus pomme/céleri/ashwagandha pour terminer cette journée. 

Première randonnée en mode frugivore

Jésus libéré de sa croix - Sur le tombe d'un ermite

Jour 2 :

Réveil vers 6h30 : une énergie au top ! Un jus Quinton/spiruline et quelques myrtilles en guise de petit-déjeuner avant le départ prévu à 8h30.

Pause de 11h30 : deux bananes et quelques dattes

Pause de 12h30 : un bon melon (le tout premier de la saison !) arrosé de Quinton. Mûr à point, un délice !

Et plus rien jusqu’à 17h.

Première randonnée en mode frugivore

Mais où se cache le sanglier ?

Bilan de ma première randonnée en mode frugivore :

C’était une première pour moi que de me délester totalement de toutes ces habitudes prises durant ces 20 dernières années. Et je n’ai pas regretté ! Une énergie au top du matin au soir, une digestion très facile sans coup de barre. D’ailleurs, ça m’a fait bizarre de ne pas sentir cette habituelle sensation de lourdeur après la pause du midi qui nous fait redémarrer la marche lentement. Cette légèreté est vraiment agréable.

Un transit au top !! Généralement après des heures de route, des changements d’habitudes comme dormir hors de chez soi, j’avais tendance à la constipation ce qui est très inconfortable quand on marche, sans parler des répercussions sur le mental. De ce côté-là tout est réglé

Première randonnée en mode frugivore

La tour des Sorcières, Châtenois - Alsace

Mon sac était un peu lourd, j’ai emporté trop de fruits parce que je ne savais comment mon corps réagirait avec l’effort, au final je me suis contentée de peu et sans aucune restriction.

Depuis quelques années déjà je n’ai plus beaucoup de symptômes allergiques, ni de maux de tête mais j’avais encore des douleurs articulaires. Cette année, je n’ai rien eu. Évidemment, plus aucun cachet… ni pour dormir, ni pour survivre (lol), c’est très appréciable.

J’ai remarqué aussi que mon intuition et ma perception du subtil s’aiguisaient. D’habitude je peine à me connecter aux énergies de la nature lorsque je suis dans un groupe qui n’est pas spécialement branché sur ce genre de choses. Et bien là, c’était plus naturel et j’ai même vécu une petite expérience sympa sans savoir si elle sort de mon imaginaire ou si c’était vraiment réel. Mes perceptions s’aiguisent dès lors que je ne mange que des fruits.

Première randonnée en mode frugivore

Fontaine

Une meilleure sociabilité :

Je me suis sentie également beaucoup plus sociable qu’en tant normal. Pour vous donner un exemple, lorsque tout le monde s’affole aux tâches ménagères, je reste en retrait par manque de repères, parce que je n’arrive pas toujours à bien coordonner mes mouvements. Cette fois-ci, je me suis impliquée tout naturellement dans les tâches (vaisselles, ménage etc…) avec une bien meilleure clarté d’esprit et coordination des mouvements. D’ailleurs, j’ai même eu des difficultés à rester assise sur ma chaise, tant j’avais ce besoin de bouger. Et puis, depuis que je vis parterre au quotidien, je n’apprécie plus du tout les tables et les chaises que je trouve fortement inconfortables.

Première randonnée en mode frugivore

"Que notre langage jaillisse pur et limpide tel la source de la montagne. "

A mon grand étonnement, je n’ai pas eu de remarque de la part des autres personnes. Faut dire qu’ils commencent à avoir l’habitude… chaque année je collectionne une bizarrerie de plus… ou bien peut-être ont-il inconsciemment perçu que j’étais plus à l’aise.

Avant on m’aurait dit des choses du genre : « pour une fois, tu peux bien faire une exception ». Oui bien sûr que je peux faire des exceptions et même que j’en fais souvent, très souvent. Mais je choisis le bon moment. Faire un écart un soir en ayant prévu de glandouiller le lendemain toute la journée ne me pose aucun problème. Faire un écart une veille de randonnée en sachant très bien que je prends le risque de mal dormir, d’être vaseuse au réveil et de n’avoir aucune énergie durant la journée avec des répercussions sur le mental, c’est être un peu maso. 

Conclusion… vive la randonnée en mode frugivore !

