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Les possessions matérielles sont des boulets #défides100jours

By Philosophine | Défi des 100 jours

possessions matérielles

En m’adonnant à l’exercice de lister sa fortune (vous pouvez télécharger le document et le compléter si vous le désirez), j’ai constaté que ma feuille était bien vide. Hormis l’argent que j’ai pour pour le mois, je n’ai rien. Mes seules possessions matérielles de valeurs sont mon ordinateur, mon Iphone et Igor mon appareil photo.

Mais je n’ai pas de dettes, pas de prêt non plus. Un point positif.

Malgré tout, j’ai ressenti comme un grand vide à la relecture de ce document. Je n’ai rien, pas une porte de secours en cas de coup dur. Pas d’argent sur mon compte épargne et aucun bien à revendre. Je n’ai que la possibilité de faire confiance à la vie… Cet exercice m’a amené à réfléchir sur mon rapport aux possessions qui n’est peut-être pas aussi sain que je le prétends, avec un mode de vie minimalisme.

Le schéma familial​

Papa avait la folie des grandeurs, il aimait posséder. Il aurait acheté n’importe quoi à n’importe qui sur un coup de tête, par envie, par jalousie, pour se faire bien voir : maison, commerce, terrain… Mais totalement incapable d’en assumer les conséquences. Ses folies nous ont toujours amené à vivre dans la misère, le froid et le stress.

Maman, par nature, n’a jamais émis de désir de possession car pour elle, qui dit possession, dit entretien, responsabilité, dépendance… Elle préfère de loin profiter des choses sans les posséder. Et cet état d’esprit s’est amplifiée à la suite des années passées auprès de mon père car chaque fois, c’est elle qui devait en payer les pots cassés. 

Et puis il y a le tonton aussi qui possède appartements, maisons, terrains, animaux de la ferme… et qui dit que c’est du boulot de devoir entretenir tout ça ! Il est toujours pressé.

Les possessions et leurs conséquences

Quand j’avais 3 ans, Papa avait vidé la caisse du magasin de Maman sur un coup de tête pour m’acheter un terrain. Ainsi, j’étais propriétaire d’une minuscule parcelle agricole perdue entre 4 champs, infranchissable à moins de traverser le champs voisin ! Je n’ai jamais vu la couleur de ce terrain (nous n’avons jamais trouvé son emplacement exact) qui a causé tant de soucis à ma mère. Quand l’agriculteur des parcelles voisines m’a fait une proposition d’achat, je me suis empressée de lui revendre dès ma majorité.

Propriété = boulet

Après le divorce de mes parents, ma mère s’est retrouvée avec un pressing qu’elle n’avait pas choisi (énième lubie de mon père) mais qui hélas était à son nom. Quand ces foutues machines n’ont plus étaient aux normes et qu’elle n’avait pas les moyens de les remplacer, il lui fallut s’en débarrasser avec les produits dangereux qu’elles contenaient, qui demandaient donc un traitement spécifique. Seule et sans argent, elle s’est retrouvée dans l’impasse totale avant qu’une de ses clientes lui propose enfin une solution à sa portée qui la libéra de cette lourde charge.

Commerce = boulet

Enfin débarrassé de ce pressing, nous avons vécu de nombreux déménagements, toujours plus ou moins seules à devoir transporter l’électroménager et les meubles lourds et encombrants dans notre vieille voiture de l’époque. Alors au fil des déménagements, j’ai tends vers le minimalisme pour simplifier ma vie et me sentir libre de pouvoir facilement partir du jour au lendemain sans attache.  

Meubles = boulets

​Posséder, c'est la porte ouverte aux voleurs

​Quand j’étais petite, j’avais une poupée géante que mes parents avaient trouvée au dépotoir (mes parents n’hésitaient pas à y prendre ce qui était en très bon état et cette poupée en l’occurence était tellement grande et inhabituelle, qu’il n’était pas question de passer à côté). Et puis un jour je l’ai laissée quelques heures dans la cour de ma maison et elle a disparu ! On me l’a volée.

Possession = convoitise = vol ! 

