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J’ai jeûné durant 5 jours pour bien commencer l’année !

By Philosophine | Je me régénère , Le jeûne , Se nourrir

Quelques mots sur ma dernière expérience de jeûne, ça vous dit ? Oh je sais que vous aimez les témoignages de jeûne ! J’ai jeûné durant 5 jours pour bien commencer l’année !  Allez, on y va !

Rétrospective de 2017

L’année 2017 n’a pas été très chouette en terme de santé/bien-être. J’ai été forcée de mettre entre parenthèses ma régénération et de lâcher prise sur mon alimentation pour me sortir d’une situation énergivore. Ayant été en hyper-vigilance nuit et jour durant de long mois, mon système nerveux a été sollicité plus qu’il ne pouvait le supporter. Petit à petit, j’ai replongé dans l’alimentation « réconfort » : sucre, gluten, produits laitiers, plats chauds et consistants.

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113h de jeûne hydrique & facebookien

By Philosophine | Je me régénère

Ce n’était pas prémédité. Je n’avais pas prévu de faire 113h de jeûne hydrique & facebookien. Du moins pas dans l’immédiat. Un jour peut-être… J’ai toujours une bonne excuse pour ne pas le faire. J’y suis accro quoi…

Et puis ce jour là, un tsunami s’est déchainé en moi. Soit-dit en passant, je soupçonne le jus de feuilles d’aloé vera fraichement mixées qui, à tous les coups, a secoué mes intestins, comme en témoignent les bruits à l’intérieur de mon ventre.

Soudaines réminiscences d’une époque de ma vie peu joyeuse que je relie aux événements du présent, sans fondement… Les émotions me submergent, je me sens envahie par ce défilé d’articles, de photos, d’informations en tout genre venant de personnes dont la plupart je ne connais autrement que virtuellement. Tout me ramène à ma condition actuelle et je perds espoir, je perds l’estime de moi, je ne me sens plus à ma place, j’ai envie de disparaitre là maintenant. Je ferme mon compte FB et disparais virtuellement. Ouf.

Jus d’aloé vera :

Une demi feuille d’aloé vera fraîche et préalablement trempée
1 bon morceau de curcuma
Le jus d’un citron
1 cuillère à soupe de miel
Le tout passé rapidement au blinder.

Il est 17h et quelques, je n’ai mangé que deux oranges et un pamplemousse depuis le matin et je n’ai pas faim. Alors je décide de ne plus manger jusqu’à nouvel ordre.

Je me raccroche à mon remède miracle qui marche à tous les coups : le lavement (ça peut sembler bizarre mais on comprend vite pourquoi lorsqu’on saisit le lien qu’il y a entre les intestins et le cerveau). Sauf que cette fois-ci, ça n’a pas fonctionné. Et bien on va retourner aux bonnes vieilles méthodes : respiration, méditation, lecture, lâcher prise…

Mon amie Clara m’a prêtée ce livre Méditer jour après jour de Christophe André, un très bel ouvrage illustré nous invitant à vivre des instants de pleine conscience, c’est le moment idéal de m’y plonger.

Les heures passent et j’ai la boule au ventre… je suis partie comme une voleuse, sans rien dire à personne. Je sais que certains vont s’inquiéter. Tant pis. 

Méditer jour après jour
25 leçons et exercices pour vivre en pleine conscience

S’arrêter de faire, de remuer, de s’agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l’écart du monde.

Jour 1

Après une nuit agitée, le réveil est difficile physiquement, moralement. Je retente un lavement devant les cours de Thierry Casasnovas – je n’ai jamais pris le temps de terminer le coffret de DVD, c’est le moment de me mettre à jour. La magie a opéré, enfin je me sens mieux. J’enchaîne sur une séance de sport sur mon tapis de yoga. Le sport, un autre de mes remèdes miracles auquel je devrais faire appel bien plus souvent.

Je réfléchis à ce que je peux modifier dans ma vie. Financièrement, ça coince en ce moment, un peu plus que d’habitude… et j’en viens à me dire que jeûner quelques jours m’aidera à m’en sortir ce mois-ci. Je vais devoir encore réadapter mon alimentation. Je n’avais pas ce souci là lorsque j’étais encore en transition, je mangeais des céréales, des pommes de terre, beaucoup de légumes. Désormais, mon corps me réclame de plus en plus de fruits et ça c’est le gouffre. Vivement l’été où l’on peut directement cueillir les fruits sur les arbres de mère nature !

L’alimentation c’est une chose mais il y a beaucoup d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte. Je dois m’appuyer sur mes atouts et donc pour le moment me tourner davantage sur ce qui est gratuit ou peu couteux : sport, lavement, bain dérivatif, jeûne, temps pour moi, auto-massages, balade, respiration au grand air… Et pour l’alimentation, et bien faire de mon mieux avec les moyens du bord en essayant tant bien que mal de prendre en compte mes envies et besoins du corps.

Les animaux sont de merveilleux thérapeutes. L’on dit par exemple que les chats sont comme des éponges à émotions négatives et que lorsqu’un chat entre dans notre vie, c’est qu’on a besoin de lui en ce moment précis.
Moi, j’aime particulièrement les chats, et les oiseaux. 

Haziel, l’un de mes trois félins d’amour

Jour 2

Petit état de faiblesse au réveil mais largement supportable.

Je profite de cette pause du virtuel pour avancer dans le réel. Aujourd’hui, je m’occupe de mon dossier de renouvellement de CMU. Je suis en retard d’un an. Un an !!! Un an que je ne suis plus couverte ! Parce que la paperasse c’est chiant, c’est compliqué, parce qu’ils ont perdu mon dossier, parce que je n’ai plus d’imprimante et ne sais comment me procurer les photocopies des papiers qui sont dans mon ordi…

Je me rends au bureau de ma mutuelle demander un papier. Je me suis encore plantée d’organisme, la dame me réexplique le fonctionnement d’une mutuelle, d’une complémentaire, des différents organismes… je crois que je lui avais déjà fait le même coup l’année dernière. J’ai quand même eu mon papier, na.

Dans la foulée, je reçois un courrier du conseil général pour la mise à jour du dossier RSA. J’espère qu’ils ne vont pas m’embêter sur le fait que mon activité ne me rapporte rien pour le moment…

Le truc avec moi, c’est que je fais les choses non pas quand il faut les faire mais quand je me sens prête et ça peut parfois prendre un certain temps, beaucoup de temps.

15h55 j’envoie un sms à Clara pour lui demander si je pourrai imprimer des documents chez elle. Son imprimante ne marchant plus, elle me propose de le faire depuis son boulot qu’elle s’apprête à quitter dans quelques minutes pour le week-end. Il était moins une…. je remercie mon intuition et ma clarté d’esprit particulièrement présents dans les périodes de jeûne.