Le pouvoir divin de l’homme – Légende hindoue

By Philosophine | L'âme en éveil

Le pouvoir divin de l'homme

Brahmâ

​Le pouvoir divin de l'homme

« Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eût un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahmâ décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.

Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre. »

Mais Brahmâ répondit : « Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera. »

Alors les dieux dirent : « Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. »

Mais Brahmâ répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »

Déconcertés, les dieux proposèrent : « Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l’homme sur la Lune. »

Mais, Brahmâ répondit encore : « Non, un jour, l’homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera. »

Les dieux conclurent : « Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour. »

Alors Brahmâ dit : « Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher. »

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve… en lui. »

​Si vous avez aimé ce conte indoue,
vous aimerez sans doute lire La petite âme et le soleil​,
de Neale Donald Walsch destiné ​aux enfants.
Mais les grands enfants que nous sommes apprécieront tout autant ! 

La marche de vision, être à l’écoute de son moi profond

By Philosophine | L'âme en éveil

​Chacun d’entre nous est un jour ou l’autre confronté à des questionnements, des choix à faire, des problèmes à résoudre. Les réponses sont en nous mais il n’est pas toujours aisé de les voir. Je vous propose aujourd’hui un exercice, une expérience d’une grande puissance qui non seulement vous aidera à y voir plus clair en vous mais en plus favorisera votre intuition. On appelle cela la marche de vision.

la marche de vision

​La marche de vision en ​3 étapes

  • Tout d'abord, pensez à une question ou un problème. Vous pouvez l'écrire sur une feuille de papier et méditer dessus quelques instants.
  • Confiez votre question ou problèmatique à l'Univers. Imaginez-la s'envoler dans le ciel.
  • ​Puis, prenez une bonne respiration, lâcher prise puis partez à l'aventure !

​Maintenant, laissez-vous guider par vos pas. Ne forcez rien, ne réfléchissez pas, sentez-vous bien et profitez de l’instant présent. Puis commencez à observer. Soyez attentif à ce qui vous entoure, soyez à l’écoute des bruits… Laissez ensuite les pensées venir à vous, les images se former dans votre tête…

Continuez votre promenade. Laissez votre regard se poser sur ce qui vous interpelle. Si vous êtes en ville, vous aurez surement l’occasion de tomber sur un mot, un graffiti sur un mur, un dessin, une enseigne de magasin, un monument, une statue faisant écho à votre question ou à vos pensées du moment….. si vous vous trouvez à la campagne, vous serez plus facilement interpellé par un arbre, un nuage dans le ciel, un animal que vous aurez l’opportunité de croiser, une fleur, un caillou peu ordinaire…..

Cet exercice peut se pratiquer n’importe où et pourquoi pas dans votre appartement !

​Observer les synchronicités

Vous constaterez souvent qu’un « signe » vient valider votre pensée du moment, c’est ce qu’on appelle une synchronicité. Par exemple, vous vous demandez à l’instant même s’il vous faut mettre un terme à une relation quand au même moment votre regard se pose sur la « rue du terme » Bien sûr n’allez pas en conclure trop rapidement qu’il faut mettre un terme à votre relation, demandez des précisions et suivez les autres signes. Dans tous les cas, vous conservez votre libre arbitre, libre à vous de suivre les signes ou pas.

Ces synchronicités vont se multiplier au fil de votre promenade, au fil de votre connexion avec votre être intérieur.

​Écouter son corps parler

Pensez également à bien ressentir votre corps, qu’est-il en train de vous dire ? Comment réagit-il à vos pensées ? Aux signes et synchronicités rencontrés ? Est-il en train de vibrer ou au contraire, présent-il des signes de stress ? Soyez à l’écoute de votre corps, il est votre meilleur guide.

Vous pouvez noter vos résultats, prendre des photos, filmez ou pourquoi pas vous enregistrer tout en faisant votre marche de vision afin d’y revenir plus tard. Soyez inventif !

​"Je n'ai rien vu, pourquoi ça ne marche pas ?"