J’ai fini par ancrer dans ma petite tête que les possessions entrainent la misère, les possessions sont des boulets, les possessions demandent de l’entretien et donc de l’argent, du temps, de l’énergie. Enfin, les possessions attisent la convoitise et nous exposent au vol.

Si tu souhaites te lancer dans l’aventure, je t’invite à commander le cahier d’exercices de Lilou et Christian. Il sera ton guide durant les 100 prochains jours.

possessions matérielles

​Un mode de vie simple et minimalisme

Au fil du temps, j’ai adopté un mode de vie axé sur le minimaliste que je pensais avoir acquis en conscience. Il est vrai que je n’ai, comme ma mère, jamais « convoité » par nature. Je ne me suis jamais imaginée propriétaire. Je me fiche d’avoir des objets de valeurs tels que des bijoux ou autres, je me fiche du tape-à-l’oeil, de la belle voiture, de la belle maison. 

Derrière le minimalisme incluant la simplicité volontaire, se cachent de grandes valeurs auxquelles j’adhère : la préservation de l’environnement, le recyclage, la consommation responsable, la maîtrise de ses achats, le temps libre disponible pour s’adonnant à des activités qui ont du sens.

Et j’aime ça !

Mais ce minimalisme, parfois poussé à l’extrême, cache aussi de grandes peurs : celles de ne pas pouvoir entretenir mes possessions par manque de moyens ou par manque de temps, du vol, de la dégradation… J’ai peur d’être coincée, emprisonnée par mes possessions, peur de perdre ma liberté chérie. À cause de ces peurs, j’en suis arrivée à minimiser mes réels besoins.

Ne pas vouloir de possessions matérielles par choix est une chose, en avoir peur en est une autre ! Ce sont ces peurs qui freinent l’accès à l’abondance. Même si ça peut sembler paradoxale, le minimalisme n’est absolument pas incompatible avec l’abondance, du moins de l’image que je m’en fais. Pour moi, l’abondance n’est pas d’amasser des biens mais de recevoir tout ce dont on a besoin au moment où on en a besoin. Quand au minimalisme, cela représente à mes yeux un mode de vie basé sur nos réels besoins, préalablement définis par une connaissance accrue de soi-même. Et je constate que je suis encore très loin de ce mode de vie idéaliste en restreignant mes réels besoins.

Analyse de mes expériences et de mes peurs

Ok, le terrain acheté de mon père ne m’a été d’aucune utilité en plus d’avoir été revendu à perte. Mais c’est parce que Papa avait fait un mauvais choix et ce, sans se concerter avec ma mère. Cette achat n’était pas adapté à mes besoins.

Ok, Maman a géré son commerce comme on traîne un boulet. Mais ce n’était pas son choix, jamais elle n’a voulu de ce pressing. 

Ok, nous avons eu des déménagements difficiles. Mais peut-être que si on avait eu plus de moyens, on aurait loué un camion de déménagement et embauché quelques gros bras. 

Ok, Tonton est débordé, mais au fond il doit aimer ça, sinon il pourrait très bien se débarrasser de quelques tâches en les confiant à quelqu’un ou en cédant une partie de ses biens.

Ok, personne n’est à l’abri du vol. Mais il existe des systèmes de sécurité même si je n’aime pas trop cette idée. Dans mon monde idéal, le vol n’existe pas.

Aussi, je pense que rien n’arrive au hasard et que derrière chaque épreuve se cache un message. 

Ok, j’aime le minimalisme, j’aime les valeurs qui s’y attachent. J’aime simplifier ma vie. Mais ne suis-je pas en train de repousser TOUTE possession matérielle même celle dont j’ai besoin, à cause de ma peur de posséder ?  

possessions matérielles

​Simplifier sa vie, c'est l'enrichir, contrairement à ce que prône notre société de consommation. Découvrez un mode de vie zen, directement issu de l'art de vivre japonais, reposant sur le principe du "moins pour plus", appliqué à tous les domaines.

​Et si je modifiais mes croyances ?

Si j’ai peur de posséder alors je n’attirerai jamais rien à moi, même ce dont j’ai vraiment besoin.  Je vais devoir travailler sur ces peurs engendrées par mon histoire personnelle : celle d’un père qui n’assumait pas les conséquences de ses possessions et celle d’une mère qui ne sentait pas suffisamment apte à posséder quoique ce soit.