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Jour 3

Réveillée vers 8h30, je me repose jusqu’à 11h passées. Le bouquin que m’a prêtée Clara est super ! Chaque chapitre est introduit par l’analyse d’un tableau qui nous amène petit à petit au coeur du sujet. Je fais les petits exercices de pleine conscience, tranquillement dans mon lit, mon gros matou ronronnant sous la couette.

Je me lève super en forme. Le nettoyage a opéré durant la nuit. Quelques symptômes de détox, quelques kilos en moins mais en forme et je ne ressens pas spécialement l’envie de manger.

Je continue l’étude des cours des DVD de Thierry Casasnovas c’est juste passionnant et finalement beaucoup plus simple que ce qu’on peut l’imaginer. Les bases de la physiologie sont à la portée de tous, nous n’avons plus aucune raison d’ignorer notre responsabilité en terme de santé.

Le sevrage facebookien me fait un bien fou. Facebook me disperse, m’illusionne, m’éloigne de ce que je suis. J‘ai accepté beaucoup de demandes d’amitié de la part personnes en rapport avec le mouvement Régénère, l’alimentation crue etc… mais j’ai comme l’impression d’être enfermée dans une sorte de communauté à laquelle je me suis quelque peu identifiée, inconsciemment, et j’ai horreur de ça. Ce n’est pas moi.

Je retrouve espoir et confiance en moi. Je discute de projets, d’idées avec ma maman autour de l’entre-aide qu’on peut opérer autour de chez nous et des manières d’améliorer notre quotidien pour notre bien-être et celui d’autrui. Ma mère s’investit quotidiennement dans l’aide aux autres, des personnes rencontrées « par hasard » sur son chemin. Alors on discute de tout cela… Et on regarde les voitures aussi, parce qu’on a besoin d’urgence de retrouver une voiture fiable, la nôtre étant devenue un danger publique. C’est un gros projet mais qui pourrait tellement améliorer notre quotidien.

Jour 4 :

J’ai eu quelques difficultés à m’endormir, j’ai vu toutes sortes d’aliments défiler dans mon esprit, des physio et des beaucoup moins physio. A deux doigts de craquer sur une pomme, je repousse mes envies au lendemain matin.

Au réveil, beaucoup symptômes de détox. Enfin, ils arrivent ! De légères douleurs me traversent la tête, du mucus très épais descend du nez jusque dans la gorge, j’ai les yeux très secs et j’ai mal aux dents. La sphère cérébrale est mon point faible et la décongestion de cette zone est lente chez moi. Le système digestif est sollicité, ça travaille dans les intestins et dans le bas ventre. Mais à côté de ça, aucune sensation de faiblesse, pas d’étourdissement comme ça m’arrive fréquemment lorsque je jeûne plusieurs jours. Je me sens bien et le moral est au top.

Toujours en galère avec mes papiers, je m’aperçois qu’il me manque deux documents. Ca repousse l’envoi de quelques jours… Ils attendent depuis un an, ils ne seront pas à quelques jours près (j’ai honte ! ).

Ca détox toujours…. évacuation par les intestins (moi qui croyais qu’ils étaient vides !), douleurs à la surrénale droite, puis gauche. C’est tellement amusant d’écouter et ressentir son corps.

Je termine ce dernier jour de jeûne par un grand verre de Quinton. Ah oui, j’ai oublié de préciser une chose : j’ai pris chaque jour un bon litre de tisane de plantes du Docteur Morse « Heal all Tea ». J’aime bien ce genre de tisanes, c’est très fort en goût mais je sens instinctivement que ça me fait du bien.

jour 5 :

Quelle surprise au réveil, il neige !! C’est beau ! Réveillée avant 7h en pleine forme, pas de faiblesse, pas de sensation faim. J’ai sué cette nuit, encore de la détox mais dans l’ensemble tout va bien.

C’est le jour de ma reprise alimentaire et de la réouverture de mon compte FB. J’appréhende un peu cette dernière. Je vais refaire du tri dans mes contacts et dans mes pages petit à petit. J’ai besoin que mon compte soit plus personnel, ne gardant que les personnes avec qui il y a des échanges, de réelles affinités ou dont les publications m’intéressent. Pour les autres, il y a mes pages FB.

Mes premières journées de reprises alimentaires ne sont en général jamais top en terme d’alimentation et celle-ci n’a pas échappé à la règle. Mais je l’accepte, je fais de mon mieux et c’est déjà pas mal.

Conclusion :

Au total, 113h de jeûne hydrique & facebookien, quelques kilos en moins que je vais reprendre très rapidement, des cours rattrapés, des papiers – presque – prêts à être envoyés, un livre bien entamé et des prises de conscience.

Je pense modifier petit à petit mon rapport à FB et au virtuel pour me préserver et avancer loin des distractions. Je suis quelqu’un qui observe beaucoup avant d’agir, trop même. C’est une qualité qui peut devenir un frein à l’action si on ne trouve pas le juste milieu. J’ai suffisamment observé, il est l’heure d’agir maintenant.

L’expérience du jeûne hydrique en elle-même a été d’une grande facilité à mon étonnement. C’est drôle, on ne peut absolument jamais prévoir la tournure d’un jeûne. Une semaine auparavant, je m’étais abstenue de nourriture pendant 36h comme je le fais régulièrement et ça c’était beaucoup moins bien passé.

Je n’ai pas souhaité aller plus loin à cause de mon poids relativement bas et mon système nerveux pas encore au top. Je préfère y aller doucement, étape par étape.

Dans l’ensemble, je suis très contente de cette expérience totalement inattendue.

On se retrouve bientôt j’espère pour la suite des aventures ! 

Avant de vous quitter, quelques mots à propos de l’expérience de colocation puisque je n’ai pas repris le fil de ces articles depuis plusieurs mois. Elle s’est terminée cet été, un peu tragiquement bien que nous ayons échappés au pire. Nicolas a été hospitalisé durant plusieurs mois. Aujourd’hui il va mieux et poursuit son chemin…

Les bains de bouche à l’huile en résumé – Oil pulling

By Philosophine | Beauté Santé , Je me régénère

oil pulling

La santé commence dans la bouche...

Aujourd’hui, je vous présente en résumé l’une de mes pratiques quotidiennes : le bain de bouche à l’huile, également appelé oil pulling ou gandush. Outre ses bienfaits bucco-dentaire, elle a de nombreux effets bénéfiques sur la santé en général. Pour d’amples informations, je vous renvoie à cet article : le bain de bouche à l’huile

Chaque matin, c’est l’une des premières choses que je fais au réveil en même temps que ma séance de bain dérivatif. Accompagnée d’un bon livre, impossible de trouver le temps long. Je peux parfois garder l’huile en bouche une trentaine de minutes – encore plus si je fais de longues séances de BD ou si ma lecture est passionnante.