Il est possible que vous ne « voyez » rien ou pas grand chose les premières fois. Plus vous pratiquerez, plus vous aurez de résultats et il vous sera de plus en plus facile de faire des associations d’idées. Pour prendre un exemple personnel, j’aime beaucoup utiliser la symbolique du tarot. Ainsi il m’arrive très souvent de porter mon regard sur quelque chose m’évoquant une carte. Un lion me rappelle l’arcane de La Force, une statue se confondra avec l’arcane de La Tempérance, un trèfle me ramera aux deniers, symbolisant la matérialité et ainsi de suite. Il n’est pas forcément utile d’avoir des connaissances dans le domaine des symboles, suivez votre propre symbolique même si vos idées vous semblent parfois tirées par les cheveux. C’est une expérience personnelle et individuelle avant tout.

Plus vous pratiquerez, plus vous développerez vos capacités à vous reconnecter à votre moi profond et plus vous favoriserez les coïncidences dans votre vie. Alors profitez de chaque occasion pour vous entraîner.

​La marche de vision : le livre pour aller plus loin

Si vous désirez approfondir la pratique je vous recommande le livre de la marche de vision qui apporte des compléments intéressants comme l’origine de la méthode, la méthode détaillée avec de nombreux conseils et exemples de question, une méditation – que j’ai beaucoup appréciée – favorisant la connexion avec son moi profond avant d’entreprendre la marche de vision, une aide à l’interprétation, des témoignages. 

la marche de vision

​Mon expérience de la marche de vision

J'ai fait de nombreuses marches de vision durant mes ballades urbaines (la ville étant particulièrement riche en messages...) mais il m'est arrivée d'en faire dans mon appartement. Voici le récit de l'une de mes expériences :  

J’ai commencé par l’exercice de méditation décrit dans le livre. Je suis descendue en moi-même pour débrancher les ordinateurs de contrôle (le mental) puis j’ai continué ma descente jusqu’à la chambre du coeur. Enfin, j’ai réfléchi à ma question : Comment améliorer mes relations avec les autres ?

Après l’avoir remise entre les mains de l’univers, je me suis mise en route pour la marche de vision à travers mon appartement.

Je me suis levée de mon lit et ai enfilé mes chaussettes. Ce jour là, j’avais ressorti des chaussettes « anti-dérapantes », celles que j’utilisais auparavant au yoga pour ne pas glisser. Je les porte très rarement mais ce sont celles que j’ai choisies. Et ce geste si anodin soit-il m’a interpelé.

Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de porter ce genre de chaussettes mais je les trouve plutôt « casse-gueule ». Je me sens comme « retenue » et cela freine la fluidité de mes mouvements. Ce qui ne m’empêcherait pas de me ratatiner parterre.

Le lien avec ma question est évident. La retenue que j’ai envers les autres en réponse à certaines peurs (de décevoir, du rejet, etc.) freine la fluidité des échanges et ne me protège en rien du rejet ou de la déception.

Ceci étant fait, je poursuis la marche en direction du couloir. La porte de la salle de bain, grande ouverte, me barre le passage. Un coeur y est découpé à l’intérieur. Ce coeur c’est ce qui fait la particularité de mon appartement. Le second message est clair : ouvrir mon coeur et le laisser parler, tout simplement.

Maintenant, c'est à vous de jouer ! Vos commentaires et témoignages sont les bienvenus !

la marche de vision

Vous avez aimé ce petit exercice ? Vous aimerez sans doute celui de la bulle rose​, un exercice de visualisation simple mais efficace pour matérialiser vous souhaits !  

La petite Âme et le Soleil – Conte initiatique pour enfants

By Philosophine | L'âme en éveil , Spiritualité

la petite âme et le soleil

La Petite Âme et le Soleil est une adaptation de Conversations avec Dieu de Neale Donald Walsch, destinée avant tout aux enfants. Je suis certaine que bon nombre d’entre vous la connaissance déjà, mais il me tenait à coeur de partager ce petit conte initiatique tant il m’aide au quotidien à accepter chacune de mes relations.

​Si vous préférez la version audio, descendez jusqu'à la fin de cette page.