Et si je commençais par accepter l’idée que posséder un bien peut être une expérience légère et même agréable ? Et si j’acceptais l’idée qu’un jour je puisse vivre cette expérience dans la joie ?

J’ai compris que je ne devais pas fermer la porte aux possessions matérielles, que je ne devais pas les rejeter mais laisser venir à moi toute forme d’abondance à partir du moment où cela est en accord avec mes choix de vie (et non mes peurs). En sachant que ça ne parasitera aucune de mes valeurs et que je conserverais ma liberté.

Edit :

Alors que je terminais le brouillon de cet article et que j’étais fière de mes réflexions, du chemin intérieur parcouru et que je commençais à me faire à l’idée que posséder pouvait être agréable, je découvre que l’un de mes contacts FB s’est fait cambrioler son appartement et voler sa voiture.

Malheur ! La petite voix dans ma tête me dit qu’elle avait raison ! Que les possessions sont des boulets ! Je ne veux plus posséder !!!!! Non non non, jamais je ne posséderai quoique ce soit !

Bon, je crois que j’ai encore du travail à faire sur moi. Ce n’est pas quelques mots lâchés sur un article qui vont modifier 30 ans de croyance d’un coup de baguette magique ! Mais ces quelques réflexions sont déjà un bon début dans cette longue quête de l’abondance.

Dans le prochain article, nous ferons le bilan des 75 jours !

Retour sur le chemin du minimalisme après un an de pause

By Philosophine | Ma maison écolo

En janvier dernier (2015), je suis partie à Lyon en mode ultra-minimaliste pour emménager en colocation avec un ami et vivre une expérience inédite, en grande ville. Hélas, malgré nos affinités en terme de mode de vie sain, mon colocataire s’est révélé être totalement à l’opposé de moi en terme de simplicité volontaire, d’écologie, de gestion des déchets etc….

J'étais à mille lieues d'imaginer ce que j'allais vivre et je n'y étais pas du tout préparée...

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Défi minimalisme : le tri dans le salon

By Philosophine | Ma maison écolo

​Je vous retrouve aujourd’hui pour la suite de mes aventures en « terra minimalista » (expression qui vient de surgir dans ma tête) avec le tri du salon.

Comme pour la salle de bain, le tri du salon a commencé il y a plusieurs mois dans mon ancien appartement. En effet, une grosse tornade a emporté canapé, bureau, siège, télévision, lecteur DVD, gros PC me laissant… parterre.

tri dans le salon

​Je vous rassure, je n’ai pas été cambriolée, c’est un choix personnel. J’ai eu envie de faire l’expérience de vivre au sol.

J’ai investi dans une jolie table ronde, achetée d’occasion autour de laquelle j’ai disposé poufs et coussins. La loveuse en arrière plan a été trouvée sur le trottoir il y a quelques années à poximité des poubelles. Ma mère l’a garnie à l’aide d’une couette découpée et recouverte d’un tissu de matière brute. Un petit banc de méditation serait également le bienvenu ainsi qu’un ou deux gros coussins de plus.

Mon but est de faire de cette pièce un lieu calme, reposant, ressourçant. Un lieu où on aime se poser pour lire, pour méditer, se détendre mais aussi pour recevoir les amis, la famille et partager un moment convivial autour d’une tasse de thé – ou d’un bon jus frais.

​Les livres & CDs

​J’aime beaucoup les livres et j’ai beaucoup de mal à m’en délester. J’aime avoir mes livres à porter de mains. J’ai toujours une ou deux infos à y vérifier, ne serait-ce que pour écrire mes articles.

Par contre, si j’ai un certain nombre de livres « pratiques », j'ai très peu de romans. Pour les romans, outre mes préférés – généralement des romans initiatiques que je conserve précieusement car j’aime les relire à des moments clés de ma vie – j’aime les voir passer de main en main. J’aime l’idée de faire voyager les livres.

Le tri des livres a donc été rapide.

Quant aux CDs, le peu de musique que j’écoute je la trouve sur internet. J’ai conservé uniquement mes quelques CDs préférés que j’aime mettre en bruit de fond dans le salon comme le son du OM ou des musiques relaxantes.