Cela fait bientôt un an que je pratique l’oil pulling à l’huile de noix de coco – la seule que j’arrive à garder en bouche – quotidiennement. Si mes dents sont assurément plus blanches et plus propres, j’attends encore des résultats quant aux potentielles caries dont je suis très facilement sujette et qui me posent à l’heure actuelle de gros problèmes. C’est pourquoi j’ai crée la page de La régénération des dents sur laquelle vous pourrez y puiser des infos pertinentes puisées à droite à gauche ainsi que les actions que je tente de mettre en place pour ma propre régénération. 

J’attends avec impatience vos témoignages !

Lâcher prise & développement bactérien #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

31 mai 2015 : 4 mois que je suis à Lyon…

Ce dont je pensais vivre, soit une colocation basée sur l’entre-aide s’avère ne pas être si simple que je l’avais imaginé. Le mode de vie de mon coloc est tellement à l’opposé du mien et même si chacun apprend sans doute de l’autre, il est difficile d’être en accord. Et puis, peut-on véritablement aider l’autre ? J’en suis pas moins sûre, du moins pas de la manière dont je l’avais envisagée. Encore une fois, j’étais partie pour faire passer les besoins de l’autre avant les miens. Erreur. 

La situation me renvoie en pleine face mes croyances erronées et me pousse à penser à moi, pas de manière superficielle, pas en m’offrant un cadeau de temps en temps. Non. Penser à moi au quotidien, dans chacun de mes gestes, chacune de mes pensées. Ca n’est pas de l’égoïsme mais du respect et de l’amour de soi.

Ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à une situation « surréaliste ». Je suis née dans un contexte surréaliste et je reproduis sans cesse ce même schéma au sein de mes expériences. Bien que chacune d’entre-elles prenne une forme différente, le résultat est le même. Sauf que dans cette situation présente, lasse de lutter comme je l’ai toujours fait auparavant, je lâche prise…. pour la première fois je lâche encore et encore jusqu’à ce que tout n’ait plus aucune importance. Je vais au delà des limites que je m’étais inconsciemment fixées. Sacré exercice pour le mental qui aime contrôler.

Tout ceci, je ne le vois pas toujours sous cet angle et je vous avoue que des fois je n’en peux plus. Notamment lorsque je suis fatiguée et que je dois faire face à d’autres difficultés. Mais chacune des mes expériences m’ouvre encore plus la porte à une dimension supérieure. Et lorsque je récupère de l’énergie, je perçois clairement ce que la vie ou mon âme cherche à me faire comprendre. Ces instants sont tellement libérateurs qu’ils m’emplissent de joie, même lorsque la situation est critique.

Ces dernières semaines, ma vie s’était résumée à la bouffe, les courses et l’entretien de l’appartement. Tout ce qui a de plus fun ! 

Entendre quotidiennement mon coloc parler d’alimentation et de maladies a fait que je ne pensais plus qu’à cela moi aussi jusqu’à en faire une overdose et que je finisse par renier l’hygiénisme et la physiologie. Comprendre le fonctionnement de notre corps, c’est passionnant et même essentiel mais pas quand cela devient une obsession qui te pourrit la vie. Ce renoncement n’a pas duré longtemps, quelques heures, quelques jours tout au plus où je ne voulais plus en entendre parler. Besoin d’une pause.

Je me suis déconnectée de la matière, enfermée dans ma chambre, calfeutrée sous ma couette je suis passée de l’autre côté, dans le monde du subtil et m’y suis plonger entièrement. J’ai arrêté de manger, la bouffe me dégoutait. Cela m’a permis de me recentrer et de me faire prendre conscience que je dois trouver un équilibre entre les deux et que renier l’un ou l’autre ne m’est en rien bénéfique. Une série d’événements s’est alors enchainée, des rêves prémonitoires troublants, la rencontre d’un ami virtuel de plusieurs années et l’opportunité future de participer à des activités que je recherche, en lien avec le subtil.

Côté ménage & quotidien, je ne me prends plus la tête. C’est un peu le bordel à l’appart mais je m’en fiche (Rien à foutre : L’ultime voie spirituelle, vous connaissez ce livre ? Il m’a l’air sympa !). Je lâche prise malgré mes difficultés à répondre à mes besoins dans un contexte qui ne m’est pas favorable. Heureusement, je me suis crée mon petit sanctuaire personnel au sein de ma chambre que j’aménage petit à petit.

​Rien à foutre : l’ultime voie spirituelle 

John C. Parkin

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Financièrement, j’ai passé un mois difficile où l’abondance fut bloquée. J’ai commencé le mois avec une galère qui m’a privé de 429 euros, soit quasiment la valeur de mon RSA. Un problème que je n’ai pas su régler par manque de preuves et par mes difficultés personnelles qui font que je n’arrive pas gérer certaines situations, comme celle de devoir passer un coup de téléphone par exemple. Je m’en suis voulue de ne pas être capable d’affronter la situation, me demandant pourquoi je me retrouvais une fois de plus dans la galère alors que je commençais à voir le bout du tunnel, je venais même de me faire un très beau cadeau, l’achat d’Igor, mon appareil photo – à ce propos, je me languis du jour où Igor et moi feront des clichés aussi magnifiques que celui illustrant cet article.

Finalement j’ai renoncé et j’ai accepté la perte de cet argent. J’ai passé un mois à puiser par-ci, par-là pour m’acheter à manger tout essayant de garder confiance en l’avenir.

Le pouvoir du moment présent

Eckhart Tollé

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Hier, je repensais à cette perte d’argent et me disais qu’un jour ça se règlerait tout seul, qui sait… ou pas. Bref, pas d’autre choix que de lâcher prise. Le soir même, mes 429 euros étaient de retour sur mon compte, au bout d’un mois. Heureuse et soulagée.

Je sais que j’ai un problème avec l’argent et qu’il me faut me délester de mes vieilles croyances. La vie de mon coloc, bien que démesurée à mon sens, m’aide à percevoir les choses d’un autre point de vue. Ce que j’obtiens en des mois, il l’a en un claquement de doigt de par son entourage sécurisant. Ce n’est pas une critique, juste une constatation.

Ca me fait bizarre ce quotidien ou valse l’argent de tous les côtés. J’ai toujours vu mes parents en grande difficulté financière, petite il m’arrivait plus souvent de prêter mon argent à ma mère que d’en recevoir. Drôle de situation… J’ai reçu beaucoup d’amour de par ma mère ainsi qu’une grande ouverture à la vie et spirituelle mais matériellement ce fut le néant total. Je me suis toujours débrouillée toute seule pour obtenir ce dont j’avais besoin. Et si je compare avec mon coloc, je me rends compte que nous avons vécu les deux extrêmes et que chacun de ses deux contextes a ses avantages et ses défauts.