​La petite âme et le Soleil

Il était une fois, au temps d’avant le temps, une Petite Âme qui dit à Dieu :
« Je sais qui je suis ! »

Et Dieu dit : « C’est merveilleux ! Qui es-tu ? »
 Et la Petite Âme cria : « Je suis la Lumière ! »
Dieu sourit d’un grand sourire.
« Oui, c’est ça ! » s’exclama-t-il. « Tu es la Lumière. »

La Petite Âme était si heureuse, car elle avait résolu le mystère
que toutes les âmes du royaume étaient venues résoudre.
« Wow, » dit la Petite Âme, « ça c’est vraiment cool ! »

Mais bientôt, de savoir qui elle était ne lui suffit plus.
La Petite Âme sentait des remous à l’intérieur,
et maintenant elle voulait être celui qu’elle était.
Et donc la Petite Âme retourna voir Dieu
(ce qui n’est pas une mauvaise idée pour toutes les âmes
qui veulent être Celui qu’Elles Sont Vraiment) et dit :
« Salut, Dieu !
Maintenant que je sais Qui Je Suis, est-ce que j’ai aussi le droit de l’être ? »

Et Dieu dit : « Tu veux dire que tu veux être Celui Que Tu Es Déjà ? »
« Eh bien, » répondit la Petite Âme, « c’est une chose de savoir Qui Je Suis,
et une autre totalement différente de l’être vraiment.
Je veux sentir ce que ça fait d’être la Lumière ! »
« Mais tu es la Lumière, » répéta Dieu, avec un autre sourire.
« Oui, mais je veux voir comment on se sent ! » s’écria la Petite Âme.
« Bon, » dit Dieu avec un petit gloussement, « je suppose que j’aurais dû le savoir.
Tu as toujours été le plus aventureux. »

Puis l’expression de Dieu changea. « Il y a juste une chose… »
« Quoi ? » demanda la Petite Âme.
« Eh bien, il n’existe rien d’autre que la Lumière.
Vois-tu, je n’ai rien crée d’autre que ce que tu es ;
alors, il n’y a pas de manière facile pour toi de faire l’expérience de Ce Que Tu Es,
puisqu’il n’y a rien que tu n’es pas. »

« Hein ? » dit la Petite Âme, qui était maintenant un peu perplexe.
« Penses-y de cette façon, » dit Dieu.
« Tu es comme une bougie dans le Soleil. Oh, tu y es, c’est certain.
Avec un million, un milliardion d’autres bougies qui constituent le Soleil.
Et le soleil ne serait pas le Soleil sans toi.
Non, il serait un soleil sans l’une de ses bougies… et ça ne serait pas le Soleil du tout ;
car il ne brillerait pas avec autant d’éclat.
Et pourtant, comment te connaître en tant que Lumière
quand tu es parmi la Lumière – c’est la question. »

« Eh bien, » dit la Petite Âme toute ragaillardie,
« tu es Dieu. Trouve quelque chose ! »

Dieu sourit encore une fois. « Je l’ai déjà fait, » dit Dieu.
« Puisque tu ne peux pas te voir en tant que Lumière quand tu es dans la Lumière,
 nous allons t’entourer d’obscurité. »
« Qu’est-ce que c’est, l’obscurité ? » demanda la Petite Âme.
Dieu répondit : « C’est ce que tu n’es pas. »
« Est-ce que j’aurai peur de l’obscurité ? » s’écria la Petite Âme.
 « Seulement si tu le choisis, » répondit Dieu.
« Il n’y a vraiment rien à craindre, à moins que tu ne le décides.
Vois-tu, nous inventons tout ceci. Nous faisons semblant. »

« Oh, » dit la Petite Âme, et déjà elle se sentait mieux.

la petite âme et le soleil

Neale Donald Walsch 

​découvrir l'auteur : 

Puis Dieu expliqua que pour pouvoir faire l’expérience de quoi que ce soit,
son exact opposé allait apparaître. « C’est un grand cadeau, » dit Dieu,
« parce que sans cela, tu ne pourrais pas savoir à quoi ressemble quoi que ce soit.

« Tu ne pourrais pas connaître le Chaud sans le Froid,
le Haut sans le Bas, le Vite sans le Lent.
Tu ne pourrais pas connaître la Gauche sans la Droite,
Ici sans Là-bas, Maintenant sans Jadis.
« Et donc, » conclut Dieu, « quand tu seras entouré par l’obscurité,
ne brandis pas ton poing et n’élève pas ta voix et ne maudis pas l’obscurité.