​Les albums photos

J’avais besoin de faire le grand ménage dans mes photos datant d’avant l’aire du numérique. J’y ai retiré toutes les photos floues, mal cadrées, en double ou quasi similaires; la plupart des photos de paysages dont j’ai conservé les plus beaux parce qu’au final ce ne sont généralement pas ces photos que nous aimons revoir des années après.

J’ai également jeté celles qui me rappelaient des mauvais souvenirs. Le but étant d’en garder quelques unes, de préférence les plus belles, pour chaque événement. Après cela, je les ai classées par ordre chronologique dans différents albums. Ce fut un travail long et fastidieux mais je me sens beaucoup mieux à présent.

J’ai enchainé avec le tri de mon courrier, des vieilles lettres de mes amis d’enfance, de mes cousines, de ma nièce et de mon papa décédé. Je n’ai gardé que les plus belles, celles qui me touchent. Il faut se sentir prêt pour faire un tel tri car cela peut faire surgir des tas d’émotions.

​À l’heure où j’écris cet article, je suis encore toute chamboulée par la relecture de certaines lettres, par des photos, au point de m’en être rendue malade. Un choc émotionnel qui passera d’ici un jour ou deux. Cela dit, c’est tout de même une sensation de libération que je viens de vivre

tri dans le salon

​La  déco

Je n’ai pas encore songé à la déco, le tri étant ma priorité. Il me faudra trouver des rideaux, un lustre, une lampe d’ambiance en plus de ma lampe de sel. J’aimerais une grande lampe de style orientale qu’on pose à même le sol.

J’ai une jolie tenture jaune/orangé qui apporte une belle touche de gaieté et quelques petites babioles avec lesquelle j’ai bien envie de m’amuser, comme ces cailloux et ce petit écureuil sur la photo à droite.

J’aime aussi que tout soit mouvant, c’est à dire que rien n’ait une place bien définie, les meubles, les coussins, les objets, les cailloux… pour donner d’avantage de vie à la pièce. J’aimerais y mettre pas mal de bougies pour une ambiance chaude et tamisée.

​Ne sommes-nous pas trop matérialistes ? Avons-nous vraiment "réussi nos vies" parce que nous avons une grande maison ? Le vrai bonheur ne résiderait-il pas dans notre espace intérieur ? Comment vivre pleinement le moment présent sans se soucier des biens matériels ? La vie ne serait-elle pas plus simple si nous nous défaisions de tout ce qui nous encombre ?

tri dans le salon

Le tri avance, l’aménagement aussi. La prochaine étape concernera ma chambre, cet espace de vie où règne un bordel pas possible entre les vêtements que je ne sais pas encore comment ranger, les cartons à moitié déballés, mes peintures et pinceaux qui menacent de tomber à chaque fois qu’un de mes chats grimpe sur ma petite étagère…. bref ! Il y a du boulot !

On se retrouve bientôt pour la suite de l’aventure ! En attendant, portez-vous bien et bon tri ! 

Défi Minimalisme : dans la salle de bain

By Philosophine | Ma maison écolo

Le tri se poursuit. C‘est au tour du minimalisme dans la salle de bain ! Ce lieu de vie où l’on aime prendre un temps pour soi. Ma salle de bain précédente était si petite qu’il me fallait jouer les contorsionnistes pour ne pas me cogner en me déshabillant. Je l’appelais « le placard à douche ». L’avantage est qu’il a été nécessaire de faire un grand tri et de trouver des astuces pour optimiser le peu d’espace.

minimalisme dans la salle de bain
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Défi minimalisme : le mobilier encombrant

By Philosophine | Ma maison écolo

Tout ce bazar autour de moi, tous ces cartons à déballer, tous ces objets qui n’ont pas trouvé leur place… Par où je commence ?! Le (premier) déménagement est enfin terminé mais il y a encore beaucoup de tri à faire. À l’heure actuelle, je vis chez ma maman en attendant de prendre mon envol d’ici deux mois si mes projets se déroulent comme prévu. Commençons ce défi par relater ce qui a été effectué au cours de ces derniers mois : le mobilier encombrant.

mobilier encombrant
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