Je suis persuadée que cette sur-abondance est un frein à sa guérison. Le fait d’avoir tout à disposition ne le pousse pas à se tourner vers lui-même, à puiser au fin fond de ses ressources intérieures, ni à profiter pleinement ce dont la vie lui offre. Je le sens clairement dans son quotidien et dans son approche de la vie. De mon côté, je suis freinée d’une par le stress engendré, par la peur qui me submerge lorsque mon porte-monnaie est vide. Je n’ai pas maman, papa comme issue de secours, je n’ai rien d’autre que ma foi, le lâcher prise, la confiance. Et d’autre part parce que j’ai comme l’impression d’avancer à deux à l’heure… Un juste milieu entre nos deux mondes serait parfait. J’ai des choses à apprendre de cette situation, sans aucun doute et j’y travaille, croyez-moi

2 juin 2015…

Parlons de santé, puisque c’est tout de même le but de cette catégorie d’articles. Si je remonte quelques mois en arrière, j’étais tellement épuisée cognitivement que je n’étais plus capable de lire un livre, d’écouter une vidéo sans faire de multiples pauses, de rédiger un article. J’avais perdu toute concentration et je n’arrivais plus à traiter les informations que recevait mon cerveau. Je suis encore loin d’avoir retrouvée toutes mes capacités intellectuelles mais il y a une nette amélioration. Je réécoute enfin des vidéos autres que celles de Thierry, parfois un film. Je me suis remise doucement à la lecture et à l’écriture. J’arrive mieux à gérer mon quotidien sans ce brouillard dans ma tête, ce découragement permanent. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration : mon alimentation qui évolue jour après jour, le repos même si mon rythme de sommeil n’est pas le plus physiologique et les mélanges de plantes que je prends depuis plusieurs semaines.

Je commence à être quelque peu embêtée par les « allergies saisonnières ». Crises d’éternuements, mucus dans les yeux, le nez, la gorge, une petite gène respiratoire mais c’est relativement supportable à côté de ce que j’ai pu vivre par le passé. Que du positif.

Hier, lundi premier juin, j’ai entamé un défi de 21 jours dans lequel j’épure mon alimentation (quoi encore ?!! ). Suite à cette récente vidéo de Thierry sur les intestins – c’est décidément un sujet qui me passionne – et par ma propre expérience personnelle, je comprends de mieux en mieux ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps. Mon fameux jus de chou consommé lors de la cure de jus a révélé la présence en masse de bactéries dans mes intestins. Pour ceux et celles qui n’ont pas suivie l’histoire, je m’étais préparée un bon litre de pomme / chou rouge. S’en étaient suivis plusieurs jours de crises de gaz et de renvois d’une dizaine de minutes toutes les deux heures environ, je pouvais plus m’arrêter. Une nuit, je me suis sentie très mal avec des douleurs au ventre, au point de me demander s’il ne fallait pas que j’appelle à l’aide. J’étais seule cette nuit là et j’avoue avoir eu peur. Jamais il ne m’était arrivé un truc pareil. Les désagrements étaient la réaction du souffre contenu dans le chou au contact des bactéries, révélant du coup la présence de bactéries dans l’intestin grêle.

Ces bactéries ne sont pas pathogènes, c’est à dire qu’elles ne sont pas dangereuses. Elles se trouvent habituellement dans le colon mais pour plusieurs raisons elles remontent dans le grêle, là où elles ne devraient pas s’y trouver, empêchant le bon fonctionnement de celui-ci, de l’absorbtion, de l’assimilation. Tout est merveilleusement bien expliqué dans la vidéo avec plein de détails, je vous laisse l’écouter.

Mon alimentation actuelle bien qu’étant faite de 90% de fruits et légumes n’aide pas à éradiquer les bactéries qui se nourrissent de ce que nous ingérons, particulièrement les sucres complexes, les céréales et les amidons. Jusqu’à présent, je mangeais encore régulièrement des pommes de terre bien que délaissées au profit de patates douces (qui contiennent également des amidons), de bananes pas suffisamment mûres et de temps en temps de céréales sans gluten. Du miel pour ces bactéries. L’un des premiers principes à appliquer, c’est de les affamer en favorisant les aliments qui sont assimilés le plus tôt possible, soit dans la partie haute de l’intestin grêle. Plus vite ils seront digérés, moins ils profiteront aux bactéries. On se tournera donc principalement vers des sucres simples, soit des fruits aqueux et acides. Donc adieu céréales, pommes de terre, patates douces et bananes pour le moment (la banane est un fruits semi-complexe qui doit se consommer très mûres, or la texture me pause problème, je préfère donc m’en passer). Les légumes crus me sont encore difficiles à digérer, c’est pourquoi je privilégie les jus et le cuit vapeur.

Mais l’alimentation à elle seule ne suffit pas. Une fois ces bactéries installées, il faut les déloger. Pour se faire, Thierry propose quelques plantes antifongiques spécifiques : l’allicine (substance contenue dans l’ail), la berbérine, l’huile essentielle d’origan, le neem et la cannelle de Ceylan et d’alterner les cures de ses plantes. Je vais en premier lieu opter pour ce que j’ai disposition, soit la cannelle et l’ail. Enfin, le mélange de plantes balai intestinal et les lavements restent essentiels en cas de faiblesse du péristaltisme pour éviter toute stagnation. 

Passionnant non ?

J’entame donc un nouveau « programme » sur 21 jours – et certainement plus mais parait-il qu’il faut 21 jours au corps pour intégrer une nouvelle habitude – avec modification de mon alimentation, de mon hygiène de vie ainsi que l’ajout de quelques plantes.

Je m’arrête là pour aujourd’hui.

A bientôt et merci pour vos messages d’encouragements, c’est toujours un plaisir de les lire ! <3

Mon dentifrice reminéralisant.

By Philosophine | Beauté Santé , Je me régénère

Dans le cadre de mon défi de la régénération des dents, je me suis concocté un dentifrice reminéralisant, une recette faite à partir de différentes sources trouvées sur le net. Cette recette contenant plusieurs poudres abrasives alors si vous souhaitez l’utiliser, évitez le brossage intensif. Privilégiez un bain de bouche et un brossage doux.

L’huile de coco :

Anti-bactériennne, elle est très appréciée des adeptes de l’oil pulling (bain de bouche à l’huile), elle fait une excellent base de dentifrice et favorise une bonne hygiène dentaire. Vous trouverez l’huile de coco en boutique bio, privilégiez-la crue. Grande consommatrice de coco, j’achète la mienne en pot d’1L sur le site Keimling*. La qualité est excellente.

*Edit : Hélas, Keimling n’exporte plus en France… snif.

Le carbonate de calcium

Reminéralisant. Abrasif, il permet d’éliminer les impuretés et la plaque dentaire. On le trouve pour quelques euros dans certaines pharmacies (celles qui font des préparations) ou en ligne.