« Sois plutôt une Lumière vis-à-vis de l’obscurité, et ne sois pas fâché de cela.
Alors tu sauras Qui Tu Es Vraiment, et tous les autres le sauront aussi.
Laisse tant briller ta Lumière que tous sauront combien tu es spécial ! »
« Tu veux dire que j’ai le droit de montrer aux autres combien je suis spécial ? »
demanda la Petite Âme.

« Bien sûr, » dit Dieu avec un gloussement. « Tu en as tout à fait le droit !
Mais souviens-toi, “spécial” ne veux pas dire “meilleur”.
Tout le monde est spécial, chacun à sa façon !
Et pourtant bien des autres ont oublié cela.
Ils ne verront qu’ils ont le droit d’être spécial que si toi-même
tu reconnais que tu as le droit d’être spécial. »
« Wow, » dit la Petite Âme, dansant et sautillant et riant et sautant de joie.
« Je peux être aussi spécial que je veux ! »

« Oui, et tu peux commencer tout de suite, »
dit Dieu, qui dansait et sautillait et riait avec la Petite Âme.
« Quelle partie du spécial veux-tu être ? »

« Quelle partie du spécial ? » répéta la Petite Âme, « je ne comprends pas. »
« Eh bien, » expliqua Dieu,
« être la Lumière, c’est être spécial, et être spécial comprend beaucoup d’éléments.
C’est spécial d’être gentil. C’est spécial d’être doux.
C’est spécial d’être créatif. C’est spécial d’être patient.
Est-ce que tu peux trouver d’autres façons d’être qui sont spéciales ? »

La Petite Âme resta assise en silence pendant quelques instants.
« J’ai trouvé beaucoup de façons d’être spécial ! » s’exclama alors la Petite Âme.
« C’est spécial d’être quelqu’un qui aide. C’est spécial d’être quelqu’un qui partage.
 C’est spécial d’être amical. C’est spécial d’être attentif aux autres ! »
 « Oui ! » approuva Dieu, « et tu peux être toutes ces choses,
ou n’importe quel élément du spécial que tu souhaites être, à tout moment.
C’est ça que ça veut dire, être la Lumière. »

« Je sais ce que je veux être, je sais ce que je veux être ! »
annonça la Petite Âme toute excitée.
« Je veux être la partie du spécial qui s’appelle “celui qui pardonne”.
Est-ce que ce n’est pas spécial de pardonner ? »
« Oh oui, » assura Dieu à la Petite Âme. « C’est très spécial. »
« D’accord, » dit la Petite Âme. « C’est ça que je veux être.
Je veux être celui qui pardonne. Je veux faire l’expérience d’être comme ça. »

« Bien, » dit Dieu, « mais il y a une chose que tu dois savoir. »
La Petite Âme commençait maintenant à s’impatienter un peu.
Il paraissait toujours y avoir des complications.
« Qu’est-ce que c’est ? » dit la Petite Âme en soupirant.
« Il n’y a personne à qui pardonner. »
« Personne ? » La Petite Âme pouvait à peine croire ce qui venait d’être dit.
« Personne ! » répéta Dieu. « Tout ce que j’ai fait est parfait.
Il n’y a pas une seule âme dans toute la création qui soit moins parfaite que toi.
Regarde autour de toi. »

C’est alors que la Petite Âme réalisa qu’une large foule s’était réunie.
Des âmes étaient venues de près et de loin – de tout le Royaume – car la nouvelle s’était répandue que la Petite Âme avait cette conversation extra­ordinaire avec Dieu,
et chacun voulait entendre ce qu’ils disaient.

Regardant les innombrables autres âmes réunies là, la Petite Âme dût acquiescer.
Aucune ne paraissait moins merveilleuse, moins magnifique,
ou moins parfaite que la Petite Âme elle-même.
Tel était le prodige des âmes réunies autour d’elle,
et si brillante était leur Lumière, que la Petite Âme pouvait à peine les regarder.
 « Alors, à qui pardonner ? » demanda Dieu.

 « Bon, ça ne va pas être drôle du tout ! » grommela la Petite Âme.
« Je voulais faire l’expérience d’être Celui Qui Pardonne.
Je voulais savoir quel effet ça faisait d’être cette partie-là du spécial. »
Et la Petite Âme apprit ce que c’était que d’être triste.