Le bicarbonate de soude

Abrasif, il permet d’éliminer les impuretés et le plaque dentaire. Il a aussi pour avantage de neutraliser l’acidité. (Attention ! Vérifiez que votre bicarbonate est « alimentaire » et non « technique » comme celui de la photo.)

La terre de diatomée

Reminéralisante grâce à la silice et aux oligo-éléments qu’elle contient. Egalement abrasive. Vous la trouverez en boutique bio, disponible aussi en ligne.

Xylitol

Issu de la sève de bouleau, le xylitol est un édulcorant naturel. En plus de son pouvoir sucrant, le xylitol aurait les propriétés de prévenir et même de guérir les caries. Je vous invite à lire cet article « Le xylitol, un sucre miracle pour les dents ? ». On le trouve en boutique bio, également sur en ligne.

HE de Tea Tree

Anti-bactérien, elle participe à l’hygiène buccale et permet le blanchissement des dents. Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree suffiront pour parfumer naturellement votre dentifrice.

La recette

Ingrédients :

5 portions d’huile de coco
5 portions de carbonate de calcium
2 portions de bicarbonate de soude
1 portion de terre de diatomée
3 portions de poudre de xylitol
Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree

Ustensiles :

Un bol 1 cuillère Un petit pot

Dans un bol, versez chacun des ingrédients, mélangez jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Puis versez dans un petit pot hermétique.

Comment je l’ai évoqué en début d’article, il est recommandé d’éviter le brossage intensif et de privilégier le bain de bouche avec brossage doux.

Dans le cadre de mon défi de la régénération des dents, je commence l’utilisation de ce dentifrice dès aujourd’hui, soit le 8 mai 2015. Le goût n’est pas désagréable, attention toutefois à l’huile essentielle de Tea Trea qui parfume un peu trop à mon goût, j’en mettrais moins la prochaine fois !

Le bilan #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

​On se retrouve aujourd’hui pour le bilan de la cure de jus dont « l’après » ne fût pas de tout repos. Cette pause alimentaire, j’en ressentais le besoin. J’étais tombée dans une routine alimentaire qui ne me convenait plus mais que je perpétuais par automatisme et par sécurité.

L’autiste Asperger a des rituels, en changer est source de stress.

​ Voyez-vous par exemple, je mange tous les jours dans les mêmes contenants, avec les mêmes couverts, en changer nécessite un temps d’adaptation des sensations, du toucher, des bruits…. – d’ailleurs, j’utilise actuellement des récipients en bambou, j’aime la texture et le bruit est très doux. 

Si c’est moi qui suis dans la demande d’un changement, ça ne pose pas de soucis puisque je m’attends à vivre une expérience nouvelle. Or, lorsque cela m’est imposé sans en avoir été préalablement avertie cela devient davantage problématique et source ponctuelle de stress. Je me rends compte que mon alimentation a toujours été faite de routines prenant souvent le dessus sur mes ressentis même lorsque j’écoute consciemment mon corps.

Cette cure de jus représentait donc une nouvelle aventure choisie, un moyen de couper avec les habitudes du quotidien et de découvrir autre chose qui pourrait éventuellement mieux me convenir.

Un gain de temps et d’énergie

La cure en elle-même s’est relativement bien passée. J’ai pu rassembler les ingrédients nécessaires et je me suis facilement habituée à cette nouvelle routine qui demande très peu d’effort, ce que j’ai beaucoup apprécié. Chaque matin, je préparais le jus de la journée et pouvais consacrer le reste de mon temps à d’autres activités. J’ai apprécié cette sensation de longues journées sans être interrompue par la confection du repas, la vaisselle etc…. J’ai ressenti beaucoup d’énergie en alternance avec des moments de fortes détox comme vous avez pu le lire dans mes articles précédents.

Une nouvelle étape de franchie

J’ai l’impression d’avoir franchie une nouvelle étape en m’étant sevrée des aliments sucrés et excitant tels que les chocolats, les dattes, les chips de bananes que je consomme essentiellement dans les moments de troubles, de stress, de perturbation émotionnelle. Il en est de même avec les pommes de terre et autres aliments « lourds » que je mange dans le but de me remplir, de combler un vide. C’est une manière d’anesthésier mon cerveau, d’éviter de me retrouver face à moi-même, le corps étant occupé à digérer, il n’y a alors beaucoup moins de place à la réflexion. Ces remarques, il y a longtemps que je me les suis faites, seulement jusqu’à maintenant je ne me sentais pas suffisamment solide pour y faire face. Mon état actuel de régénération me le permet, enfin.

Je suis d’ailleurs en train de lire un livre pdf que je vous recommande : Se nourrir en conscience de Gabriel Cousens, plus de 600 pages pour un prix dérisoire. Je n’en suis qu’au début et outre les explications sur l’alimentation vivante, j’apprécie le coté spirituel de l’auteur qui nous fait prendre conscience de notre rapport à l’alimentation sur un plan spirituel et énergétique.

​Les jus de fruits et de légumes frais – Norman Walker

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

La clarté de l’esprit

J’ai été surprise par la clarté de mon cerveau qui a tendance à s’embrouiller très vite. Les ressentis et la capacité à se connecter à mon moi profond et à l’astral ont été intensifiés. Ainsi, tout comme je l’avais déjà constaté lors de mon jeûne aux jus et à l’eau en septembre, je me suis à nouveau retrouvée involontairement face à des phénomènes de clairvoyance, captant des informations qui ne m’appartiennent pas. Je sais que ces capacités sommeillent en moi et ces expériences me confirment que le réveil de mes capacités iront de pair avec la régénération de mon corps et de mon esprit.

La perte de poids

J’ai perdu tous les kilos que j’avais réussi à gagner ces dernières semaines mais je n’ai pas franchi la barre des 50 contrairement au jeune de septembre ou j’étais tombée à 47 (pour 1m79). J’ai donc perdu un peu plus de 3 kg pendant la cure. Ces kilos, je pensais les reprendre rapidement mais la suite de l’aventure ne s’est pas passée comme je l’imaginais ^_^

La reprise

J’ai repris une alimentation solide deux jours avant la fin de la cure de jus, à raison d’un petit repas léger le soir tout simplement parce qu’il y a certaines choses que je n’arrivais pas à gérer émotionnellement et que j’avais ce besoin de me remplir, mais aussi de trouver du plaisir dans quelque chose d’extérieur à moi. Jusque là ça va et au final ça ne modifie en rien mon expérience. C’est après que cela s’est corsé !

Les effets du jus de chou sur mon corps

Vous vous souvenez de mon dernier jour de cure ? N’ayant pas les ingrédients pour faire le jus sauvage, j’avais opté pour le fameux jus de chou rouge et pommes. Consciente que ce jus n’allait pas forcément me plaire, déjà de par sa couleur. Si le violet est l’une des couleurs que j’affectionne le plus, je l’apprécie beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’aliment. La betterave, le chou rouge… ne m’attirent pas. J’ai malgré tout choisi d’en faire l’expérience. J’ai modifié quelque peu la recette en ne mettant qu’un demi chou pour 3 pommes. Les premières gorgées n’étaient pas mauvaises mais j’aurais pu – aurais dû – me contenter d’un verre. En ayant fait les trois quart d’un litre et ayant horreur de gaspiller, je l’ai bu jusqu’au bout malgré qu’au fil de la journée, il commençait à me donner la nausée. Je ne me suis pas écoutée, je me suis forcée.

A la fin de la journée, j’ai eu des crampes dans le ventre et la nausée. Je me souviens alors des dires de Thierry comme quoi le chou est riche en soufre. Et voici ce que j’ai trouvé : « La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Mais qu’est-ce qui m’arrive ?!

Le lendemain je ne me sens pas bien, je mets cela sur le compte de mes règles qui se sont déclenchées avec trois jours d’avance et ce, sans aucun syndrome prémenstruel qui me fait tant souffrir habituellement. Je crois que c’est la première fois que je ne ressens ni mal de tête, ni mal de ventre, ni effondrement émotionnel les jours précédents. Mes règles sont peu abondantes et s’écoulent naturellement dans les toilettes (continence des règles). Elles vont durer trois jours. Un point très très positif qui me donnerait presque l’envie de jeuner trois jours chaque mois avant l’arrivée de celles-ci. Bref. Revenons au sujet initial, les crampes dans le ventre, la nausée… je suis dégoutée des jus, j’ai encore le goût de celui de la veille dans la bouche, j’ai des gaz et des renvois.

La continence des règles

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Cela va se poursuivre et s’intensifier les jours suivants, je m’excuse par avance pour les détails mais je n’ai jamais eu un truc pareil ! Des crises de renvois comme si je venais de boire des litres et des litres de coca ou autres boissons gazeuses avec comme une odeur de souffre s’en dégageant (ce qui me fait dire que c’est le fameux chou). J’ai passé deux nuits atroces à me réveiller toutes les deux heures pour supporter ces crises ainsi que de terribles maux de tête. Je ne pouvais plus rien avaler sans avoir ses crampes au ventre, renvois et gaz. Du coup, j’ai jeûné et je n’ai pas quitté mon lit durant plusieurs heures avant de pouvoir faire un lavement.

Présence de bactérie dans les intestins :

Le chou a révélé la présence de bactéries dans les intestins. Rien d’étonnant. Cependant, réagit-il ainsi avec les mauvaises bactéries seulement ou toutes en général ? J’imagine qu’un intestin propre et reconstruit ne connait pas ce genre de désagrément. Ces manifestations constituent une preuve de plus d’une dysbiose intestinale. La question que je me pose alors est la suivante : est-ce que l’expérience du jus de chou m’a été bénéfique ? Ai-je vécu un grand nettoyage ? Il est trop tôt pour en tirer des conclusions.

Nous sommes aujourd’hui dimanche, soit une semaine après l’ingestion de ce fameux jus, je me sens encore un peu patraque. J’arrive à remanger mais en petites quantités et presque uniquement des fruits, je suis dégoutée des légumes et des jus. J’ai des envies de mangues, de kiwis, de poires et d’anones. 

Après la reprise

De plus, n’ayant plus aucune routine alimentaire, je suis actuellement perdue dans mon quotidien, je ne sais plus ce que je dois faire, ni quand, ni comment, ce que je dois acheter, préparer, je n’arrive plus gérer ma réserve alimentaire (fruits et légumes qui pourrissent sans que je n’arrive à gérer les priorités alors que je gère parfaitement habituellement), la vaisselle sale qui reste en plan dans ma chambre etc. c’est le trou noir, le vide total. Et même mon coloc s’étonne de ne pas me voir faire à manger. Je n’y arrive plus. Je suis bloquée n’ayant pas imaginer un tel scénario pour ma reprise alimentaire.

Alors je mets ceci de côté pour le moment, le temps de retrouver un esprit clair et je me concentre sur d’autres priorités. Avant, cela m’aurait complètement paniquée. Maintenant, j’arrive à me dire que ce n’est qu’un état passager, que ce n’est pas grave si je fais n’importe quoi durant quelques jours, ce n’est pas définitif. L’alimentation n’est pas quelque chose de facile à gérer en temps normal mais elle l’est encore moins avec des troubles autistiques.

Si j’ai pu retirer des bienfaits durant ma semaine de cure de jus, je ne peux en dire autant de l’après. Cela dit, ça reste une expérience intéressante et enrichissante m’ayant permis de partir en terre inconnue à l’intérieur de moi-même.

Si vous avez des expériences à me faire partager, les commentaires sont ouverts !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Jour 7 : La reprise avant l’heure # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 12 avril 

Détox et drôle d’envies !

11h30 : levée après une jolie nuit de détox avec état grippal : courbatures, frissons, pieds gelés, douleurs dans la tête, raideur dans la nuque, léger mal de gorge, nausée, la tête qui tourne… Tant de symptômes que je n’avais pas connus depuis si longtemps. Wahou ça fait bizarre. Donc aujourd’hui, je vais y aller tranquille. Et puis il fait un temps magnifique, c’est le moment propice pour se reposer et lézarder au soleil.

Hier soir dans mon lit tout en ressentant les symptômes de détox, j’avais envie de produits gras tel que l’huile et le beurre de coco et jaunes d’oeufs. Je crois que ça m’a manqué durant cette semaine de jus.

Olala ! Voilà que j’y repense… j’ai aussi eu une envie de coquillette au gruyère ! Ah ah ! C’est vraiment étrange cette soudaine obsession pour les coquillettes alors que je n’en ai pas mangé depuis très très longtemps. Du temps où je mangeais encore des pâtes sans gluten, ce n’était jamais des coquillettes. C’est drôle tout cela. Est-ce une réminiscence, un vieux souvenir qui refait surface à cause de la détox ?

12h50 : 20 minutes de bd avec de l’eau bien fraiche en écoutant la vidéo du jour. J’en avais vraiment besoin.

Poids : 50,3 kilos

Le jus du jour et… coïncidence ?

14h45 : Préparation du jus du jour. N’ayant pas accès aux plantes sauvages de la recette initiale, j’ai opté pour un autre jus soit 1/2 chou rouge + 3 pommes. Trop bon ce jus et en plus il est tout violet, ma couleur préférée ! Mais un peu fort, ça pique.

Je viens d’avoir ma maman téléphone, je lui ai raconté mon envie de coquillette et tenez-vous bien, elle me dit avoir été manger chez une petite mamie du quartier la veille au soir qui voulait lui faire des pâtes. Exceptionnellement, elle a dit oui (elle ne mange plus de pâtes). Elle avait le choix entre trois sortes de pâtes et devinez donc lesquelles elles a choisies ? Les coquillettes bien sûr ! Cette histoire me laisse perplexe tout de même. Il m’arrive très souvent de vivre ce genre de chose avec mes proches, de capter des infos, des ressentis, des sensations, des images qui ne m’appartiennent pas. Cette envie de coquillette que je pensais être un phénomène de détox serait donc une information que j’ai capté ou une pure coïncidence ?