​Conversations avec Dieu - le film

Mais juste à ce moment-là, une Âme Amicale s’avança de la foule.
« Ne t’inquiète pas, Petite Âme, » dit l’Âme Amicale, « je vais t’aider. »
« Tu vas m’aider ? » la Petite Âme s’illumina.
« Mais qu’est-ce que tu peux faire ? »
« Je peux te donner quelqu’un à qui pardonner, tiens ! »
 « Tu peux ? »

« Certainement ! » gazouilla l’Âme Amicale.
« Je peux venir dans ta prochaine vie et faire quelque chose que tu pourras pardonner. »

« Mais pourquoi ? Pourquoi ferais-tu cela ? » demanda la Petite Âme.
« Toi qui es un Être d’une telle perfection achevée !
Toi, qui vibres à une telle vitesse que cela crée une Lumière si brillante
que je peux à peine te regarder !
Qu’est-ce qui pourrait te faire vouloir ralentir ta vibration à une telle vitesse
que ta brillante Lumière deviendrait sombre et dense ?
Toi qui es si léger que tu danses sur les étoiles et que tu te déplaces à travers
tout le Royaume à la vitesse de ta pensée,
​qu’est-ce qui te ferait venir dans ma vie et te rendre si lourd
 que tu pourrais faire cette mauvaise chose ? »
« C’est simple, » dit l’Âme Amicale, « je le ferais parce que je t’aime. »

La Petite Âme parut surprise par la réponse.
« Ne sois pas si stupéfait, » dit l’Âme Amicale, « tu as fais la même chose pour moi.
Tu ne te souviens pas ?
Oh, nous avons dansé ensemble, toi et moi, bien des fois.
À travers les éternités et les âges, nous avons dansé.
À travers le temps tout entier, et dans bien des lieux, avons nous joué ensemble.
C’est juste que tu ne te souviens pas.

« Nous avons tous deux été l’Ensemble de Toutes Choses.
Nous en avons été le Haut et le Bas, la Gauche et la Droite.
Nous en avons été le Ici et le Là-bas, le Maintenant et le Jadis.
Nous avons été le mâle et le femelle, le bon et le mauvais,
nous en avons été et la victime et le méchant.

« Ainsi nous nous sommes rencontrés, toi et moi, maintes fois auparavant ;
chacun apportant à l’autre l’exacte et parfaite occasion d’Exprimer et d’Expérimenter
Qui Nous Sommes Vraiment.
« Et donc, » continua d’expliquer l’Âme Amicale,
« Je vais venir dans ta prochaine vie et cette fois-ci je serai le « méchant ».
Je ferai quelque chose de vraiment terrible,
et alors tu pourras faire l’expérience d’être Celui Qui Pardonne. »

« Mais que vas-tu faire, » demanda la Petite Âme, un tout petit peu nerveuse,
« qui sera si terrible ? »
« Oh, » répondit l’Âme Amicale avec une étincelle,
« nous trouverons bien quelque chose. »

Puis l’Âme Amicale parut devenir sérieuse, et dit d’une voix douce :
« Tu as raison à propos d’une chose, tu sais. »
« Et c’est quoi ? » voulut savoir la Petite Âme.
« Il me faudra ralentir ma vibration et devenir très lourd
pour faire cette chose pas-très-gentille.
Il me faudra prétendre être quelque chose de très différent de moi.
Alors, j’ai une seule et unique faveur à te demander en échange. »

« Oh, n’importe quoi, n’importe quoi ! » s’écria la Petite Âme,
et elle commença à danser et à chanter.
« Je vais pouvoir pardonner, je vais pouvoir pardonner ! »
Puis la Petite Âme vit que l’Âme Amicale restait toute silencieuse.
« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda la Petite Âme.
« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
Tu es un tel ange de bien vouloir faire ceci pour moi ! »