16h30 : j’avais prévu d’aller faire une lessive à la laverie de ce que je peux difficilement laver à la main mais je n’y arrive pas. Ce fait des jours et des jours que je repousse et je me sens toujours pas capable d’y aller. Je n’arrive à sortir que pour les courses et encore. Il y a des périodes comme ça et ça ne sert à rien de se forcer, pire, car si ça se passe mal, je risque de bloquer pour fort longtemps. Donc, je vais repousser et m’occuper de mon chez moi et lézarder sur le balcon.

Mon ventre fait des bruits bizarres…

17h30 : je termine mon jus et j’ai super mal au ventre. Je crois que c’est à cause du chou riche en souffre. Ca fait des bruits bizarres dans mon ventre…

« La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Ok… donc c’est bien ça.

18h30 : Salade verte avec poivron, radis noir, chou vert, courgette et quelques olives et deux oeufs à la coque. Quel plaisir de reprendre une alimentation solide. C’est comme après un jeûne, le corps étant nettoyé, le ressenti est totalement différent avec cette impression de n’avoir jamais rien mangé d’aussi bon. J’adore cette sensation de reprise alimentaire après chacune de mes diètes, c’est toujours un moment extraordinaire.

20h00 : je termine cette dernière journée de cure de jus – qui se termine avant l’heure – avec des fruits à la croque, bananes et poires biens mûres et sucrées. Je n’ai même pas envie de chocolat, tout comme je n’ai pas ressenti le besoin de m’alourdir avec des pommes de terre comme c’était le cas avant. J’ai envie de poursuivre en restant sur un maximum de cru et voir ce que cela donne. Je vous ferai par du bilan de cette expérience d’ici quelques jours.

Je vous remercie de m’avoir suivie dans cette cure de jus dont la reprise fût un peu plus tôt que prévue et vous dis à bientôt !

Le suite et fin par ici : Le bilan.

Jour 6 : banale journée du samedi…. # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 11 avril :

Le retour de la joie et de l’énergie

10h30 : Levée après avoir tourné une heure dans mon lit. Encore des rêves bizarres et un mal de tête qui s’est envolé à mon réveil. Malgré ces symptômes physiques, je ressens une grande joie et une envie d’aller de l’avant.

50,6 kg : rhaaaaa j’ai perdu tous les kilos que j’avais gagnés ces dernières semaines ! Mais je ne m’inquiète pas, ils vont revenir très vite.

Vous avez écouté la vidéo du jour ? Je l’écoute en faisant ma séance de bain dérivatif et vous invite à le faire si ce n’est pas déjà fait. Les vidéos de Thierry sont une mine d’informations où chacun peut y trouver des réponses à ses questions ou du moins des pistes de réflexion quelques soient ses soucis de santé. Il nous propose aujourd’hui un jus visant à améliorer la vue et la fatigue oculaire. Au menu : carottes, endives, orange (que je vais remplacer par une pomme car l’orange n’est pas conseillé pour les personnes dévitalisées ), myrtille et un peu de persil.

​En passant, je vous recommande le livre de Norman Walker dans lequel vous y puiserez de nombreux conseils et recettes : Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits.

Les courses

13h13 : Je commence à avoir faim mais je ne peux pas faire mon jus, je n’ai plus rien et le papa de mon co-loc nous emmène faire les courses à 14h. Ce sera donc psyllium et tisane en attendant. Le jour des courses est toujours fatiguant entre le voyage en voiture, les magasins… j’ai souvent besoin de décompresser au retour en allant marcher.

16h00 : revenue des courses. Emotionnellement déstabilisée pour des raisons personnelles que je n’évoquerai pas ici, j’ai craqué pour 5 bananes. Pourquoi des bananes ? Parce que c’est lourd, parce que ça comble un vide non pas physique mais émotionnel et c’est toujours mieux que de craquer sur du chocolat…. non ?

Pour une fois, je m’en suis tenue au strict nécessaire mise à part quelques noix de cajou pour un futur fauxmage. Des fruits, des légumes, pas de pomme de terre (que je consommais encore beaucoup, la pomme de terre contenant des amidons, ce n’est pas top pour l’intestin) et je vais essayer de manger davantage cru, favoriser les mono-repas pour une meilleure digestion et puis m’adonner à quelques nouvelles recettes.

Du coup, je garde mon jus pour ce soir. Je vais aller voir au magasin de bricolage, j’ai quelques petites choses à y regarder pour continuer mon installation parce que se sentir bien dans son environnement est primordial et après deux mois d’emménagement je ne suis pas encore au top. Seulement, je suis assez exigeante dans mes achats…

Le jus du jour : 

6 carottes
2 endives
1 pomme (à la place de l’orange)
Une poignée de myrtille
Quelques branches de persil
Gingembre – curcuma

Choix de l’extracteur

18h00 : je termine de faire le jus du jour, céleri pour Nico, carottes-endives-pommes-myrtille-curcuma-gingembre et persil pour moi… étonnant le mélange entre l’amertume de l’endive et le sucré de la carotte. C’est bon.

Mon co-loc possède deux extracteurs de jus : l’oméga chromé horizontal (je l’utilise aussi chez ma maman) et le Gteen Star (cf photo). Ce dernier donne plus de rendement mais demande plus de temps tant dans la préparation des jus que dans le nettoyage. Et il est vrai que lorsqu’on a un petit budget alimentaire, le peu de rendement en plus, ça compte.

22h00 : la journée se termine. Demain je ne pourrai pas faire le jus du jour avec les plantes sauvages, n’ayant pas les ingrédients nécessaires. Alors j’en choisirai un autre. Et puis je pense que je reprendrai une alimentation solide au cours de l’après-midi.

Bon week-end et à demain !

La suite : Jour 7 : la reprise avant l’heure

Jour 5 : Détox émotionnelle et mini-craquage #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 10 avril.

9h30 : Réveil en nausée. J’ai fait des rêves bizarres dans lequel j’achetais des bonbons bien chimiques et gélatineux puis je tombais sur des chocolats, un escargot en chocolat blanc fourré de praline et des petits St-Nicolas en chocolat au lait. L’escargot était dégueu et n’avait pas le gout du chocolat, le reste je n’ai pas gouté. J’étais partie en Bretagne il me semble et je me perdais dans les villages.

Détox émotionnelle

J’ai la nausée et j’ai mal à la tête. Et de plus, il fallait que cela tombe le jour où mon co-loc prépare son bouillon de poule. Entre les odeurs et les trois gros os qui trainent dans le couloir, posés à même le sol, je ne sais pas comment je vais gérer tout cela.

Il ne pense pas toujours à les mettre or de ma vue… Bref, je sens que cette journée va être dure. Déjà, je vais faire un lavement.

Poids : 51,1 ben ça va ! très peu baissé par rapport à hier, ça se stabilise on dirait.

13h30 : le lavement m’a complètement secouée. Donc repos et pas de bain dérivatif. Du moins pas pour ce matin. Je garde la recette du jus du jour pour ce soir car c’est une recette qui diminue la température du corps afin de bien faire dodo.

Et comme je suis frigorifiée suite au lavement et que j’ai envie de sucre, je vais opter pour des carottes, oranges et gingembre. Pour mon co-loc, ce sera céleri, épinard, laitue et un quart de pomme.

Recette :

​Carottes
2 oranges
1 bon morceau de gingembre

15h00 : mon jus est exquis mais j’ai encore la nausée. C’est vraiment pas la grande forme mais ça montre que ça bouge à l’intérieur de moi. Donc j’accueille et j’accepte ce qu’il se passe en moi.

17h00 : J’ai encore la nausée….. mais j’ai la peau du visage hyper douce ! Aucun rapport, je sais bien. Juste que l’un compense l’autre non ? Je réfléchis sur cette expérience de cure de jus, ça ne va pas fort et en cet instant précis je ne m’imagine pas poursuivre durant deux jours. Donc je m’autorise à reprendre une alimentation consistante dès dimanche après midi. Le ferai-je ou pas, peu importe, l’important c’est de ne pas s’entêter dans quelque chose auquel on ne prend plus de plaisir mais au contraire de s’autoriser à changer les plans qui étaient prévus.

Je craque…

18h30 : Je craque, je me fais des poireaux à la vapeur. Parce qu’il faut que l’expérience reste un plaisir, si la frustration s’installe c’est prendre le risque de faire de gros craquages par la suite. Je prends le temps de les déguster ces poireaux, lentement, consciemment….. Et voilà, ça me suffit pour aujourd’hui.

20h00 : Je lessive mes murs. Oui, je sais c’est une drôle d’idée à cette heure-ci mais j’en avais envie. Je sais pas vous les filles, mais moi à chaque fois que j’attends mes règles, j’ai des envies folles de ménage et aujourd’hui, je m’attaque aux murs. Et puis j’ai envie de disposer ma pièce d’une autre manière, de façon à ce qu’elle soit plus fonctionnelle et à la fois plus reposante. Et après cela, je vais me faire le petit jus du soir selon la recette de la vidéo du jour.

Recette du jus qui fait faire dodo

2 pommes
4 branches de céleri
1/2 bouquet de menthe (zut j’en ai pas, je remplace par quelques feuilles de basilic )
1/2 laitue
Spiruline (commandée mais pas encore arrivée)

21hoo : Un délice ce jus de pommes, céleri, laitue et basilic. Les pommes sont très parfumées. Je n’avais pas de menthe, je l’ai remplacé par du basilic.

Le 5ème jour s’achève…. Demain je recevrais peut-être quelques uns de mes nombreux colis commandés cette semaine. Des plantes pour faire mes propres mélanges, je vous en reparlerai et divers ingrédients pour aider à la régénération des dents. Je n’aurais plus qu’à jouer à l’apprentie sorcière.

A demain !

La suite par ici : Jour 6 : banale journée du samedi

Jour 4 : la fête des émonctoires #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 09 avril.

La fête des émonctoires : je détoxe.

11h00 : Réveil un peu difficile après la journée d’hier où je me suis sentie si bien, si légère, comme si tout était limpide dans mon cerveau. Vous remarquerez que j’ai repris le titre de la vidéo pour nommer mon article parce que c’est exactement ce qui se passe en moi aujourd’hui : la fête des émonctoires. Je détox. Mucus dans les yeux et le nez, j’ai du mal à respirer. Quelques douleurs au niveau des glandes surrénales et j’ai un ezcéma sur les mains qui réapparait fortement.

​A ce propos, nous avons constaté mon co-loc et moi une aggravation des symptômes au moment de la pleine lune. Ce fut très flagrant. La nuit de la dernière pleine lune, il s’est réveillé avec des plaques rouges sur le ventre. Tandis que moi j’ai eu une poussée d’eczéma au niveau de mes mains provoquant douleurs et démangeaisons. Nous avions déjà remarqué ce fait à la précédente pleine lune. C’est bien la preuve que les candidas se manifestent davantage à ce moment là… Bref. Je disais donc que le titre de la vidéo collait parfaitement avec mon état matinal.

Poids en chute : 51,3. Mais bon, c’est un peu normal quand même.

Une bonne séance de bain dérivatif devrait me faire le plus grand bien. 

Le retour de l’énergie

13h30 : Je confirme, la séance de BD m’a fait du bien. Je termine de préparer mon jus du jour que je vais aller siroter tranquillement sur le balcon, au soleil. Il fait super chaud aujourd’hui. Tout de même, ça manquait. Journée tranquille aujourd’hui, il faut savoir se ménager, ce que je ne fais pas toujours et qui pourtant est primordial si on veut se régénérer.

La recette :

1 botte d’asperges
1 grosse poignée d’épinard
2 pommes
5 feuilles de chou
gingembre/curcuma
Je n’ai pas de chardon marie

15h30 : J’ai plein d’énergie, je suis étonnée par les bienfaits qu’apporte cette cure de jus et puis c’est plus accessible qu’un jeûne. Bon, là j’avoue que je commence à avoir envie de croquer dans un fruit bien juteux ou de manger une bonne salade fraîche… C’est sûr, après cette expérience je revois mon alimentation, je me sens prête à passer à « l’étape supérieure » soit diminuer le cuit-vapeur (et accorder du repos à ma cocotte qui en a marre que je la néglige en l’oubliant sur le feu), me faire plus de salades et diversifier les recettes. Diminuer également les légumes amidonnés et favoriser les légumes verts. Coté fruits, éviter les fruits trop acides comme les agrumes qui ne sont pas conseillés aux personnes à faible vitalité, ce qui est mon cas actuellement. Privilégier les fruits doux comme la banane.

Ces dernières lignes m’ont donnée faim lol

Comme les fois où j’ai jeûné, je me rends compte de la place importante du fait de s’alimenter dans notre vie de tous les jours. Courses, préparation et dégustation du repas, vaisselle, digestion… J’aimerais trouver des manières de simplifier tout cela et d’aller davantage vers le minimalisme.

19h00 : J’ai faim ! Je bois le reste de mon jus vert du soir d’hier, j’en avais fait beaucoup trop, il m’en reste suffisamment pour toute la soirée.

Sur ce, je vous donne rendez-vous demain pour le cinquième jour !

Bonne nuit !

La suite par ici : Jour 5 : détox émotionnelle et mini-craquage

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