« Bien sûr que cette Âme Amicale est un ange ! » interrompit Dieu.
« Tous le sont ! Souviens-toi toujours : je ne t’ai jamais envoyé que des anges. »
Alors la Petite Âme voulut plus que jamais exaucer la demande de l’Âme Amicale.
« Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » ​demande de nouveau la Petite Âme.
« Au moment où je te frapperai et te terrasserai, » répondit l’Âme Amicale,
« au moment où je ferai la pire chose que tu puisses imaginer, à ce moment précis… »
« Oui ? » interrompit la Petite Âme, « oui…? »
L’Âme Amicale devint encore plus silencieuse.
« Souviens-toi de Qui Je Suis Réellement. »
« Oh, je le ferai ! » s’écria la Petite Âme, « je le promets !
Je me souviendrai toujours de toi comme je te vois ici même, à cet instant ! »

la petite âme et le soleil

« Bien, » dit l’Âme Amicale,
« parce que, vois-tu, j’aurai fait semblant tellement fort, que je me serai oublié.
Et si tu ne te souviens pas de moi tel que je suis réellement,
je ne pourrai peut-être pas m’en souvenir pendant très longtemps.
Et si j’oublie Qui Je Suis, tu peux même oublier Qui Tu Es,
et nous serons perdus tous les deux.
Alors nous aurons besoin qu’une autre âme s’en vienne
et nous rappelle à tous les deux Qui Nous Sommes. »

« Non, cela ne se passera pas ! » promit de nouveau la Petite Âme.
« Je me souviendrai de toi !
Et je te remercierai de m’apporter ce cadeau,
la possibilité de faire l’expérience de Qui Je Suis. »

Et ainsi, l’accord fut conclu.
Et la Petite Âme s’engagea dans une nouvelle vie,
toute excitée d’être la Lumière, ce qui était très spécial,
et toute excitée d’être cette partie du spécial appelée le Pardon.

Et la Petite Âme attendit anxieusement de pouvoir faire l’expérience
d’être Celui Qui Pardonne, et de remercier l’Âme qui le lui permettrait.
Et dans tous les moments de cette nouvelle existence,
chaque fois qu’une nouvelle âme faisait son apparition,
 que cette nouvelle âme amène de la joie ou de la tristesse
– et surtout si elle amenait de la tristesse –
la Petite Âme pensait à ce que Dieu avait dit.
« Souviens-toi toujours, »
et Dieu avait souri, « je ne t’ai jamais envoyé que des anges. » 

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Faites plaisir à votre enfant et offrez-lui ce merveilleux conte initiatique
ainsi que la suite des aventures de la petite Âme ​à travers
ces deux beaux ouvrages illustrés ! 

Dans le second ouvrage, la Petite Âme incarne le corps de Mégane,
nouveau-né qui commence tout juste à explore le monde terrestre...

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​​Et pour les grands ?

Pour les grands, il existe trois ouvrages merveilleux intitulés : Conversations avec Dieu.

Neale Donald Walsh approche la cinquantaine et fait le bilan de sa vie : il vient de perdre son travail, ses quatre mariages se sont soldés par des échecs et sa santé est défaillante. Pris de colère, il écrit une lettre pleine de doutes à Dieu. Et là, le miracle se produit ! " Dieu " lui répond de façon claire et compréhensible. Un entretien qui durera plusieurs années, où les questions les plus intimes et les plus énigmatiques trouveront réponse pourquoi suis-je si malheureux ? Pourquoi l'homme doit-il souffrir ? Qu'est-ce que le bien et le mal ? Les interrogations troublantes que pose cet ouvrage ne doivent pas faire oublier sa haute teneur spirituelle.
conversations avec dieu

​Version audio :

​Vous avez aimé ce conte ? Vous aimerez sans doute lire la légende hindoue du pouvoir divin de l'homme.

Couper les liens d’attachement négatifs

By Philosophine | Spiritualité

Aujourd'hui, je vous propose deux exercices pour couper les liens d'attachement conscients ou non, qui vous relient aux autres. Ces deux méthodes vont vous permettre de couper les liens toxiques entre vous et l'autre personne, tout en conservant les liens d'amour.  

couper les liens d'attachement

Ainsi, il est bon de les appliquer régulièrement, dès que le besoin se fait sentir.

Il n'est pas rare de ressentir immédiatement les bienfaits ou de constater des changements dans les jours qui ​suivent, tels que la résolution d'un problème, une sensation de paix, des nouvelles inattendues d'une personne...

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